1. Définition : l'outil, un pharmakon
1. Définition : l'outil, un pharmakon
Résumé
Pour comprendre ce que l'on entend par "Outil" dans animacoop
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Dans le cadre d'ANIMACOOP, nous entendrons le mot outils comme un dispositif technique, physique ou organisationnel. Quand nous disons "outils" il faut donc l'entendre tant pour des outils numériques, que des méthodes d'animation ou des modèles de gouvernance par exemple.
Quelques penseurs peuvent nourrir notre réflexion - et vous faire briller en société...
Dans le cadre d'ANIMACOOP, nous entendrons le mot outils comme un dispositif technique, physique ou organisationnel. Quand nous disons "outils" il faut donc l'entendre tant pour des outils numériques, que des méthodes d'animation ou des modèles de gouvernance par exemple.
👁️ Pour aller plus loin sur la notion d'ouitl
Voilà un mot valise, qu'on utilise dans de nombreux contexte : tentons de préciser de quoi nous allons vous parler dans ce module... Le mot outil est ancien ... Au 12e s, il s'agit d'un équipement, ou d'un objet fabriqué qui sert à faire un travail.(Source: wiktionary)
Un outil est un objet physique utilisé par un être vivant directement, ou par l'intermédiaire d'une machine pour améliorer l'efficacité des actions entreprises ou donner accès à des actions impossibles autrement. On a longtemps pensé que l'usage des outils était une caractéristique des humains bipèdes ayant joué un rôle déterminant dans leur développement avant de découvrir que des animaux utilisaient eux aussi les outils : les oiseaux , les loutres de mer, les fourmis...(Source : Wikipédia).
Non, nous ne répondrons pas à cette question ici :-)
Non, nous ne répondrons pas à cette question ici :-)
L'outil n'est pas neutre
Notre présupposé est qu'un outil n'est pas neutre et la façon dont il a été pensé, dont il est fabriqué, dont il est mis à disposition reflète une vision du monde. Nous souhaitons partager avec vous un regard critique sur les outils afin de pouvoir faire des choix les plus éclairés possibles!Quelques penseurs peuvent nourrir notre réflexion - et vous faire briller en société...
L'outil, un pharmakon
Bernard Stiegler, un philosophe français contemporain décrit ainsi l'outil dans Ars Industrialis comme un pharmakon portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :- Un remède vecteur d'émancipation
- Un poison source d'asservissement
- Un bouc émissaire qui camoufle les causes réelles de potentiels dysfonctionnements
🔎 L'exemple de Trello
Trello est un service en ligne de gestion des tâches. Il permet par exemple de lister certaines tâches en les rendant visibles à d'autres personnes, d'affecter des tâches à soi et aux autres, etc. A priori ses fonctionnalités peuvent en faire l'outil idéal pour mener un projet de manière collaborative. Reprenons la notion de pharmakon avec cet exemple :🩺 Trello le remède :
Dans une association d'éducation populaire, chacun a vu sur l'ensemble du tableur, chacun va voir ce qu'il reste à faire le matin, s'attribue lui même une tâche pour la journée, signale aux autres lorsque c'est fat et leur communique où retrouver toutes les information. Personne n'imagine fonctionner autrement tellement c'est idéal !☠️ Trello le poison:
Un nouveau manager débarque dans l'entrepôt logistique. Afin de mieux asseoir son autorité et de contrôler chaque minute de temps des salariés il utilise Trello. Le matin les salariés doivent s'y connecter pour consulter les tâches qui leurs sont assignées. Seul le manager peut agir sur l'outil, les salariés ne pouvant que regarder les tâches qui leurs sont attribuées. Tout le mone peut voir ce que les autres font ce qui est générateur de jalousie, de conflit et de sentiment de surveillance permanent.🐐 Trello le bouc émissaire :
Dans une grande entreprise coopérative, Trello est utilisé pour se répartir les tâches sauf que tout le monde ne prend pas le temps d'y aller. Michel n'a pas réussir à s'inscrire puisque les mails vont dans les spams. Yves trouve que le fond d'écran vert c'est pas super génial niveau karma spectral. Au final rien ne va plus mais c'est la faute de l'outil. Pas la faute de l'incapacité du collectif à accompagner Michel sur sa boite mail. Pas celle de l'incapacité du collectif à valider leurs besoins et à faire des concessions sur le fond d'écran. Ni de l'incapacité du collectif à poursuivre l'usage de son tableau blanc mis à jour à chaque pause café, parce que franchement c'est pas assez chouettos quand on fait dans l'innovation sociale coopérative et disruptive....:-)1. Impliquer : du bon usage du Français
1. Impliquer : du bon usage du Français
Résumé
On implique jamais les autres, on fait en sorte qu'ils le fassent eux-même
Bloc de connaissance concerné
- Implication : les mentras de l'animateur
Description
En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne
- 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
- 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
- soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
- soit elle s'implique
Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne
1. La notion classique des Communs
1. La notion classique des Communs
Résumé
Un récit historique de la notion "classique" des Communs
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
Voici ci dessous un article partagé sous licence CC BY SA par Anne Lechêne.
Voici une histoire vraie, qui commence au Moyen-Âge et est directement reliée à l’essor d’Internet et du logiciel libre : l’histoire méconnue des communs. Elle fut exhumée en 1990 par Elinor Ostrom des poubelles de l’Histoire où l’avait projetée un certain biologiste Garrett Hardin par un article de 1968 : « The Tragedy of The Commons ».
Les paysans usaient ainsi d’un droit coutumier d’usage sur ces biens communaux, sans avoir à payer une contrepartie à la communauté ou au seigneur, contrairement à d’autres droits seigneuriaux comme l’usage du four à pain ou du moulin. Avec le droit de pacage et le droit de glanage, le droit d’usage des communaux procurait une certaine sécurité aux familles paysannes, pour leurs besoins fondamentaux de la vie courante.
Cette organisation traditionnelle fut remise en question à partir du 12e siècle, et surtout entre le 15e et le 18e siècle, avec le développement en Angleterre de la production et du commerce mondial de la laine. Les riches propriétaires fonciers cherchèrent à agrandir les surfaces de pâturages nécessaires à l’élevage des moutons pour la laine. Les terrains communaux furent clôturés et rendus aux moutons, tandis que les familles paysannes tombaient dans la précarité. C’est ce que les historiens ont appelé le mouvement des Enclosures. Au fil des 17e et 18e siècles, la Chambre des Communes, le Parlement anglais, mettait fin aux droits d’usage et démantelait les Communaux par les Enclosure Acts.
C’est tout un « sens de l’Histoire » favorable au libéralisme économique qui est mis en scène, avec ce premier acte d’enclosure de ressources naturelles, précédemment gérées au bénéfice de la communauté de façon coutumière. Une contre-histoire de ces évènements coexiste cependant. Dès 1516 Thomas More écrivait dans Utopia : « Vos moutons, que vous dites d'un naturel doux et d'un tempérament docile, dévorent pourtant les hommes … ». Mais durant plusieurs siècles, cette autre petite musique ne fera pas grand bruit.
Dans cet article, Garrett Hardin pense avoir démontré que l’humanité est incapable de gérer un bien comme un commun. Prenant l’exemple d’un pâturage laissé en libre accès, il affirme que des bergers cherchant à maximiser leur bénéfice suivent toujours leur intérêt - qui est d’amener paître davantage de moutons sur le champ. Au final, l’exploitation en commun de la ressource ne peut selon lui conduire qu’à sa destruction. Et l’auteur de conclure que seule l’appropriation, qu’elle soit le fait du marché (propriété privée) ou de l’État (propriété publique), peut garantir à long terme la préservation des ressources. C'est ce que Garrett Hardin nomme « la tragédie des communs », qui permettrait ainsi d’expliquer les problèmes de pollution et l'épuisement des ressources naturelles communes.
L’article devient rapidement une référence tant pour les économistes que pour les écologistes, contribuant à justifier dans la deuxième partie du 20e siècle la gestion directe soit par le marché, soit par les États, de l’eau, de la mer, des forêts ou des espaces naturels des peuples indigènes. Mais l’article relance aussi l’intérêt des chercheurs sur le sujet de la gestion des ressources naturelles et du risque de leur épuisement. Et arrive le moment où la théorie de Hardin est remise en question.
Dans son ouvrage Governing The Commons, publié en 1990, Elinor Ostrom met en évidence un ensemble de principes à respecter par la communauté pour y parvenir. La liste de ces 8 critères est aujourd’hui aussi célèbre que l’avait été l’article de Hardin. Ils définissent les conditions de mise en place d’une gouvernance ouverte :
À l’opposé des théories abstraites et uniformes sur le comportement d’homo œconomicus, les 8 principes d’Elinor Ostrom mettent en valeur la créativité et la résilience des groupes humains pour se doter de systèmes de gouvernance de leurs biens communs. Une bonne nouvelle pour la planète et ses ressources que l’on découvre limitées, et déjà fortement surexploitées, à la même période.
Voici ci dessous un article partagé sous licence CC BY SA par Anne Lechêne.
Voici une histoire vraie, qui commence au Moyen-Âge et est directement reliée à l’essor d’Internet et du logiciel libre : l’histoire méconnue des communs. Elle fut exhumée en 1990 par Elinor Ostrom des poubelles de l’Histoire où l’avait projetée un certain biologiste Garrett Hardin par un article de 1968 : « The Tragedy of The Commons ».
Histoire et contre-histoire du mouvement des Enclosures
L’histoire se passe au Moyen-Âge, dans les campagnes d’Angleterre, où les paysans avaient depuis des temps immémoriaux le droit de couper du bois, des genêts, de récolter du miel ou de mener paître leurs animaux sur des terrains communaux. Ces terrains – landes, forêts, garrigues et autres prés communaux – gérés en commun, n’étaient pas délimités par des clôtures et n’appartenaient à personne en particulier.Les paysans usaient ainsi d’un droit coutumier d’usage sur ces biens communaux, sans avoir à payer une contrepartie à la communauté ou au seigneur, contrairement à d’autres droits seigneuriaux comme l’usage du four à pain ou du moulin. Avec le droit de pacage et le droit de glanage, le droit d’usage des communaux procurait une certaine sécurité aux familles paysannes, pour leurs besoins fondamentaux de la vie courante.
Cette organisation traditionnelle fut remise en question à partir du 12e siècle, et surtout entre le 15e et le 18e siècle, avec le développement en Angleterre de la production et du commerce mondial de la laine. Les riches propriétaires fonciers cherchèrent à agrandir les surfaces de pâturages nécessaires à l’élevage des moutons pour la laine. Les terrains communaux furent clôturés et rendus aux moutons, tandis que les familles paysannes tombaient dans la précarité. C’est ce que les historiens ont appelé le mouvement des Enclosures. Au fil des 17e et 18e siècles, la Chambre des Communes, le Parlement anglais, mettait fin aux droits d’usage et démantelait les Communaux par les Enclosure Acts.
C’est tout un « sens de l’Histoire » favorable au libéralisme économique qui est mis en scène, avec ce premier acte d’enclosure de ressources naturelles, précédemment gérées au bénéfice de la communauté de façon coutumière. Une contre-histoire de ces évènements coexiste cependant. Dès 1516 Thomas More écrivait dans Utopia : « Vos moutons, que vous dites d'un naturel doux et d'un tempérament docile, dévorent pourtant les hommes … ». Mais durant plusieurs siècles, cette autre petite musique ne fera pas grand bruit.
The Tragedy of the Commons
Les moutons s’invitent à nouveau dans la littérature sur les communs, comme personnages d’une fable philosophico-économique de Garret Hardin, dans un célèbre article paru dans la revue Science en 1968, intitulé « The Tragedy of The Commons ».Dans cet article, Garrett Hardin pense avoir démontré que l’humanité est incapable de gérer un bien comme un commun. Prenant l’exemple d’un pâturage laissé en libre accès, il affirme que des bergers cherchant à maximiser leur bénéfice suivent toujours leur intérêt - qui est d’amener paître davantage de moutons sur le champ. Au final, l’exploitation en commun de la ressource ne peut selon lui conduire qu’à sa destruction. Et l’auteur de conclure que seule l’appropriation, qu’elle soit le fait du marché (propriété privée) ou de l’État (propriété publique), peut garantir à long terme la préservation des ressources. C'est ce que Garrett Hardin nomme « la tragédie des communs », qui permettrait ainsi d’expliquer les problèmes de pollution et l'épuisement des ressources naturelles communes.
L’article devient rapidement une référence tant pour les économistes que pour les écologistes, contribuant à justifier dans la deuxième partie du 20e siècle la gestion directe soit par le marché, soit par les États, de l’eau, de la mer, des forêts ou des espaces naturels des peuples indigènes. Mais l’article relance aussi l’intérêt des chercheurs sur le sujet de la gestion des ressources naturelles et du risque de leur épuisement. Et arrive le moment où la théorie de Hardin est remise en question.
Elinor Ostrom et les 8 principes de gouvernance des communs
Elinor Ostrom, économiste et politologue américaine, reprend à la base la question de la gestion des biens communs avec des observations empiriques. Ses études de terrain, menées sur plusieurs continents, lui permettent de constater que des communautés humaines sont capables de gérer des ressources communes telles que des pêcheries, des systèmes d’irrigation, des nappes phréatiques, des forêts ou des pâturages, de façon plus efficace pour l’exploitation comme pour la préservation à long terme de la ressource.Dans son ouvrage Governing The Commons, publié en 1990, Elinor Ostrom met en évidence un ensemble de principes à respecter par la communauté pour y parvenir. La liste de ces 8 critères est aujourd’hui aussi célèbre que l’avait été l’article de Hardin. Ils définissent les conditions de mise en place d’une gouvernance ouverte :
- des groupes aux frontières définies ;
- des règles régissant l’usage des biens collectifs qui répondent aux spécificités et besoins locaux ;
- la capacité des individus concernés à les modifier ;
- le respect de ces règles par les autorités extérieures ;
- le contrôle du respect des règles par la communauté qui dispose d’un système de sanctions graduées ;
- l’accès à des mécanismes de résolution des conflits peu coûteux ;
- la résolution des conflits et activités de gouvernance organisées en strates différentes et imbriquées.
À l’opposé des théories abstraites et uniformes sur le comportement d’homo œconomicus, les 8 principes d’Elinor Ostrom mettent en valeur la créativité et la résilience des groupes humains pour se doter de systèmes de gouvernance de leurs biens communs. Une bonne nouvelle pour la planète et ses ressources que l’on découvre limitées, et déjà fortement surexploitées, à la même période.
2. Convivialité : l'outil qui collabore n'existe pas
2. Convivialité : l'outil qui collabore n'existe pas
Résumé
Quelques éléments de compréhension autour de la notion de convivialité des outils
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Par exemple, l'automobile est un outils non convivial car elle crée des distances qui excluent des déplacements non motorisés, refaçonne les villes au détriment des piétons et cyclistes et n'est pas réparable par ses utilisateurs à la différence de la bicyclette « un outil parfait qui permet à l’homme d’utiliser au mieux son énergie métabolique pour se mouvoir : ainsi outillé, l’homme dépasse le rendement de toutes les machines et celui de tous les animaux ». Pour éviter cet écueil, il propose de penser et de créer un outils selon 3 critères :
C'est à dire :
Des méthodes au service du collectif : attentions à des modalités d'animation trop contraignantes, ou soumises à un droit de marque (holacratie,...) qui risquent de peser sur le groupe et de ne pas lui permettre d'assurer lui-même la mise en œuvre et l'évolution de sa propre animation
En savoir plus sur la convivialité :
Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille.
Pour résumer nous tentons, plutôt que d'adopter des postures morales à priori, de choisir, d'utiliser ou de développer des outils selon leur efficience et les critères éthiques propres à chaque groupe.
Comment traduire dans le choix de nos outils l'intention sous tend l'action des collectifs ?
Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : comme un espace fertile de libre accueil et de circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !
L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).
Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.
Les outils conviviaux d'Yvan Illitch
Par exemple, l'automobile est un outils non convivial car elle crée des distances qui excluent des déplacements non motorisés, refaçonne les villes au détriment des piétons et cyclistes et n'est pas réparable par ses utilisateurs à la différence de la bicyclette « un outil parfait qui permet à l’homme d’utiliser au mieux son énergie métabolique pour se mouvoir : ainsi outillé, l’homme dépasse le rendement de toutes les machines et celui de tous les animaux ». Pour éviter cet écueil, il propose de penser et de créer un outils selon 3 critères :
- Il doit être générateur d'efficience sans dégrader l'autonomie personnelle
- Il ne doit susciter ni esclaves ni maîtres
- Il doit élargir le rayon d'action personnel
Des outils libres qui rendent libres les individus
Attention aux outils numériques libres qui rendent dépendant des webmasters et aux outils gratuits qui font de vous des produits, coté outils numériques nous viserons donc :
- des outils très faciles à utiliser
- des outils très faciles à ré-utiliser - autant que l'on souhaite - aussi peu que l'on souhaite
- des outils qui tiennent dans le temps
- des outils qui permettent d'en sortir et d'en sortir les données
- des outils qui fonctionnent sous tous les systèmes (ordinateurs sous différentes distributions, téléphone, tablettes, ....)
Des méthodes au service du collectif : attentions à des modalités d'animation trop contraignantes, ou soumises à un droit de marque (holacratie,...) qui risquent de peser sur le groupe et de ne pas lui permettre d'assurer lui-même la mise en œuvre et l'évolution de sa propre animation
En savoir plus sur la convivialité :
Pour aller plus loin :
- Outil convivial sur Wikipédia
- Illich Ivan, La convivialité [en ligne], Points (Paris), ISSN 0768-0481 ; 65 Points. Civilisation, Paris, Éd. du Seuil, 1990
Faire le deuil de l'outil qui collabore
L'outil collaboratif n'existe pas... En effet, un outil ne collabore pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer, qui apprend à le faire et qui finalement choisit ses en outils. Seulement alors, les outils deviennent collaboratifs, mais ne le sont jamais par essence.Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille.
Des outils qui libèrent...
Pour résumer nous tentons, plutôt que d'adopter des postures morales à priori, de choisir, d'utiliser ou de développer des outils selon leur efficience et les critères éthiques propres à chaque groupe.
Comment traduire dans le choix de nos outils l'intention sous tend l'action des collectifs ?
... Et s'inscrivent dans une architecture conviviale
La question des outils peut être adaptée à la façon dont est pensé un projet en lui-même.Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : comme un espace fertile de libre accueil et de circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !
L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).
Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.
A propos de la place du numérique dans nos projet
Ce beau mantra nous vient de notre collègue belge, Gatien Bataille, que vous retrouverez dans la vidéo ci dessous.2. Internet et les communs de la connaissance
2. Internet et les communs de la connaissance
Résumé
Ou comment le oueb a permis un renouveau des communs
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
copier pour cout zero
une machine à copier
Amène la notion de communs de la connaissance
-> esprit d'origine = copier c'est pas voler
Avec le réseau Internet, le mouvement des communs rencontre un nouvel objet à intégrer à son nouveau cadre théorique. Réseau distribué, dont les protocoles, les règles et les normes sont discutés par un collectif d’ingénieurs qui sont aussi producteurs du réseau, Internet est rapidement reconnu comme un commun. La question de la neutralité du net, un combat très en vue aujourd’hui, pose clairement la réalité du risque d’enclosure, tout comme l’apparition en deux décennies des firmes géantes du Net.
La communauté du logiciel libre ou open source, face aux géants de l’informatique et des logiciels propriétaires, promeut et illustre avec éclat qu’il est possible de créer et de gérer des communs numériques de façon efficiente. Choisir d’ouvrir le code à qui veut, pour le modifier ou l’améliorer, se révèle une idée d’une puissance fantastique, pour mobiliser la créativité d’une communauté de développeurs rassemblés autour de la vision partagée d’une liberté à défendre. Ces expériences de collaboration à très grande échelle et à distance, avec des machines en réseau, changent l’horizon de l’organisation du travail collaboratif humain et deviennent une source d’inspiration pour d’autres secteurs d’activité.
Les transformations de l’économie de la connaissance, sous l’effet de la digitalisation, ont donné lieu à des concrétisations inspirées par la culture du libre et des communs : ainsi le mouvement de l’Open Access ou libre accès, pour les publications universitaires et l’approche des licences libres (Creative Commons) face au droit d’auteur et au copyright.
Les années 2010 voient le triomphe des plateformes (Facebook, Amazon, Uber ou AirBnB ) dont le modèle économique « winner takes all » pousse à grande vitesse à l’apparition d’acteurs dominants qui captent la création de valeur. Il n’existe pas de loi anti-trust dans le droit international pour réguler la chose. Mais la culture du libre et des communs s’intéresse aussi aux économies de plateformes, en repensant les modes de gouvernance et en substituant à la logique de plateforme une logique de réseau collaboratif. Ainsi des initiatives comme Framasoft ou Outils-Réseaux [et plus récemment Outils Libres de Colibris, ndlr], qui visent à renforcer l’autonomie des individus face aux grands acteurs oligopolistiques, avec des outils créatifs et innovants comme les wikis* ou les chatons.
C’est donc un foisonnement d’initiatives, de différentes communautés d’acteurs du champ de la connaissance et des réseaux qui poursuit l’extension du domaine des communs aux services numériques.
Très récemment en France, le Conseil National du Numérique (CNNum) a remis un rapport « Ambition numérique » au Premier Miniprout, dans le cadre de la préparation de la loi de 2016 pour une République numérique. Il recommande de « promouvoir le développement des communs dans la société ». Une nouvelle petite musique s’élève aux portes de la puissance publique…
Des années 1990 aux années 2010, le renouveau de la théorie des communs sous l’impulsion d’Elinor Ostrom, couplé à l’émergence de phénomènes planétaires majeurs – un début de prise de conscience de la destruction des ressources naturelles, et la montée en puissance de communs numériques aux côtés d’acteurs surpuissants, ont mis ces questions sur le devant de la scène.
La malédiction des communs est bel et bien levée. Il était temps… Ainsi se découvrent une autre histoire à écrire, nécessairement en commun, et d’autres chemins sous nos pieds, pour protéger et gérer les ressources naturelles et immatérielles que nous avons et créons en commun.
Internet& numérique : vers des connaissance accessibles à toute l'humanité ?
imprimerie -> numérique -> internetcopier pour cout zero
une machine à copier
Amène la notion de communs de la connaissance
-> esprit d'origine = copier c'est pas voler
Extension numérique du domaine des communs
Article à l'origine proposé sur le blog des colibri par Anne Lechêne (il s'agit ici de la fin de son article "l'histoire méconnue des communs")Avec le réseau Internet, le mouvement des communs rencontre un nouvel objet à intégrer à son nouveau cadre théorique. Réseau distribué, dont les protocoles, les règles et les normes sont discutés par un collectif d’ingénieurs qui sont aussi producteurs du réseau, Internet est rapidement reconnu comme un commun. La question de la neutralité du net, un combat très en vue aujourd’hui, pose clairement la réalité du risque d’enclosure, tout comme l’apparition en deux décennies des firmes géantes du Net.
La communauté du logiciel libre ou open source, face aux géants de l’informatique et des logiciels propriétaires, promeut et illustre avec éclat qu’il est possible de créer et de gérer des communs numériques de façon efficiente. Choisir d’ouvrir le code à qui veut, pour le modifier ou l’améliorer, se révèle une idée d’une puissance fantastique, pour mobiliser la créativité d’une communauté de développeurs rassemblés autour de la vision partagée d’une liberté à défendre. Ces expériences de collaboration à très grande échelle et à distance, avec des machines en réseau, changent l’horizon de l’organisation du travail collaboratif humain et deviennent une source d’inspiration pour d’autres secteurs d’activité.
Les transformations de l’économie de la connaissance, sous l’effet de la digitalisation, ont donné lieu à des concrétisations inspirées par la culture du libre et des communs : ainsi le mouvement de l’Open Access ou libre accès, pour les publications universitaires et l’approche des licences libres (Creative Commons) face au droit d’auteur et au copyright.
Les années 2010 voient le triomphe des plateformes (Facebook, Amazon, Uber ou AirBnB ) dont le modèle économique « winner takes all » pousse à grande vitesse à l’apparition d’acteurs dominants qui captent la création de valeur. Il n’existe pas de loi anti-trust dans le droit international pour réguler la chose. Mais la culture du libre et des communs s’intéresse aussi aux économies de plateformes, en repensant les modes de gouvernance et en substituant à la logique de plateforme une logique de réseau collaboratif. Ainsi des initiatives comme Framasoft ou Outils-Réseaux [et plus récemment Outils Libres de Colibris, ndlr], qui visent à renforcer l’autonomie des individus face aux grands acteurs oligopolistiques, avec des outils créatifs et innovants comme les wikis* ou les chatons.
C’est donc un foisonnement d’initiatives, de différentes communautés d’acteurs du champ de la connaissance et des réseaux qui poursuit l’extension du domaine des communs aux services numériques.
Très récemment en France, le Conseil National du Numérique (CNNum) a remis un rapport « Ambition numérique » au Premier Miniprout, dans le cadre de la préparation de la loi de 2016 pour une République numérique. Il recommande de « promouvoir le développement des communs dans la société ». Une nouvelle petite musique s’élève aux portes de la puissance publique…
Des années 1990 aux années 2010, le renouveau de la théorie des communs sous l’impulsion d’Elinor Ostrom, couplé à l’émergence de phénomènes planétaires majeurs – un début de prise de conscience de la destruction des ressources naturelles, et la montée en puissance de communs numériques aux côtés d’acteurs surpuissants, ont mis ces questions sur le devant de la scène.
La malédiction des communs est bel et bien levée. Il était temps… Ainsi se découvrent une autre histoire à écrire, nécessairement en commun, et d’autres chemins sous nos pieds, pour protéger et gérer les ressources naturelles et immatérielles que nous avons et créons en commun.
2. Les types de membres et les ratios d'implication
2. Les types de membres et les ratios d'implication
Résumé
Pro-actifs, réactifs, inactifs, radio-actifs... tour d'horizon des types de membres d'un groupe
Bloc de connaissance concerné
- Implication : les mentras de l'animateur
Description
Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs
Vu de notre place d'animateur, la difficulté est qu'on ne peut pas faire la différence entre les observateurs et les inactifs, puisque ni l'un ni l'autre ne donne signe de vie. Par contre, en facilitant son implication, on pourra permettre à un observateur de basculer dans l'action et de devenir réactif.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Il s'agira donc de veiller à ne pas exclure des échanges les observateurs ou inactifs et de bien intégrer le fait que les inactifs d'un jour sont potentiellement les pro-actifs de demain. Nos rôles au sein d'un collectif au fil du temps évoluent sans cesse en fonction de facteurs potentiellement extérieur au groupe. L'enjeu pour l'animateurice est alors de mettre en place des choses pour nourrir chacun de ces types de membres ce qui peut aller du soutien opérationnel aux proactifs, à l'information des observateurs jusqu'à l'accompagnement de la désimplication de personnes actives jusqu'alors.
Pour aller plus loin, voici une vidéo courte et synthétique :
Contenu CC-By-SA, auteur Jean-Michel CORNU (source), modifications par Nicolas GEIGER & Romain lalande.
- Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
- Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
- Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
- D'autres sont inactifs.
Vu de notre place d'animateur, la difficulté est qu'on ne peut pas faire la différence entre les observateurs et les inactifs, puisque ni l'un ni l'autre ne donne signe de vie. Par contre, en facilitant son implication, on pourra permettre à un observateur de basculer dans l'action et de devenir réactif.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Il s'agira donc de veiller à ne pas exclure des échanges les observateurs ou inactifs et de bien intégrer le fait que les inactifs d'un jour sont potentiellement les pro-actifs de demain. Nos rôles au sein d'un collectif au fil du temps évoluent sans cesse en fonction de facteurs potentiellement extérieur au groupe. L'enjeu pour l'animateurice est alors de mettre en place des choses pour nourrir chacun de ces types de membres ce qui peut aller du soutien opérationnel aux proactifs, à l'information des observateurs jusqu'à l'accompagnement de la désimplication de personnes actives jusqu'alors.
Pour aller plus loin, voici une vidéo courte et synthétique :
Contenu CC-By-SA, auteur Jean-Michel CORNU (source), modifications par Nicolas GEIGER & Romain lalande.
3 conseils pour mettre en place des outils numériques dans un groupe
3 conseils pour mettre en place des outils numériques dans un groupe
En une phrase
Commencer par soi-même ; commencer simple ; commencer en présence
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (à distance)
Description
Des outils numériques imposés ou inadaptés sont au mieux inefficaces, voire parfois nuisible au groupe.
Nous vous proposons ces 3 règles de bon sens lorsque vous voulez utiliser de nouveaux outils pour "faciliter" le travail collectif :
1/ Commencer par soi : assurez-vous d'être vous-même à l'aise avec l'outil, de pouvoir facilement le présenter et d'être capable d'aiguiller une personne à distance qui appelerait "je suis paumé avec ton outil, tu peux m'aider à ..."
2/ Commencer simple : privilégiez des outils les plus simples possibles. Questionnez-vous 2 fois avant de mettre un identifiant/mot de passe (cela suffit à perdre un bon nombre de personne).
3/ Commencer en présence : profitez des temps de réunions pour présenter l'outil et le faire tester concrètement. Si il y a besoin de créer un compte, faites-le ensemble. C'est un peu fastidieux mais c'est la garantie de lever d'éventuels obstacles techniques (beaucoup plus durs à lever une fois que chacun est reparti chez soi).
Nous vous proposons ces 3 règles de bon sens lorsque vous voulez utiliser de nouveaux outils pour "faciliter" le travail collectif :
1/ Commencer par soi : assurez-vous d'être vous-même à l'aise avec l'outil, de pouvoir facilement le présenter et d'être capable d'aiguiller une personne à distance qui appelerait "je suis paumé avec ton outil, tu peux m'aider à ..."
2/ Commencer simple : privilégiez des outils les plus simples possibles. Questionnez-vous 2 fois avant de mettre un identifiant/mot de passe (cela suffit à perdre un bon nombre de personne).
3/ Commencer en présence : profitez des temps de réunions pour présenter l'outil et le faire tester concrètement. Si il y a besoin de créer un compte, faites-le ensemble. C'est un peu fastidieux mais c'est la garantie de lever d'éventuels obstacles techniques (beaucoup plus durs à lever une fois que chacun est reparti chez soi).
3. Le cycle de vie des outils
3. Le cycle de vie des outils
Résumé
Quelques éléments structurants pour prendre en compte le cycle de vie des outils
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Schéma : Le cycle de vie d'un outil qui fonctionne
/!\ Vous avez déjà plein d'outils ? Ne reprenez pas à zero ! Nous décrivons ici un cycle de vie idéal de l'outil au sein d'un collectif, mais mettons nous d'accord, ce n'est -quasiment- jamais ce qui se fait en réalité. Dans le cas très probable où vous avez déjà des outils, prenez ces étapes comme un cycle continu que vous pouvez prendre à l'étape qui vous semblera pertinente. Souvent, l'étape adaptée sera la dernière : "🚦 Remettre en cause et faire évoluer".
De nombreuses limites sont à prendre en compte lorsqu'il est question d'outils, certaines sont propres aux outils numériques (accélération du temps, trouble de l'attention, surveillance et données usage de données personnelles, in-équité d'usage induite par le niveau de pratique, impact écologique ...) ou communes à tous les outils (induire des comportements plutôt que de se placer au service de ses besoins, camoufler des dysfonctionnements propres au collectif,...).
Vous souvenez-vous d'un outil qui a changé positivement votre travail en collectif ? Si c'est le cas, vous êtes sûrement passé par différentes étapes. En effet, quelques bonnes habitudes suffisent à assurer un cycle de vie vertueux de l'outil au sein d'un groupe. Nous verrons donc ici comment s'assurer que l'outil se contente de nous faciliter la vie sans provoquer d'effets de bord indésirables.
Vous souvenez-vous d'un outil qui a changé positivement votre travail en collectif ? Si c'est le cas, vous êtes sûrement passé par différentes étapes. En effet, quelques bonnes habitudes suffisent à assurer un cycle de vie vertueux de l'outil au sein d'un groupe. Nous verrons donc ici comment s'assurer que l'outil se contente de nous faciliter la vie sans provoquer d'effets de bord indésirables.
Schéma : Le cycle de vie d'un outil qui fonctionne
- 🎯 Identifier les frustrations individuelles et les besoins collectifs
- 🛠️ Choisir l'outil adapté à ses utilisateurices
- 🔂 Définir un cadre d'usage et l'expérimenter
- 🚦 Remettre en cause et faire évoluer
- ♻️ Fermeture ou compostage (fleche qui sort du cercle + fleche qui s'y réintègre (les deux en pointillés / couleur plus pale)
/!\ Vous avez déjà plein d'outils ? Ne reprenez pas à zero ! Nous décrivons ici un cycle de vie idéal de l'outil au sein d'un collectif, mais mettons nous d'accord, ce n'est -quasiment- jamais ce qui se fait en réalité. Dans le cas très probable où vous avez déjà des outils, prenez ces étapes comme un cycle continu que vous pouvez prendre à l'étape qui vous semblera pertinente. Souvent, l'étape adaptée sera la dernière : "🚦 Remettre en cause et faire évoluer".
3. Motivations, freins, seuil d'implication
3. Motivations, freins, seuil d'implication
Résumé
3 axes : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acte
Bloc de connaissance concerné
- Implication : les mentras de l'animateur
Description
Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
2- Les freins principaux à l'implication sont :
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
- La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
- il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
- l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
- L'utilité du groupe, sa raison d'être
- L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
- Le sentiment du travail bien fait
- Le plaisir, le fun
- Le retour sur investissement
2- Les freins principaux à l'implication sont :
- Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Pour cela on peut travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe)
- Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
- La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
- Montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
- Poser ses propres limites
- Faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmet rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
- Outils trop complexes
- Sujets trop complexes
- Pas assez de temps
- Perte de légitimité, ou de pouvoir
- Manque de convivialité, temps trop "sérieux"
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
- en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
- en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !
3. Toutes autrices : comprendre le droit d'auteur
3. Toutes autrices : comprendre le droit d'auteur
Résumé
Comprendre les bases juridiques autour du droit d'auteurs
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
Le droit d'auteur s'appliquant à tout créateur d'une oeuvre de l'esprit, il s'applique à de nombreuse de nos production (exemple.....).
Ce dont il n'est ps question : droits voisins / propriété industrielle.
Ce qui nous concerne : la propriété littéraire et artistique.
Pour résumer : si je ne dis rien, personne ne peut rien faire avec. Il faut que je fasse un contrat de cession de certains droit d'usage pour autoriser d'autres à en faire usage.
Partager est une chose essentielle dans toute démarche coopérative, encore faut-il le faire dans le respect de certaines règles. La page sur les biens communs numériques (ou comment autoriser le partage) s'appuiera sur les notions de la présente page.
Principes clés à retenir :
Notion d’œuvre (par essence, toute création est une œuvre). Il existe deux critères principaux pour définir une œuvre :
Seront considérées comme œuvres : tous textes (articles, livres, œuvres théâtrales,...), enregistrements (conférences, compositions musicales, œuvres cinématographiques, ...), créations graphiques (peintures, dessins, photographies, illustrations, cartes géographiques, plans, croquis, ...), bases de données (*), logiciels, etc...
(*) dans le cas de bases de données (listes ou collections d'informations organisées), c'est la structure de la base qui est protégée.
Des limites :
Les points essentiels à retenir :
Considérez d'une manière générale que toute création originale de votre part (texte, photo, vidéo, ...) est une création sur laquelle vous avez des droits en tant qu'auteur.
L'article L.122-5 3° du Code de la propriété intellectuelle prévoit qu'une œuvre, déjà divulguée, peut être utilisée sans l'autorisation de son auteur lorsqu'il s'agit d' « analyses ou courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées ». Il s'agit, donc, d'une des exceptions au monopole d'exploitation de l'auteur d'une œuvre de l'esprit.
Concrètement un court paragraphe d'un article, d'un livre (...) peut être cité dans un document que vous réalisez, à condition d'en citer l'auteur et de retranscrire de manière exacte le (court) texte récupéré.
D'une manière générale, considérez qu'il n'y a pas de droit de citation concernant les images et la musique
L'article L 113.2 du Code français de la PI reconnaît trois types d'œuvres collectives :
Titulaires du droit d'auteur (Articles L 113.3, 4 et 5 du code français de la propriété intellectuelle):
Ce dont il n'est ps question : droits voisins / propriété industrielle.
Ce qui nous concerne : la propriété littéraire et artistique.
Pour résumer : si je ne dis rien, personne ne peut rien faire avec. Il faut que je fasse un contrat de cession de certains droit d'usage pour autoriser d'autres à en faire usage.
La propriété intellectuelle
La problématique des droits liés à la propriété intellectuelle est au cœur du monde numérique. Ce cours a vocation à en exposer les principes fondamentaux qui sont à connaître dans le cadre des projets coopératifs où les notions de circulation et diffusion d'information, de partage de documents sont au centre des pratiques.Partager est une chose essentielle dans toute démarche coopérative, encore faut-il le faire dans le respect de certaines règles. La page sur les biens communs numériques (ou comment autoriser le partage) s'appuiera sur les notions de la présente page.
La propriété intellectuelle, une notion qui nous concerne tous !
La propriété intellectuelle recouvre des éléments divers que l'on peut classer dans deux domaines séparés.La propriété littéraire et artistique
La propriété littéraire et artistique est la partie de la propriété intellectuelle qui va concerner nos activités numériques coopératives (ou non coopératives par ailleurs...). Elle repose principalement sur :- le droit d'auteur : protection des œuvres de l'esprit de toutes natures (texte, musique, théâtre, œuvre graphique, plan...). Les titres des œuvres sont aussi protégés, sous réserve d'originalité. Dans l'Union européenne le droit d'auteur court pendant 70 ans après la mort de l'auteur (cadre général). Au delà l’œuvre d'un auteur rentre dans le domaine public.
- les droits voisins : relatifs aux interprètes et producteurs (musicien ou chanteur interprétant une œuvre qu'il n'a pas créé, producteur de disque,...)
Principes clés à retenir :
- toute création tombant sous le droit d'auteur ne peut être ré-utilisée sans l'accord explicite de son auteur ou de ses ayants droits (pendant 70 ans après la mort de l'auteur)
- au delà des 70 ans, l’œuvre est réutilisable (bien que les ayants droit conservent un droit de regard lié au droit moral (voir plus bas)
- la notion de libre de droit n'est pas valide en soi en droit français
Notion d’œuvre (par essence, toute création est une œuvre). Il existe deux critères principaux pour définir une œuvre :
- une démarche de création intellectuelle est nécessaire
- le résultat obtenu doit revêtir une forme perceptible par les sens
Seront considérées comme œuvres : tous textes (articles, livres, œuvres théâtrales,...), enregistrements (conférences, compositions musicales, œuvres cinématographiques, ...), créations graphiques (peintures, dessins, photographies, illustrations, cartes géographiques, plans, croquis, ...), bases de données (*), logiciels, etc...
(*) dans le cas de bases de données (listes ou collections d'informations organisées), c'est la structure de la base qui est protégée.
Des limites :
- l'auteur doit pouvoir prouver l'authenticité de sa création pour assurer sa protection (# usurpation)
- une œuvre doit être empreinte de la personnalité de l'auteur qui l'a réalisée. Ainsi le droit d'auteur ne s'applique pas au recensement de données objectives : descriptions naturalistes, données, bibliographie,...
- une œuvre doit faire preuve d'originalité (# plagiat)
- les idées, les principes, les concepts ne sont pas protégés par le droit d'auteur (par exemple E=mc²)
Les points essentiels à retenir :
- En France, une œuvre est protégée par la loi dès le moment de sa publication (le fait de rendre public). Sans que l'auteur n'ait la moindre démarche à faire, le droit d'auteur s'applique à son œuvre. Sur un site internet, en l'absence de mention, considérez que le contenu est sous droit d'auteur strict et donc non ré-utilisable (textes, photos, vidéos, ...)
- le copyright n'a pas de consistance légale en France, c'est une notion de droit anglo-saxon (ne mettez pas le fameux "©" sur vos sites internet...)
- L'œuvre est réputée créée, indépendamment de toute divulgation publique, du seul fait de la réalisation, même inachevée, de la conception de l'auteur. (Extrait du Code de La propriété Intellectuelle français)
Le droit d'auteur, une notion qui se scinde en deux parties
Les droits accordés aux auteurs se décomposent en deux séries de prérogatives aux régimes juridiques distincts :- le droit moral : dont la finalité est de protéger la personnalité de l’auteur exprimée au travers de son œuvre. Les droits moraux sont incessibles (on ne peut pas donner ce droit à un tiers ) et perpétuels. Ils recouvrent notamment le droit à la paternité et le droit à la divulgation de l'œuvre. Concrètement un auteur (ou ses ayants droits) a son mot à dire sur l'utilisation de son œuvre (référence : CPI, art. L. 121-1 s.)
- le droit patrimonial : permet à l’auteur d’autoriser les différents modes d’utilisation de son œuvre et de percevoir en contrepartie une rémunération. Ces droits sont cessibles, transmissibles (après le décès), saisissables (par un créancier). Concrètement un auteur (ou une tierce personne dûment autorisée) peut faire une utilisation commerciale d'une œuvre. (référence : CPI, art. L. 122-1 s.)
Conditions d’exercice de votre droit d’auteur
L’octroi de la protection légale est conférée à l’auteur du seul fait de la création d’une forme originale. Le droit d'auteur protège donc les œuvres de l'esprit sans que l'auteur n'ait à accomplir une quelconque formalité administrative de dépôt ou d'enregistrement préalable. Dans certains cadres, le dépôt de l'œuvre auprès d'une instance reconnue (SACEM par exemple pour la musique) officialise la protection de l'œuvre (au delà de la protection légale de base) en permettant d'établir l'authenticité de sa création.Considérez d'une manière générale que toute création originale de votre part (texte, photo, vidéo, ...) est une création sur laquelle vous avez des droits en tant qu'auteur.
Le droit de citation, ou comment ré-utiliser (pour partie) une œuvre sous droit d'auteur
Dans le cas où l’œuvre est un texte, il existe un droit de citation :L'article L.122-5 3° du Code de la propriété intellectuelle prévoit qu'une œuvre, déjà divulguée, peut être utilisée sans l'autorisation de son auteur lorsqu'il s'agit d' « analyses ou courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées ». Il s'agit, donc, d'une des exceptions au monopole d'exploitation de l'auteur d'une œuvre de l'esprit.
Concrètement un court paragraphe d'un article, d'un livre (...) peut être cité dans un document que vous réalisez, à condition d'en citer l'auteur et de retranscrire de manière exacte le (court) texte récupéré.
D'une manière générale, considérez qu'il n'y a pas de droit de citation concernant les images et la musique
Les œuvres collectives
Dans le cas de projets coopératifs, où des œuvres sont créées collectivement, on distingue différents cadres:L'article L 113.2 du Code français de la PI reconnaît trois types d'œuvres collectives :
- Est dite de collaboration l'œuvre à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques. Chaque contribution pouvant être identifiée. Exemple : ouvrage de compilation
- Est dite composite l'œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de l'auteur de cette dernière. Exemple : traduction d'un ouvrage
- Est dite collective l'œuvre créée sur l'initiative d'une personne physique ou morale qui l'édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant à son élaboration se fond dans l'ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu'il soit possible d'attribuer à chacun d'eux un droit distinct sur l'ensemble réalisé. Exemple : ouvrage édité par une association.
Titulaires du droit d'auteur (Articles L 113.3, 4 et 5 du code français de la propriété intellectuelle):
- L'œuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs
- L'œuvre composite est la propriété de l'auteur qui l'a réalisée, sous réserve des droits de l'auteur de l’œuvre préexistante
- L'œuvre collective est, sauf preuve contraire, la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguée
4. Les 12 travaux de l'implication et la méthode REPI
4. Les 12 travaux de l'implication et la méthode REPI
Résumé
En tant qu'animateurice, 12 attentions simples vous permettent de favoriser l'implication durablement
Bloc de connaissance concerné
- Implication : les mentras de l'animateur
Description
Format vidéo de cette fiche :
Pour prendre en compte les différents types de membres d'un groupe (actifs, proactifs,...), il faut avoir conscience que cette typologie correspond à une posture, à un niveau d'implication dans un projetspécifique : cela ne définit pas les personnes en tant que telle. La plupart des gens sont proactifs ou actifs dans certains groupes, observateurs ou inactifs dans d'autres.
Cette posture peut évoluer et il est important de permettre cette évolution et l'oxygénation de groupe. Le rôle d'un.e animateur.ice est de faciliter l'implication et donc la circulation sur cet escalier là : pouvoir monter facilement (s'impliquer plus) mais aussi descendre (diminuer son implication voir sortir du groupe).
La présence ou non d'une animation dans un groupe peut déjà en tant que telle faite évluer les ratios d'implication, et une 1ère façon de favoriser l'implication est d'augmenter la taille du groupe (si 1O% de réactifs et de proactifs, plus il y a de personnes dans un groupe plus il y a de chance d'avoir des pro-actifs et réactifs). Les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas on peut avoir tendance à ne plus leur envoyer les infos. Cela les empêche de monter sur l'escalier.
Attention à éviter l'effet contagion, c'est à dire quand une personne ose sortir et que tout le monde en profite pour le suivre. C'est qu'il y avait un problème en amont. Important de prendre soin du groupe tout au long du projet et de favoriser une circulation saine des gens au fur et à mesure.
Idem quand quelqu'un a rué dans les brancards et qu'une petite révolution arrive sans prévenir : il est important de prendre soin tout au long du projet pour prévenir et éviter la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'il est important de s'assurer que l'ensemble des 12 travaux soit réalisé... mais pas forcément par l'animateur.ice ;-)
Pour prendre en compte les différents types de membres d'un groupe (actifs, proactifs,...), il faut avoir conscience que cette typologie correspond à une posture, à un niveau d'implication dans un projetspécifique : cela ne définit pas les personnes en tant que telle. La plupart des gens sont proactifs ou actifs dans certains groupes, observateurs ou inactifs dans d'autres.
Cette posture peut évoluer et il est important de permettre cette évolution et l'oxygénation de groupe. Le rôle d'un.e animateur.ice est de faciliter l'implication et donc la circulation sur cet escalier là : pouvoir monter facilement (s'impliquer plus) mais aussi descendre (diminuer son implication voir sortir du groupe).
La présence ou non d'une animation dans un groupe peut déjà en tant que telle faite évluer les ratios d'implication, et une 1ère façon de favoriser l'implication est d'augmenter la taille du groupe (si 1O% de réactifs et de proactifs, plus il y a de personnes dans un groupe plus il y a de chance d'avoir des pro-actifs et réactifs). Les observateurices et inactif.ives sont difficiles à distinguer : comme ielles ne répondent pas on peut avoir tendance à ne plus leur envoyer les infos. Cela les empêche de monter sur l'escalier.
Les 12 travaux de l'implication
Pour favoriser l'implication, une douzaine de tâches peuvent servir d'aide-mémoire à l'animateurice :- 1. Prendre soin des réactifs car ils peuvent être les proactifs de demain. Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand". Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple en leur donnant l'occasion de s'exprimer en dehors des réunions, lors de temps moins formels, anonymement (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...) ou en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle. Le principal est de les accompagner dans leurs 1ers pas d'implicationComment faire ? prendre le temps de leur demander ce qui les motive/freine, ne pas rester qu'entre proactifs, faire particulièrement attention à leurs leviers de motivation et freins
- 2. Rencontres régulières Pour être vivant, le groupe doit nécessairement se réunir régulièrement que ce soit en présence ou à distance (apéros, AG,...). Cette régularité prouve au groupe qu'il est en vie. Cette régularité dépend des groupes, ce peut être une fois par an pour les adhérents à une association (assemblée générale), une fois par mois pour un conseil d'administration,etc. Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.
- 3. Échanges entre les rencontres pour entretenir la dynamique à distance, que ce soit par des outils numériques instatannés (mattermost, slack), asynchrone (mailing list) = outil de discussion instantané (mattermost, rocktchat, slack), etc. Celà permet également aux personnes qui n'ont pa pu être présents à la dernière rencontre de se sentir appartenir au groupe ne erait-ce que pour assister aux échanges.
- 4. Un espace de partage peut aider les observateurices à devenir réactif.ve. Ces espaces de partage peuvent prende la forme d'une garecentrale donnant accès à toutes les informations liées à la vie du collectif afind e pouvoir raccrocher les wagons en cas d'absence, doner envie de participer en consultant les comptes rendus et photos des rencontres, favoriser la prise de rôle en donnant accès à des document facilitants (textes de présentation poura aider à présenter le projet à son entourage par exmple). Pour aller plus loin, vous pouvez consulter la vidéo sur la notion de = gare centrale.
- 5. Des flux d'information entretenus et réguliers sont indispensables pour permettre à chacun de se tenir informer et, le cas échéant, d'avoir connaissance des prochaines échéances, des chantiers en cours, etc.
- 6. Accueillir les nouvelles est un incontournable pour garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vives. Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau". Un nouveau a-t-il accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ? Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où ils se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes. Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.La première impression est déterminante et se sentir accueilli est indispensable à toute implication future. Mais de façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs
- 7. Accompagner la désimplication merci pour tout ce que tu as fait, tu nous manquera... et au fait, pourquoi pars-tu ?. Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...). Mais cela se fait parfois avec des frictions : le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude; "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées". Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours sympa de remercier la personne et utile de lui demande "pourquoi". On n'y pense pas forcément mais cela est important pour oser entrer dans le collectif et riche pour les retours d'expériences. Partager clairement la possibilité de sortie et le process en fonction de son niveau d'implication (rien à faire si observateur, information et passage de relai si actif ou réactif...informer le CA ? faire un e-mail commun, célébration de départ lors d'une réunion... + désincription aux outils d'échange, etc...)
- 8. Formaliser sa raison d'être. La raison d'être du collectif doit être formalisée, partagée vis à vis de l'extérieur et requestionnée régulièrement par le collectif. Celà permettra aux personne de savoir à quoi s'attendre, potnetiellement d'avoir plus facilement envie de s'impliquer grâce à une bonne compréhension du collectif, et limitera les conflits possibles lorsque la raison d'être est floue.
- 9. Co-concevoir le cadre : la charte, les productions, la gouvernance, les projets, soivent être co-construits par ses parties prenantes. Celà permet à chacun.e de se econnaître dans le collectif, de s'y sentir légitime et de comprendre l'intention des différents cadres collectifs qui le régissent..
- 10. Rendre visible des lieux d'implication variés. Il s'agit de donner à voir les tâches à faire et les temps de rencontre, même aux personnes extérieur ou inactives, afin qu'elles puissent se projeter. Il est important de disposer d'une gradation variée de tpache, de la plus rapide à la plus longue, et de la plus simple à la plus complexe. Ainsi, chacun.e peut trouver une forme d'implication à sa mesure peu importe son niveau de qualification, de connaissance de l'association et son temps disponible. Il peut s'agir de lister les temps de réunions et leur fonction ou encore de lister les tâches, notamment les plus simples qui permettrait à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication (on peut les classer par temps nécessaire par exemple). C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP). Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.
- 11. Célébrer et remercier : cela permet de rendre visible le groupe et ses réalisation à l'ensemble de ses membres. Il s'agit de valoriser les personnes, le temps passé... et de regonfler les égos ! Il peut s'agir de temps convivaux dédiés, de panneaux répertoriant les derniers accomplissements,etc. Il s'agit au delà d'éviter que les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des choses à faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.
- 12. Identifier motivations et freins des membres. Cela vous permettra de mettre en place des choses permettantaux personnent de s'impliquer plus ou dans de meilleures conditions.
Attention à éviter l'effet contagion, c'est à dire quand une personne ose sortir et que tout le monde en profite pour le suivre. C'est qu'il y avait un problème en amont. Important de prendre soin du groupe tout au long du projet et de favoriser une circulation saine des gens au fur et à mesure.
Idem quand quelqu'un a rué dans les brancards et qu'une petite révolution arrive sans prévenir : il est important de prendre soin tout au long du projet pour prévenir et éviter la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'il est important de s'assurer que l'ensemble des 12 travaux soit réalisé... mais pas forcément par l'animateur.ice ;-)
4. Les licences libres au service de la coopération
4. Les licences libres au service de la coopération
Résumé
Pourquoi et comment utiliser des licences libres pour protéger ses contenus
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
Nous l'avons vu propriété intellectuelle : si je ne précise rien, même si je diffuse en ligne, personne n'a RIEN droit d'en faire... si je souhaite partager il faudrait alors faire un contrat de cession avec chaque personne à qui je veux autoriser. Si un contenu que je souhaite partager remporte u iun interet je risque d'ête sans cesse solliciter... et internet favorise cette diffusion... alors comment faire ?
Heureusement jusristes penchés sur cette question et mis en place des contrat-type, appellés licences. Nous allons ici prendre le cas des creative colmons très adaptées. Elle vont me permette lorsque je partage un contenu d'y faire apparaître une licence associée qui informera toute personne interessée pour réutiliser mon contenu de connaître mes condition et ce que j'autorise les autres à faire de manière automatique, sans avoir besoin de me contacter.
Heureusement jusristes penchés sur cette question et mis en place des contrat-type, appellés licences. Nous allons ici prendre le cas des creative colmons très adaptées. Elle vont me permette lorsque je partage un contenu d'y faire apparaître une licence associée qui informera toute personne interessée pour réutiliser mon contenu de connaître mes condition et ce que j'autorise les autres à faire de manière automatique, sans avoir besoin de me contacter.
4. 🎯 Identifier les frustrations individuelles et les besoins collectifs
4. 🎯 Identifier les frustrations individuelles et les besoins collectifs
Résumé
Pour s'assurer que l'outil correspond à un besoin
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Pour être utile et correspondre à une pratique réelle, l'outil doit nécessairement venir en réponse à une frustration. Le premier enjeu sera donc d'identifier les besoins individuels pour en formaliser des attentes collectives partagées par tout ou partie du collectif. Pour mettre des mots sur les frustrations des individus et rendre visible les besoins de manière exhaustive, il existe différentes méthodes qui dépendent de votre contexte.
Pour formaliser les besoins du collectif (et non plus uniquement ceux des individus) nous vous proposons de faire deux choses :
Votre collectif démarre : réalisez la cartographie des besoins
Cela consiste en l'expression par chacun.e de ses envies (quoi) en veillant à bien préciser d'où iel parle (qui) et sur la base de quel besoin (pourquoi). Ainsi, on collecte l'intégralité des besoins exprimés par chaque individu en s'astreignant à une formulation du type"En tant que... j'ai besoin de ... afin de...". Cela peut par exemple donner "En tant que membre du groupe de travail communication, j'ai besoin de collecter les information que les autres veulent partager aux adhérents afin de pouvoir réaliser une newsletter exhaustive".
Votre collectif est déjà existant mais n'a pas formalisé ses besoins
Faites un état des lieux. L'état des lieux consiste à l'inverse à partir d'usages communément répandus dans les collectif pour identifier les outils actuellement utilisés pour y répondre et exprimer ce qui serait souhaité à la place dans l'idéal (cf tableau exemple DUNAR ). Vous avez normalement déjà expérimenté cet outil dans l'exercice précédent.
Votre collectif est déjà existant et dispose d'une charte d'usage
Passez directement à la partie "Remettre en cause et faire évoluer".
Pour formaliser les besoins du collectif (et non plus uniquement ceux des individus) nous vous proposons de faire deux choses :
- Synthétiser des besoins individuels afin qu'ils correspondent à des usages collectifs ("En tant que groupe de travail communication, nous avons besoin collecter toutes les actualités des adhérents afin de mettre en œuvre notre stratégie de communication) communs à tout ou partie du collectif
- Hiérarchiser les envies d'amélioration identifiées à travers l'état des lieu ou les usages formulée à travers la cartographie des besoins
5. Favorisez-vous bien l'implication ?
5. Favorisez-vous bien l'implication ?
Résumé
Quelques questions à se poser pour analyser vos pratiques
Bloc de connaissance concerné
- Implication : les mentras de l'animateur
Description
Pour poser un regard sur votre pratique et votre rôle en tant qu'animateurice, posez vous les questions suivantes après avoir consulté la fiche "Les 12 travaux de l'implication et la méthode REPI" :
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être conservés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être consolidés ?
- Pour votre groupe, quels travaux peuvent être mis en place ?
5. Partage conscient : pourquoi (ne pas toujours) partager !
5. Partage conscient : pourquoi (ne pas toujours) partager !
Résumé
Pour éviter de devenir des aigris du partage
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
pouruqoi aprtager LAURENT
+ vidéo pourquoi partager de thomas wolff
+On est sorti de l'injonction du patage sincère
+ si quelqu'un paie c'est qu'il y a eu valeur ajoutée entre temps
+ si quelqu'un modifie et use commercialement il doit repartager (cc by sa)
Ils vont se faire de l'argent avec : c'est du vol ! Oui bah la propriété, c'est le vol ! Regardez la soupe aux caillou, si je met rien dans la soupe mais que sans moi elle n'aurait pas été faite, on voit bien que la valeur se crée à bien des endroits différents. Si je partage mes productions, je ne vais plus pouvoir en vivre ? Oui mais est-ce bien le cas déjà actuellment ? Est-ce les contenus d'un formateur qu'on achète ou sa capacité à les animer ? Est-ce une partition ou des personnes capables de les interpréter ? Et quand bien même, cela ne vaut-il pas le coup de tenter
Le bien vivre est un objet d’expérience autant que désespérance « patrick Viveret
Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer... Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. « Henri Lefebvre
+ vidéo pourquoi partager de thomas wolff
+On est sorti de l'injonction du patage sincère
Les oui mais du partage
+ vidéo audreay Audrey.Mon contenu va être dévoyé, et mon nom sera sali !
Ca va être dévoyé - oui mais le droit moral nous en préserveIls vont se faire de l'argent avec, c'est du vol et je ne pourrais plus en vivre
Histoire de la soupe aux caillou, si personne ne ait le tour des maison ça n'aura pas de valeur individuellement, j'en urais rienfait.+ si quelqu'un paie c'est qu'il y a eu valeur ajoutée entre temps
+ si quelqu'un modifie et use commercialement il doit repartager (cc by sa)
Ils vont se faire de l'argent avec : c'est du vol ! Oui bah la propriété, c'est le vol ! Regardez la soupe aux caillou, si je met rien dans la soupe mais que sans moi elle n'aurait pas été faite, on voit bien que la valeur se crée à bien des endroits différents. Si je partage mes productions, je ne vais plus pouvoir en vivre ? Oui mais est-ce bien le cas déjà actuellment ? Est-ce les contenus d'un formateur qu'on achète ou sa capacité à les animer ? Est-ce une partition ou des personnes capables de les interpréter ? Et quand bien même, cela ne vaut-il pas le coup de tenter
Mon contenu n'interesse que moi
Ca ne va intéresser personne - oui mais imaginons que vous ne fassiez pas que des choses toutes nazes, ce serait dommage d'en priver les autresPartager sans condition, une utopie... Mais c'est quand même mieux d'être gentil !
Soyons des gentils ! si vous en partagez 'intention ou la vertu de ce modèle à naître, ne peut-on pas s'autoriser à rêver ce monde et à lui donner vie pierre après pierre, en partageant partout là où ça nous est possible, et en créant des conditions favorable pour les autres quand c'est en notre pouvoir ? Des clauses de partage dans les appels d'offre, un revenu de base pour les artistes, une prestation que l'on paie plus cher pour en libérer les productions en finançant aussi leur temps de création ?Le bien vivre est un objet d’expérience autant que désespérance « patrick Viveret
Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer... Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. « Henri Lefebvre
Pour conclure - partager autant qu'on en est capable, cacher dés que nécessaire
Et en l'état actuel du monde : Cacher aussi peu que possible, mais autant que nécessaire pour quand même aller bien !5. 🔂 Définir un cadre d'usage et l'expérimenter
5. 🔂 Définir un cadre d'usage et l'expérimenter
Résumé
Comment formaliser le cadre d'usage pour répondre à vos besoins.
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Pour chaque outil choisit par votre collectif, il est indispensable d'en formaliser les modalités d'usage afin de s'assurer qu'il sera bien tuilisé dans des conditions qui permettent de répondre à votre besoin initial (souvenez-vous de l'outil pharmakon, un outil peut produire tout et son contraire) !
Pour ce faire, nous vous invitons à écrire ou co-écrire une charte collective d'usage. Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans votre contexte. Ces règles d'usage comprennent a minima :
Voici quelques lien vers des charte d'usage :
Même avec une charte d'usage, il ne vous faudra pas négliger le temps nécessaire à l'appropriation de l'outil par l'ensemble de ses utilisateurices. Certain.e.s seront en capacité de l'utiliser rapidement, mais d'autres devront pendre le temps de l'expérimenter et bénéficier d'une aide extérieur pour lever leurs freins. Ces freins peuvent d'ailleurs être un vecteur de convivialité : passer une marche d'usage se fait rarement seul.e, et soutenir ou se sentir soutenu aide à s'intégrer à un collectif, l'outil est alors une bonne excuse !
Quoi qu'il en soit gardez en tête que s'approprier un nouvel outil engage un processus de changement qu'il faudra accompagner et faciliter (lever les craintes, par exemple à travers de la formation, du parrainage en binôme, des test en collectif lors de moment présentiels lorsqu'il s'agit d'outils numériques,...). Si vous avez envie de quelques illustrations là dessus, cliquez là
Pour ce faire, nous vous invitons à écrire ou co-écrire une charte collective d'usage. Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans votre contexte. Ces règles d'usage comprennent a minima :
- Le nom de l'outil : "Trello"
- Une description de l'outil : "Trello est un outil en ligne de gestion de tâches"
- Les usages associés à cet outil : 'Nous utilisons cet outil pour organiser la répartition de nos tâches"
- Les règles d'utilisation propres au collectif : "Nous marquons en bleu les tâches urgentes, en rouge les tâches plaisantes et en vert les tâches réalisées"
- Les habilitation : "Le trello est accessible à toute l'équipe du projet, elle est administrée par Henri et c'est Henriette qui peut vous aider à le prendre en main.
Voici quelques lien vers des charte d'usage :
- la charte des outils de la coopérative Artefacts - en ligne : https://aiguillage.artefacts.coop/?LesOutils
- la charte d'usage d'un réseau - en PDF télécharger l'exemple de charte d'usage
Même avec une charte d'usage, il ne vous faudra pas négliger le temps nécessaire à l'appropriation de l'outil par l'ensemble de ses utilisateurices. Certain.e.s seront en capacité de l'utiliser rapidement, mais d'autres devront pendre le temps de l'expérimenter et bénéficier d'une aide extérieur pour lever leurs freins. Ces freins peuvent d'ailleurs être un vecteur de convivialité : passer une marche d'usage se fait rarement seul.e, et soutenir ou se sentir soutenu aide à s'intégrer à un collectif, l'outil est alors une bonne excuse !
Quoi qu'il en soit gardez en tête que s'approprier un nouvel outil engage un processus de changement qu'il faudra accompagner et faciliter (lever les craintes, par exemple à travers de la formation, du parrainage en binôme, des test en collectif lors de moment présentiels lorsqu'il s'agit d'outils numériques,...). Si vous avez envie de quelques illustrations là dessus, cliquez là
- Lien avec la [courbe du changement de Kubler-Ross](https://i.ibb.co/vm1w2SC/Screenshot-from-2020-03-11-11-51-58.png) ?
- Et les [étapes du changement de Kotter](https://www.ledigitalab.com/wp-content/uploads/2019/08/kotter.jpg) ?
- Et les [5 Doigts de la main du changement](https://i.ibb.co/gm912z5/Screenshot-from-2020-03-11-11-52-21.png) ?
6. Ils ont partagé et ça s'est bien passé (ou pas)
6. Ils ont partagé et ça s'est bien passé (ou pas)
Résumé
Quelques retour d'expériences de personnes ayant fait le choix du partage
Bloc de connaissance concerné
- Les Communs et le partage de connaissances
Description
Exemples issus du POP
Exemple internationnaux (wikipedia/OSM)
Exemple locaux
Exemple internationnaux (wikipedia/OSM)
Exemple locaux
6. 🚦 Remettre en cause et faire évoluer
6. 🚦 Remettre en cause et faire évoluer
Résumé
Modalités pour réinterroger ses usages et ses outils
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Ritualiser la remise en question : réinterroger Le cadre d'usage fixé un moment donné va nécessairement devenir obsolète avec le temps aussi, et afin de ne laisser nos fonctionnements être immobilisés par les usages du passé, il faut ritualiser des temps de remise en cause de ces règles. Il s'agira dés lors d'un processus itératif qui s'améliorera et s'adaptera en continue en s'appuyant sur chaque nouvelle expérience positive ou négative.
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo ! Il faut pas bouger d'outil tous les quatre matin mains se contraindre à ritualiser des temps spécifique, sinon c'est le bazar.
Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en place.
Quelques pistes complémentaires :
L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute
C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo ! Il faut pas bouger d'outil tous les quatre matin mains se contraindre à ritualiser des temps spécifique, sinon c'est le bazar.
Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en place.
Quelques pistes complémentaires :
- Identification des problèmes
- Tour ressentis : comment je me sens avec ces outils
- Célébration des réussites
- Relecture collective de la charte d'usage : Est-elle toujours à jour / d'actualité / véridique / en phase avec la réalité vécue ?
- Proposition d'adaptation : que peut on proposer pour résoudre ces problèmes ?
- Organiser un accompagnement par un pair pour qq qui arrive pas à utiliser ?
7. 🛠️ Choisir l'outil adapté à ses utilisateurices
7. 🛠️ Choisir l'outil adapté à ses utilisateurices
Résumé
Quelques éléments pour parvenir à choisir un outil adapté
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
Pour trouver les outils les plus adaptés aux besoins exprimés par un collectif il va désormais falloir identifier des outils existants puis en choisir collectivement un.
Ne penser que par la rencontre en ligne. Dans tous les cas, vérifier la pertinence d'une réponse numérique et explorer les alternatives sociales qui peuvent exister : quelle serait l'intérêt de mettre en place un mur de post-it en ligne si vous vous retrouvez chaque jour en présentiel dans un même lieux ? Définir les contextes de vos usages peut ainsi vous aider à vérifier la pertinence d'un outil numérique. Cela peut se faire à l'aide d'un tableau à quatre entrées permettant de situer votre besoin dans quatre espace-temps différents https://interpole.xyz/files/LOutilCollaboratifNExistePas2_ccbysa_cyrillegiquello_espacetemps_vignette_780_544_20190201093936_20190201094020.png
Choisir un outil pour toutes le occasions de la vie. Plus vous imaginerez ce que seront les besoins futurs de votre collectif, plus vous risquez de ne pas trouver chaussure à votre pied. Votre besoin n'est valable que pour un groupe donné à un moment donné aussi contentez-vous de vous assurez que l'outil choisit vous permettra d'en sortir facilement le moment venu et faites vos choix au présent.
Miser sur plusieurs chevaux. La situation qui risque bien d'arriver si vous choisissez de ne pas choisir, c'est de vous retrouver avec deux outils pour un même besoin (par exemple, si pour stocker des documents vous passez parfois par dropbox et d'autres fois par nextcloud sans que celà ne soit justifié par des besoins spécifiques). C'est également ce qui peut arriver si vous ne formalisez pas l'abandon d'un outil au moment où vous en choisissez un nouveau pour le remplacer : certaines personnes pourraient continuer à utiliser l'ancien.
Il ne faudra jamais vous appuyer seulement sur l'animateur sur le plus geek du groupe. Il vous faut absolument inclure tous les usagers (ou vous mettre à la place de chacun d'eux) pour faire votre choix sinon vous risqueriez :
Pour vous ouvrir un champs des possible afin de faire un choix nous vous conseillons :
Pour choisir parmi les outils que vous aurez identifié il va ensuite falloir négocier avec les différents profils d'utilisateurices en présence ce qui sera fonction de leurs niveau d'implication et de leurs niveau d'agilité numérique ainsi que de leurs rôles (utilisateurs quotidiens, utilisateurs occasionnels, salariés, bénévoles, webmaster, financeurs,...). Pour objectiver cette négociation il peut être utiles de se mettre d’accord des critères de comparaison qui nous servirons à jauger la pertinence des différents outils possibles en s'éloignant des préjugés préjugés
La méthode proposée par Lilian Ricaud et Mélanie Lacairouze est l'étic-o-test :
Pour analyser l’éthique d’un dispositif et avoir une vue globale des résultats, cette méthode utilise un canevas et les cartes #CRITÈRE.
Liste des cartes #CRITERE présentes dans le jeu, accessibles via ce lien : Accessibilité, Architecture décentralisée, Ergonomie, Facilité de changement, Financement responsable, Contrôle démocratique, Convivialité des outils, Données personnelles, Durabilité, Inclusivité, Interopérabilité, Intimité numériuqe, Logiciel libre, Modularité, Outil protecteur, Respect des droits humains, Sens, Sobriété, Technologie simple, Transparence des algorithms.
Sur les cartes sont précisées des questions qui vous aident à savoir comment évaluer le respect des différents critères.
La méthode complète : https://www.metacartes.cc/numerique-ethique/recettes/ethic-o-test/
🚦 ATTENTION, des pièges à éviter !
Succomber au charme du premier outil sexy venu. Si l'on vous présente un outil et qu'il vous séduit... fuyez ! Vos risquez alors de vous créer des besoins qui ne sont pas les votre, il ne faut commencer à choisir un outil qu'une fois que vous avez pris le temps de formaliser vos besoins. Le collectif peut également être tenté e choisir trop rapidement un outil sans s'assurer ni du besoin ni de l'existance d'un autre outil plus adapté, d'autant plus lorsque la proposition viendra d'un des membre qui l'aurait expérimenté dans un autre contexte, potentiellement éloigné du votre. AInsi, soyez sûr que quelque soit votre besoin, il existe au moins deux, sinon des dizaines d'outils qui sauront y répondre; il existe une solution technique pour quasiment tout usage et la technique est en effet souvent un faux problème.Ne penser que par la rencontre en ligne. Dans tous les cas, vérifier la pertinence d'une réponse numérique et explorer les alternatives sociales qui peuvent exister : quelle serait l'intérêt de mettre en place un mur de post-it en ligne si vous vous retrouvez chaque jour en présentiel dans un même lieux ? Définir les contextes de vos usages peut ainsi vous aider à vérifier la pertinence d'un outil numérique. Cela peut se faire à l'aide d'un tableau à quatre entrées permettant de situer votre besoin dans quatre espace-temps différents https://interpole.xyz/files/LOutilCollaboratifNExistePas2_ccbysa_cyrillegiquello_espacetemps_vignette_780_544_20190201093936_20190201094020.png
Choisir un outil pour toutes le occasions de la vie. Plus vous imaginerez ce que seront les besoins futurs de votre collectif, plus vous risquez de ne pas trouver chaussure à votre pied. Votre besoin n'est valable que pour un groupe donné à un moment donné aussi contentez-vous de vous assurez que l'outil choisit vous permettra d'en sortir facilement le moment venu et faites vos choix au présent.
Miser sur plusieurs chevaux. La situation qui risque bien d'arriver si vous choisissez de ne pas choisir, c'est de vous retrouver avec deux outils pour un même besoin (par exemple, si pour stocker des documents vous passez parfois par dropbox et d'autres fois par nextcloud sans que celà ne soit justifié par des besoins spécifiques). C'est également ce qui peut arriver si vous ne formalisez pas l'abandon d'un outil au moment où vous en choisissez un nouveau pour le remplacer : certaines personnes pourraient continuer à utiliser l'ancien.
Passons aux négociations
L'outil que vous choisirez, même collectivement, sera utilisé en autonomie par chaque utilisateurice. Pour se conformer à l'usage de l'outil choisit par le collectif, chacun;e devra donc bien y percevoir un intérêt que ce soit pour faciliter son propre quotidien ou pour contribuer à la fluidité du fonctionnement du groupe.Il ne faudra jamais vous appuyer seulement sur l'animateur sur le plus geek du groupe. Il vous faut absolument inclure tous les usagers (ou vous mettre à la place de chacun d'eux) pour faire votre choix sinon vous risqueriez :
- de concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
- de mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
- d'avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
Pour vous ouvrir un champs des possible afin de faire un choix nous vous conseillons :
- De faire appel à votre réseau. D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.
- De vous appuyer sur des listes d'outils en ligne. Ces inventaires d'outils sont nombreux en ligne et vous pourrez ainsi identifier plusieurs outils parmi lesquels choisir en fonction de vos propres critères?
Pour choisir parmi les outils que vous aurez identifié il va ensuite falloir négocier avec les différents profils d'utilisateurices en présence ce qui sera fonction de leurs niveau d'implication et de leurs niveau d'agilité numérique ainsi que de leurs rôles (utilisateurs quotidiens, utilisateurs occasionnels, salariés, bénévoles, webmaster, financeurs,...). Pour objectiver cette négociation il peut être utiles de se mettre d’accord des critères de comparaison qui nous servirons à jauger la pertinence des différents outils possibles en s'éloignant des préjugés préjugés
Les métacartes numérique éthique : pour identifier vos critère de choix !
Afin d'éviter d'oublier un critère qui pourrait être important pour votre collectif, nous vous invitons à faire un tour d'horizon de nombreux critères pouvant avoir un rôle dans vos choix à travers les cartes "critères" du jeu de carte "Métacartes - numérique éthique".La méthode proposée par Lilian Ricaud et Mélanie Lacairouze est l'étic-o-test :
Pour analyser l’éthique d’un dispositif et avoir une vue globale des résultats, cette méthode utilise un canevas et les cartes #CRITÈRE.
- Décider ce que l’on va évaluer. Aller sur la ressource en ligne via le QR code ou le minilien.
- Préparer une affiche selon le canevas proposé.
- Explorer les cartes #CRITÈRE, en choisir 3 à 5 selon le contexte.
- Prioriser.
- Définir le mini et le maxi de l’échelle pour chaque critère.
- Évaluer en plaçant un curseur sur chaque échelle.
Liste des cartes #CRITERE présentes dans le jeu, accessibles via ce lien : Accessibilité, Architecture décentralisée, Ergonomie, Facilité de changement, Financement responsable, Contrôle démocratique, Convivialité des outils, Données personnelles, Durabilité, Inclusivité, Interopérabilité, Intimité numériuqe, Logiciel libre, Modularité, Outil protecteur, Respect des droits humains, Sens, Sobriété, Technologie simple, Transparence des algorithms.
Sur les cartes sont précisées des questions qui vous aident à savoir comment évaluer le respect des différents critères.
La méthode complète : https://www.metacartes.cc/numerique-ethique/recettes/ethic-o-test/
Accélérateur de projets
Accélérateur de projets
En une phrase
Une méthode très rythmée pour apporter plein d'idées sur une problématique
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?AccelerateurDeProjet
Accompagner la désimplication
Accompagner la désimplication
En une phrase
Merci et... au fait, pourquoi pars-tu ?
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Implication
Description
Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
- le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude.
- "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées".
Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
- sympa de remercier la personne
- utile de lui demande "pourquoi"
Accueillir les nouveaux
Accueillir les nouveaux
En une phrase
Garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vives
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Implication
Description
Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" :
De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs
- Un nouveau a-t-il accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ?
- Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où ils se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes.
- Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.
De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs
Adopter une écoute transformative
Adopter une écoute transformative
Résumé
Je técoutes... ça me transforme ?
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
Pour pouvoir coopérer, il va falloir passer de « mon projet » à « mon projet et ton projet », puis à « notre projet ».
Chacun d'entre nous dispose de sa propre carte du monde à partir de laquelle il perçoit la réalité. Et, pour toutes sortes de raisons qui sont propres au fonctionnement de chacun, il nous est parfois difficile de « lâcher » sur certains points.
Cependant, trouver une réponse qui soit réellement commune nécessite que chacun fasse le deuil de sa réponse afin d'aller sincèrement à la rencontre de la réponse de l'autre. Écouter l'autre ainsi nécessite d'être prêt à en être transformé par ce qu'il nous apprendra.
Chacun d'entre nous dispose de sa propre carte du monde à partir de laquelle il perçoit la réalité. Et, pour toutes sortes de raisons qui sont propres au fonctionnement de chacun, il nous est parfois difficile de « lâcher » sur certains points.
Cependant, trouver une réponse qui soit réellement commune nécessite que chacun fasse le deuil de sa réponse afin d'aller sincèrement à la rencontre de la réponse de l'autre. Écouter l'autre ainsi nécessite d'être prêt à en être transformé par ce qu'il nous apprendra.
Arpentage d'un corpus de textes
Arpentage d'un corpus de textes
En une phrase
Méthode de découverte à plusieurs d’un corpus de textes en vue de son appropriation critique
Regroupement concerné
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/arpentage/
Aurélie
Aurélie
Nom
Nicot
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Le ResSourc'Eure
Site Internet structure
http://www.leressourceure.com/
Fonction
Coordinatrice
Ville
Saint Georges Motel
Courriel
leressourceure@gmail.com
Réseaux sociaux
https://www.facebook.com/leRessourcEure
Projet Support
Automassage
Bâton d'hélium
Bâton d'hélium
En une phrase
Le bâton d’hélium est un jeu coopératif où les participants doivent se coordonner pour faire descendre ensemble un bâton léger.
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/baton-dhelium/
Big Blue Button
Big Blue Button
En une phrase
Un outil de visioconférence libre et fonctionnel
Regroupement concerné
- Transversal
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?BigBlueButton
Brainstorming en file indienne
Brainstorming en file indienne
En une phrase
Spontané, dynamique et ludique ce brainstorming qui réveille !
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?BrainstormingEnFileIndienne
Brise glace bambous
Brise glace bambous
En une phrase
Connecter les participant.e.s physiquement sans qu'ils.elles aient à se toucher
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?BriseGlaceBambous
Bulloterie
Bulloterie
En une phrase
Outil de mise en lien des compétences, des envies...
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://www.youtube.com/watch?v=kpnUjKY2leA
Cadrer et réguler
Cadrer et réguler
En une phrase
S'assurer qu'on reste dans le sujet, de façon constructive
Description
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (j'aurai le droit de vous inviter à faire plus concis, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
- Etre vigilant aux échanges hors-sujet qui surgiront (immanquablement), et ramener en douceur vers le sujet de la réunion. Si un point précis focalise les échanges (sujet complexe ou clivant) et risque d'accaparer tout le temps disponible, on peut inviter à le re-programmer lors d'un temps/une réunion dédiée.
- Garantir le timing, tant sur le déroulé global de la réunion que des prises de paroles trop longues ou trop répétées.
- Aller chercher celles·ceux qui ne s'expriment pas ou peu.
Ces recadrages seront d'autant mieux acceptés et légitimes que vous aurez précisé votre rôle au début de la réunion (j'aurai le droit de vous inviter à faire plus concis, à recadrer les débats, à garantir la répartition de la parole, à nous ramener vers des postures constructives etc...)
Les phrases-type du facilitateur : "je vous invite à...", "je vous propose de"...
Caroline
Caroline
Nom
Giraud
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Terre-Tous
Site Internet structure
http://terre-tous.fr
Fonction
Fondatrice
Ville
ONS EN BRAY
Courriel
ass.terretous@gmail.com
Réseaux sociaux
https://www.facebook.com/AssociationTerreTous/
Présentation personnelle
Après une mise en pré-retraite de l'industrie Agro-alimentaire, j'ai décidé d'initier ce projet de tiers-lieu rural dans le village où je réside.
Je suis plutôt douée pour les relations avec des personnes très diverses, et pour fédérer de l'énergie autour d'un projet. Comme beaucoup aujourd'hui je suis sensible à la transition, dans toutes ses dimensions, humaines en particulier. C'est pourquoi le projet que je porte tourne autour du vivre ensemble la transition.
Je suis plutôt douée pour les relations avec des personnes très diverses, et pour fédérer de l'énergie autour d'un projet. Comme beaucoup aujourd'hui je suis sensible à la transition, dans toutes ses dimensions, humaines en particulier. C'est pourquoi le projet que je porte tourne autour du vivre ensemble la transition.
Projet Support
Site Internet du projet support
http://terre-tous.fr
Fichier : TERRETOUS8_.jpg
Télécharger
Carte mentale - framindmap
Carte mentale - framindmap
En une phrase
Un logiciel libre en ligne de carte mental limité mais utile
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?FramindmapLesCartesMentales
Cartographie dans l'espace
Cartographie dans l'espace
En une phrase
Les participants se placent sur une carte dans l'espace pour mieux se connaître.
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn
Célébrer !
Célébrer !
Résumé
Ça s’arrose !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Il est important pour l'animateurice de prendre le temps de célébrer les avancées
du groupe et du projet (temps conviviaux, etc.). Souvent le groupe peut rapidement passer d'une tâche à l'autre sans prendre le temps de prendre conscience et de fêter le chemin effectué.
Reconaître les accomplissement est vital pour conserver l'élan du groupe.
du groupe et du projet (temps conviviaux, etc.). Souvent le groupe peut rapidement passer d'une tâche à l'autre sans prendre le temps de prendre conscience et de fêter le chemin effectué.
Reconaître les accomplissement est vital pour conserver l'élan du groupe.
Céline
Céline
Nom
Doux
Site Internet structure
http://pikpik.org/
Fonction
Coordinatrice d'équipe animation
Ville
Issy les Moulineaux
Courriel
celine.doux@pikpik.org
Projet Support
Site Internet du projet support
https://pikpik.org/
Circulation de la parole
Circulation de la parole
En une phrase
Des règles et un cadre qui sécurisent les participants.
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
Ressource CC-BY-SA, auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Quelques outils
- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place”. Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.
- La Communication Non Violente (voir contenu dans le Module 2)
- Éventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.
Ressource CC-BY-SA, auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Clément
Clément
Nom
Charleux
Ville
Montreuil
Courriel
charleuxclement@gmail.com
Réseaux sociaux
https://www.linkedin.com/in/clementcharleux/
Présentation personnelle
De l'éducation à l'animation socioculturelle, j'ai cheminé depuis plus de 10 ans entre le collège, le social. Assistant d'éducation. Coordinateur jeunesse. Animateur en faveur de la participation citoyenne. Et aujourd'hui coordinateur vie associative - développement au sein d'un réseau.
Fortement intéressé par la participation et l'intelligence collective, les enjeux environnementaux, les outils libres, je navigue entre des sphères autour du 0 déchet, de l'agriculture urbaine, d'éducation populaire. Toujours prêt à relever de nouveaux défis et à faire réseau.
Fortement intéressé par la participation et l'intelligence collective, les enjeux environnementaux, les outils libres, je navigue entre des sphères autour du 0 déchet, de l'agriculture urbaine, d'éducation populaire. Toujours prêt à relever de nouveaux défis et à faire réseau.
Projet Support
Site Internet du projet support
https://natureanimee.org/
Co-définition d'accords de groupes
Co-définition d'accords de groupes
En une phrase
Favoriser le sentiment de sécurité en validant un cadre de fonctionnement commun
Regroupement concerné
- Premier regroupement
- Second regroupement
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Comprendre le fonctionnement du oueb
Comprendre le fonctionnement du oueb
Résumé
Explicitation des grands principes du fonctionnement du oueb
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Sur cet ordinateur,
Remarques préliminaires
- Les explications qui suivent sont imparfaites en ce qu’elles constituent souvent des approximations. Elles permettent cependant de comprendre les grandes lignes du fonctionnement technique d’internet.
- On parle ci-après d’ordinateur utilisé pour ce connecter à internet, dans ce contexte, ce vocable recouvre aussi bien les ordinateurs à proprement parler que les téléphones et autres objets connectés à internet.
Réseau
Techniquement, internet est un ensemble d’ordinateurs qui sont reliés et communiquent entre eux via un réseau.Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Connexion au réseau
Un ordinateur ou un téléphone n’est pas forcément connecté à internet. Pour se connecter, il doit passer par ce qu’on appelle un fournisseur d’accès internet (FAI ou ISP, pour les anglophones, pour Internet service provider).Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
Site
Un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles et figurant sur le même domaine. Par exemple : quincaillere.org/FormationYesWiki, oui.sncf, Youtube, Rumble, Facebook, Twitter, Telegram, etc.La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
- « yeswiki.net » est le nom de domaine,
- « net » est l’extension du domaine,
- et « ferme » est un sous-domaine de « ferme.yeswiki.net ».
Les adresses
Les êtres humains utilisent des mots pour nommer leurs sites. Dans « ferme.yeswiki.net », on trouve un mot à chaque étage :- « net » (qui signifie réseau en anglais) regroupe théoriquement tous les domaines ayant traits aux réseaux informatiques ;
- « yeswiki » qui, en l’occurrence, est un magnifique outil ;
- « ferme » pour désigner une ferme à wikis (allez voir si vous ne savez pas ce que c’est).
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Les DNS
Il existe des sortes d’annuaires qui permettent aux ordinateurs de trouver l’adresse IP (nécessaire pour eux) correspondant à une URL, telle que vous la saisissez, vous, dans la barre d’adresse de votre navigateur.Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Routes
Sur ce réseau, lorsqu’un ordinateur a besoin de communiquer avec un autre ordinateur avec lequel il n’est pas directement en lien, il cherche le chemin le plus rapide pour entrer en contact.Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Données
Les informations qui circulent entre les ordinateurs sont des instructions (un ordinateur demande à voir, par exemple, la page https://quincaillere.org/FormationYesWiki/?PagePrincipale) ou des fichiers (images, page internet en elle-même, etc.).Navigateur
Lorsque je vais sur un site sur internet, j’utilise sur mon ordinateur, une application (on pourrait aussi utiliser les mots « logiciel » ou « programme »).Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Serveur internet
Pour schématiser, un serveur internet est un ordinateur.Sur cet ordinateur,
- une application (le serveur web proprement dit) s’occupe de répondre aux demandes des autres ordinateurs sur internet (demande de pages),
- une autre application (qu’on appelle base de données) est spécialisée dans le stockage et la recherche d’informations,
- et une troisième fabrique, en partie à partir des informations de la base de données, les pages qu’elle met à disposition du serveur web (le première application) pour qu’il les envoie en réponse aux demandes reçues via internet.
Coopération vs collaboration
Coopération vs collaboration
Résumé
SI la distinction entre les deux notions est floues, quelques pistes pour s'y retrouver !
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
La lecture du dictionnaire ne nous éclaire pas vraiment sur la différence entre ces deux notions.
D'après le Petit Robert, collaborer vient du latin collaborarer, littéralement : travailler avec.
Dans le même dictionnaire, coopérer vient du latin cooperari, littéralement : œuvrer avec.
Nous nous appuyons donc sur les travaux de deux chercheuses du Centre de recherche LICEF au Québec.
F. Henri et K. Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :
On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.
En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.
L'original de cette fiche (sous licence CC-By-SA Outils réseaux) se trouve sur interpole.
D'après le Petit Robert, collaborer vient du latin collaborarer, littéralement : travailler avec.
Dans le même dictionnaire, coopérer vient du latin cooperari, littéralement : œuvrer avec.
Nous nous appuyons donc sur les travaux de deux chercheuses du Centre de recherche LICEF au Québec.
F. Henri et K. Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.
La première différence : comment partage-t-on le travail ?
De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :
En coopérant
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.En collaborant
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe
- La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et « contrôle » le travail. Ce type de travail convient davantage au « groupe-enfant » ;
- La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au « groupe-adulte ».
On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.
Les impacts sur les interactions entre les personnes
- En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais « hiérarchisées ».
- En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère « associatif », elles sont donc plus riches et plus intenses.
En conclusion
Ces deux notions ne sont pas encore « stabilisées » bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus « démocratique » : les rapports sont plus égalitaires.En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.
L'original de cette fiche (sous licence CC-By-SA Outils réseaux) se trouve sur interpole.
D'un monde de la concurrence et de la copie cachée à un retour aux sources de l'utopie numérique
D'un monde de la concurrence et de la copie cachée à un retour aux sources de l'utopie numérique
Résumé
Le numérique est née d'une utopie du partage imaginée sous LSD, et oui !
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
Nous avons grandi dans un environnement qui nous a enseigné à cacher notre copie et à réussir plutôt par nos expertises individuelles que par l'intelligence collective. Les outils numériques les plus répendus sont le reflet de cette manière de penser le monde : ils exercent un véritable monopole d'usage et tentent d'exercer un contrôle sur la masse impressionante de savoirs qui y sont rendus disponibles et de déléguer à quelques-uns la maîtrise de la technologie qui les rendent possibles.
En s'appuyant sur une conscience de la réalité du monde qui nous entoure, n'oublions pas l'utopie numérique de départ, et appuyons-nous sur ses principes fondateurs pour repenser nos rapports aux autres, aux connaissances et construire sur la base de nouveaux modèles basés sur la coopération entre humains et le partage de leurs connaissances.
Pour découvrir ça, il existe déjà un super bouquin : "Aux sources de l'utopie numérique" de Fred Turner, traduit en français chez C&F Editions. Romain peut le prêter, mais pas longtemps et il s'appelle revient, car c'est sa bible du numérique !
Un super cours en deux partie d'Hervé Le Crosnier sur l'histoire et le fonctionement d'internet ! (Licence CC BY SA Hervé Le Crosnier)
Le premier épisode d'une série de cinq épisodes sur France Culture qui racontent cette incroyable aventure :
En s'appuyant sur une conscience de la réalité du monde qui nous entoure, n'oublions pas l'utopie numérique de départ, et appuyons-nous sur ses principes fondateurs pour repenser nos rapports aux autres, aux connaissances et construire sur la base de nouveaux modèles basés sur la coopération entre humains et le partage de leurs connaissances.
Les origines du oueb
- Pour comprendre les origines culturelles d'internet, il faut revenir aux années soixante et à la rencontre détonante entre la contre-culture américaine sous LSD et le monde scientifique.
Pour découvrir ça, il existe déjà un super bouquin : "Aux sources de l'utopie numérique" de Fred Turner, traduit en français chez C&F Editions. Romain peut le prêter, mais pas longtemps et il s'appelle revient, car c'est sa bible du numérique !
Si vous êtes plutôt vidéos
Un super cours en deux partie d'Hervé Le Crosnier sur l'histoire et le fonctionement d'internet ! (Licence CC BY SA Hervé Le Crosnier)
Si vous êtes plutôt podcast audio
Le premier épisode d'une série de cinq épisodes sur France Culture qui racontent cette incroyable aventure :
DatesEtAgenda
DatesEtAgenda
Contenu
Les regroupements sont les temps-forts de la formation. Il est essentiel d'y participer.
Du 15 avril au 24 avril 2019 :
25 et 26 avril 2019 : 1er regroupement, à Gap
Du 29 avril au 10 mai :
Du 13 mai au 24 mai
Du 27 mai au 5 juin
6 et 7 juin : 2ème regroupement, à Gap
....
...
...
Du 15 avril au 24 avril 2019 :
25 et 26 avril 2019 : 1er regroupement, à Gap
Du 29 avril au 10 mai :
Du 13 mai au 24 mai
Du 27 mai au 5 juin
6 et 7 juin : 2ème regroupement, à Gap
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Débat mouvant
Débat mouvant
En une phrase
Créer volontairement la polémique dans un cadre ludique !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode en quelques étapes
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
Ce débat permet d’exprimer son opinion en se déplaçant physiquement.
0. Concevoir une ou plusieurs questions clivantes. Dans un espace ouvert matérialiser deux cotés: d’accord/pas d’accord.
1. Expliquer la règle: chacun peut à tout moment exprimer son avis en se déplaçant.
2. Poser la question et inviter les participants à se positionner.
3. Donner alternativement la parole à un camp puis l’autre en régulant / reformulant.
4. Quand le débat s’essouffle, poser la question suivante ou clore.
La méthode en détail
- http://www.multibao.org/#multibao/contributions/blob/master/contributions/debat_mouvant.md
- Scénario de débat mouvant sur les communs: http://www.multibao.org/#lilianricaud/Minga/blob/master/debat_mouvant_communs.md
Débriefing dessiné
Définir des accords de groupe
Définir des accords de groupe
En une phrase
Un cadre qui sécurise les individus et leurs besoins
Type de fiche
- Concepts
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s :Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Les accords de groupe doivent
- Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
- Être redéfinis dés lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dés que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
- Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
- Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.
Les accords de groupe ne permettent pas
- De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
- De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.
Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?
Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :- Clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
- Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s :Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande
Définir des accords de groupe
Définir des accords de groupe
Résumé
Des accords de groupes pour sécuriser la participation de chacun.e
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
Une petite vidéo sur les accords de groupe : https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390
Les accords de groupe peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.
Ils sont l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe est, qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par « Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de… ». On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour déléguer à une personne en particulier la tâche d'être en attention du respect du cadre, mais cela ne dédouane personne de sa responsabilité quant à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Les accords de groupe peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.
Ils sont l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe est, qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par « Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de… ». On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour déléguer à une personne en particulier la tâche d'être en attention du respect du cadre, mais cela ne dédouane personne de sa responsabilité quant à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Les accords de groupe doivent
- Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité.
- Être redéfinis dès lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dès que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes.
- Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple).
- Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.
Les accords de groupe ne permettent pas
- De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc.).
- De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.
Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?
Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :- clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots ;
- effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple : « j'ai besoin de calme » versus « j'ai besoin de bouger » deviendrait « j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger ».
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Définir et distribuer des rôles
Définir et distribuer des rôles
En une phrase
Des rôles plutôt que des fonctions !
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :
Il existe d'autres rôles potentiels, selon les besoins :
Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Ressources CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
- un animateur, qui gère le déroulement de l'ordre du jour
- un facilitateur qui facilite le passage de parole de l'un à l'autre, qui s'assure que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole et qui est attentif à ce que chacun puissent parler
- un maître du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...
- un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions
Il existe d'autres rôles potentiels, selon les besoins :
- un accueilleur, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.
- un scrutateur d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.
- un scrutateur de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.
Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Ressources CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
dentifier les tâches critiques
dentifier les tâches critiques
Résumé
Prenez les devants ! (mais pas tout le temps) (poil aux dents)
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
L'animateurice doit impérativement reconnaître et identifier les tâches qui demandent une expertise spécifique OU qui ne peuvent être réalisées en même temps que les autres actions du projet OU qui portent un risque potentiel pour le projet.
Il faut ensuite définir en quoi ces tâches sont critiques :compétences, délai, risque, date butoir, etc. LE rôle de l'animateurice est alors de s'assurer que ces tâches soient réalisées dans de bonne condition : pas question de prendre des risques sur celles-ci !
Le pire des scénario serait de ne pas identifier ces tâches à fort enjeu ou de ne pas les rendre visibles au groupe !
Il faut ensuite définir en quoi ces tâches sont critiques :compétences, délai, risque, date butoir, etc. LE rôle de l'animateurice est alors de s'assurer que ces tâches soient réalisées dans de bonne condition : pas question de prendre des risques sur celles-ci !
Le pire des scénario serait de ne pas identifier ces tâches à fort enjeu ou de ne pas les rendre visibles au groupe !
Des mentras pour éviter la culpabilité
Des mentras pour éviter la culpabilité
Résumé
Quelques mentras, conseils et outils simples pour parvenir à lâcher prise sur ses culpabilités
Bloc de connaissance concerné
- Sortir des listes de culpabilité
Description
C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".
Evidement il y a un certain nombre de cas où "choisir d'aller bien" est infaisable car c'est un contexte que l'on ne maîtrise pas qui produit des conditions qui nous font aller mal. C'est un indicateur à prendre en compte et celà peut déjà être un pas que d'en prendre conscience.
--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.
Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !
Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)
Exemple : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.
Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.
En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.
Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Se poser régulièrement, prendre du recul, lister ses réalisations
Nous sommes dans un monde où nous somme exposé à l'information tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout est cette impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant que l'on ne s'en rend pas compte, les choses tiennent : tel le petit hamster dans sa roue, nous avons l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, il est difficile de parvenir à repartir. Et cela peut nous faire rester immobile looooongtemps...C'est pour cela qu'il faut réussir à se poser, prendre du recul, et se demander "est-ce que ça va, moi ?".
Choisir d'aller bien...
Choisir d'aller bien maintenant (et pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut-être pas) et pour soi (ne pas sacrifier son bien être pour les autres) consiste en résumer à agir SOI pour organiser son temps sinon il y a de fortes chances que ce sera quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera.Evidement il y a un certain nombre de cas où "choisir d'aller bien" est infaisable car c'est un contexte que l'on ne maîtrise pas qui produit des conditions qui nous font aller mal. C'est un indicateur à prendre en compte et celà peut déjà être un pas que d'en prendre conscience.
--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.
Renoncer à être tout puissant.
De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.
Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.
Aménager des moments hors flux
Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !
Connaître ses gros cailloux
Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)
Ritualiser des moments dans le flux
Pour ne pas se laisser envahir et limiter les interruptions et l'éparpillements il est important d'avoir des moments dédiés, des rituels individuels ou collectifs. Lorsque l'on est ouvert au flux d'information ou de sollicitation, on ne peut pas se concentrer et aboutir de manière satisfaisante quelque chose. Il est nécessaire de choisir ses moments pour quel'on plonge dans le flux avec une intention précise qui rendra ce moment utile.Exemple : tous les matins et les midis je vérifie mes mails,tous les X je nettoie ma veille etc.
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.
Découper son temps avec les pomodoros
Une méthode particulièrement efficace contre la procrastination ou pour les personnes ayant du mal à se concentrer longtemps.Le principe : des cycles de travail courts favorisant une concentration maximale (20 à 25minutes)avec de vraies pauses de 5 minutes entre chaque séquences.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
La méthode complète par ici : https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe
La méthode GTD
Voir le fiche complète : https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles
Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquel on pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot
Déculpabiliser - se protéger
On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.
Les méthodes agiles ou comment avancer par itérations
Cela consiste à fonctionner par cycles de travail courts, avec des actions les moins couteuses (en temps, en argent, en matériel...) mais répondant de manière efficace à l'objectif final- on travaille sur des tâches simples
- on teste différentes possibilités, simples et rapides, de répondre à l'objectif
- on fait des points et des retours réguliers pour évaluer
- on fait évoluer les méthodes et les pistes testées
En quelques mots c'est le fait de penser "simple, rapide et avec nos moyens actuels"
Savoir bien utiliser ses mails et utiliser les listes de discussion
Voir l'article dédié complet : https://interpole.xyz/?UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=UtiliserUneListeDeDiscussionDeLArtDe&message=modif_okSavoir organiser sa veille
Voir l'article dédié : https://interpole.xyz/?ParcoursVeillePareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection
Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.
Et si ça vous paraît irréaliste...
Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Des questions plutôt que des affirmations
Des questions plutôt que des affirmations
En une phrase
Et des questions ouvertes svp :-)
Description
Poser des questions ciblées est souvent bien plus puissant que d'apporter des réponses construites, mais qui pourrait être perçues comme péremptoire et surtout en contradiction avec la posture de neutralité de l'animateur·ice.
Si ces questions sont ouvertes (à l'inverse des questions fermées qui appellent une réponse par oui ou non), c'est encore mieux.
Si ces questions sont ouvertes (à l'inverse des questions fermées qui appellent une réponse par oui ou non), c'est encore mieux.
Dessine moi... l'Internet
Dessine moi... l'Internet
En une phrase
Dessiner pour partager ses représentations... et voir le fonctionnement du oueb
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?DessineMoiInternet
Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur
Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur
En une phrase
Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Posture de l'animateur-ice
Description
S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.
Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur
Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur
Résumé
Après moi, PAS le déluge !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.
Vous pouvez :
Vous ne devriez pas :
Vous pouvez :
- Travailler sur l'implication et le renouvellement des membres du groupe.
- Déléguer progressivement tâches et responsabilités et accompagner ces délégations.
- Transférer les compétences et interactions essentielles au projet.
Vous ne devriez pas :
- Maintenir les membres du groupe et le projet dépendants de vous, de votre charisme et de votre vision, dans la durée.
- Ne pas accepter de passer le relai.
- Refuser que le projet vive sa vie au-delà de soi.
- En bref, devenir « fondateur-fossoyeur » !
Ecouter
Ecouter
En une phrase
"Parler est un besoin, écouter est un art"
Description
Cette petite citation de Goethe résume parfaitement la posture essentielle d'animation d'une réunion : se centrer sur l'écoute.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Quelques questions pour interroger sa propre écoute :
- M'arrive-t-il d'interrompre les autres ?
- M'arrive-t-il de ne plus écouter sincèrement ce que dit l'autre parce que tu as un besoin intense et urgent d'exposer ton idée ou ton point de vue ?
- Ai-je déjà essayé d'écouter quelqu'un en te forçant à ne pas réagir, simplement écouter cette personne en te taisant ?
- M'arrive-t-il de laisser tes pensées aller ailleurs alors que quelqu'un est en train de parler ?
Comme tout travail sur soi, l'écoute idéale n'existe pas et ne doit pas devenir un fardeau de culpabilité. La posture d'animateur·ice de réunion implique cependant de faire de son mieux. Ni plus ni moins.
Ecouter...
...le groupe !
Ecouter...
...le groupe !
En une phrase
Etre en attention au groupe, prendre du recul
Description
"Sentir" un groupe n'est pas toujours aisé, mais il est parfois bien utile de jauger l'ambiance, les tensions, le niveau d'attention des personnes...
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Lorsque l'animateur·ice détecte un frein (participants fatigués, tendus) ou une opportunité (envie partagé de travailler ou de discuter d'un sujet...) , deux possibilités :
- soit on propose de ré-orienter le déroulé de la réunion (parfois une simple pause supplémentaire suffit, parfois il faut réguler en "crevant" l'abcès des tensions)
- soit on invite le groupe à prendre conscience de sa propre dynamique : "si on regarde la situation de l'extérieur, qu'est-il en train de se passer dans notre groupe ?"
En effet, vous avez raison, cette posture est en partie incompatible avec la précédente posture sur l'écoute active :-/
Entretien collectif
Entretien collectif
En une phrase
Permet d'amorcer des discussions et d'échanger sur nos représentations
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?EntretienCollectif
Eric
Eric
Nom
Favre
Site Internet structure
https://www.ericfavre.pro/?PagedAccueil
Fonction
Jardinier des organisations en mouvement
Ville
Chevry Cossigny
Courriel
hello@ericfavre.pro
Réseaux sociaux
https://www.linkedin.com/in/efavre/
Des pépites à partager (sites web, autres...)?
Le manifeste du tiers paysage : un manifeste accessible gratuitement </br>
Gilles Clément est jardinier philosophe </br>
<a href="http://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/DocComplGTBPU/F05-ManifesteTiersPaysage-GClement.pdf"> http://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/DocComplGTBPU/F05-ManifesteTiersPaysage-GClement.pdf</a> </br>
Eric Raymond relate la création du noyau linux </br>
<a href="https://archive.framalibre.org/IMG/cathedrale-bazar.pdf"> https://archive.framalibre.org/IMG/cathedrale-bazar.pdf </a>
Gilles Clément est jardinier philosophe </br>
<a href="http://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/DocComplGTBPU/F05-ManifesteTiersPaysage-GClement.pdf"> http://www.biodiversiteetbati.fr/Files/Other/DocComplGTBPU/F05-ManifesteTiersPaysage-GClement.pdf</a> </br>
Eric Raymond relate la création du noyau linux </br>
<a href="https://archive.framalibre.org/IMG/cathedrale-bazar.pdf"> https://archive.framalibre.org/IMG/cathedrale-bazar.pdf </a>
Présentation personnelle
Ingénieur et Jardinier des organisations depuis toujours, je jardine avec des organisations qui ne cessent de bouger dans des contextes qui font de même. J'interviens sur des projets qui allient le numérique et l'organisation auprès de grandes structures privées et publiques en privilégiant les outils open source et les modes de projet facilitant la transparence et la transversalité.</br></br>
Je me passionne également pour les mouvements qu'engendre les Questions Socialement Vives. Parmi elles, les changements climatiques mais aussi l'arrivée du numérique. Des sujets complexes pour lesquels je propose une approche pédagogique guidée par les sciences (humaines, naturelles) et de facilitation collective.
Je me passionne également pour les mouvements qu'engendre les Questions Socialement Vives. Parmi elles, les changements climatiques mais aussi l'arrivée du numérique. Des sujets complexes pour lesquels je propose une approche pédagogique guidée par les sciences (humaines, naturelles) et de facilitation collective.
Projet Support
Site Internet du projet support
https://www.ericfavre.pro/?PagedAccueil
Etherpad - framapad
Etherpad - framapad
En une phrase
Un outil d'écriture collaborative fort utile !
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?EtherpaD2
Faire le point sur ses usages et envies d'évolution
Faire le point sur ses usages et envies d'évolution
Résumé
Des supports méthodologiques pour faire le point sur les outils dans votre collectif
Bloc de connaissance concerné
- Le cycle de vie des outils
Description
A titre d'exemple, voici la matrice utilisée auprès d'associations en milieu rural :
Usages numériques : mes habitudes, mes envies de changement
Nous vous invitons à utiliser la matrice de questionnement suivante pour identifier l'existant et vos envies d'évolution pour différents usages quotidien sous la forme "quand j'ai besoin de . . . j'ai l'habitude de . . . mais j'aimerais mieux . . .".A titre d'exemple, voici la matrice utilisée auprès d'associations en milieu rural :
Faits / émotions / besoins / propositions
Faits / émotions / besoins / propositions
Résumé
Quelques notions liées à la communication non-violente
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
L'un des outils privilégiés de la CNV (communication non violente) a été traduit en schéma par l'Université du Nous. Cela permet de structurer son intervention, notamment en cas de conflit ou de crispation sur des propos ou des faits (et c'est recommandé de l'utiliser AUSSI pour les propos ou faits appréciés !), en 4 étapes :
Cela reste un outil, à utiliser avec modération et sincérité pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation !
- 1. Partir de faits (« Quand tu as fait / dit ça… ») plutôt que de généralités (« Tu es tout le temps en retard », critiques, etc.).
- 2. Exprimer ce que cela provoque chez soi (« Je me suis senti·e… ») en termes d'émotion personnelle (« agacé.e », « triste », etc.).
- 3. Réfléchir aux besoins que cela met en évidence pour soi (« besoin de plus d'écoute », « besoin d'être respecté·e », etc.).
- 4. Transformer le besoin en demande précise, réaliste et réalisable (« je te propose de me prévenir si tu arrives en retard », « je te propose de trouver un espace/temps pour évaluer mon travail », etc.).
Cela reste un outil, à utiliser avec modération et sincérité pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation !
Forum ouvert
Forum ouvert
En une phrase
Un classique de l'intelligence collective, dont on ne se lasse pas !
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
- Réfléchir ensemble et rendre visible les cogitations
Description
Une question centrale, à partir de laquelle chaque participant·e peut proposer un atelier thématique.
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Une idée simple et empreinte de liberté, mais qui demande un cadre bien préparé.
La méthode en détail : https://interpole.xyz/?LeForumOuvert
Framadate
Framadate
En une phrase
Un outil pour trouver les disponibilités communes d'un groupe
Regroupement concerné
- Transversal
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?FramadatE2
Gérer ses priorités et planifier ses tâches
Gérer ses priorités et planifier ses tâches
Résumé
Quelques outils méthodologiques pour vous aider à prioriser et organiser vos tâches
Bloc de connaissance concerné
- Sortir des listes de culpabilité
Description
Comme d'habitude, ces "outils" ne se suffisent souvent pas à eux-mêmes et ne nous rendent pas "efficient" du jour au lendemain. Nous en présentons quelques-uns durant Animacoop afin de conscientiser nos logiques de travail et de cibler des façons d'améliorer notre organisation personnelle.
Dans la vraie vie, il est très probable que votre organisation sera un mix de plusieurs méthodes, avec plus ou moins de rigidité dans l'application de celles-ci.
Cette matrice propose de classer ses tâches à faire selon 4 cadrans.
Dan NOEL vous détaille cela en vidéo, à partir de 3'10 (lecture automatique)
Besoin de retours ? Cécile utilise cette matrice, au quotidien. Demandez-lui ! ;-)
La Matrice Impact/Effort est un outil d’aide à la décision qui permet de catégoriser des idées selon le niveau d’effort qu’elles demandent et leur impact potentiel.
Elle de prioriser une liste d’actions en fonction de l’impact attendu et de l’effort estimé.
Pour la mettre en oeuvre :
0. Dessiner une matrice avec 2 axes: Impact sur l’axe horizontal et Effort sur l’axe vertical.
1. Produire une liste d’actions placées individuellement sur des post-it (BRAINSTORM, WORLD CAFÉ)
2. Prendre les actions une par une et les positionner sur la matrice tout en discutant.
3. Prioriser: les actions en bas à droite (fort impact/faible effort) sont à privilégier.
La méthode en détail
Prenez le temps de négocier collectivement pour arriver à une vision partagée. La décision peut se faire par CONSENSUS (tout le monde dit oui) ou CONSENTEMENT (pas d’objection raisonnable).
Informations
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/matrice-impact-effort/
Comme d'habitude, ces "outils" ne se suffisent souvent pas à eux-mêmes et ne nous rendent pas "efficient" du jour au lendemain. Nous en présentons quelques-uns durant Animacoop afin de conscientiser nos logiques de travail et de cibler des façons d'améliorer notre organisation personnelle.
Dans la vraie vie, il est très probable que votre organisation sera un mix de plusieurs méthodes, avec plus ou moins de rigidité dans l'application de celles-ci.
La matrice d'Eisenhower
Cette matrice propose de classer ses tâches à faire selon 4 cadrans.
Dan NOEL vous détaille cela en vidéo, à partir de 3'10 (lecture automatique)
Besoin de retours ? Cécile utilise cette matrice, au quotidien. Demandez-lui ! ;-)
Matrice impact/effort
La Matrice Impact/Effort est un outil d’aide à la décision qui permet de catégoriser des idées selon le niveau d’effort qu’elles demandent et leur impact potentiel.
Elle de prioriser une liste d’actions en fonction de l’impact attendu et de l’effort estimé.
Pour la mettre en oeuvre :
0. Dessiner une matrice avec 2 axes: Impact sur l’axe horizontal et Effort sur l’axe vertical.
1. Produire une liste d’actions placées individuellement sur des post-it (BRAINSTORM, WORLD CAFÉ)
2. Prendre les actions une par une et les positionner sur la matrice tout en discutant.
3. Prioriser: les actions en bas à droite (fort impact/faible effort) sont à privilégier.
La méthode en détail
- Modèle de canevas: https://www.tuzzit.com/fr/canevas/impact_effort_prioritisation_matrix
- En anglais https://gamestorming.com/impact-effort-matrix-2/ (disponible dans la version française du livre Gamestorming).
Prenez le temps de négocier collectivement pour arriver à une vision partagée. La décision peut se faire par CONSENSUS (tout le monde dit oui) ou CONSENTEMENT (pas d’objection raisonnable).
Informations
Source : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/matrice-impact-effort/
Règle des 60-40
C'est une petite règle à avoir en tête pour projeter vos tâches dans le temps : planifiez 60% de votre temps de travail (ou d'activité). Vous pourrez ainsi traiter les imprévus durant les 40% du temps restant.Méthode 2 20 2 2
C'est une méthode vous permettant d'effectuerun pré-tri de vos tâches en fonction du temps qu'elle vous prennent :- 2 minutes : "je fais tout de suite"
- 20 minutes : "je fais dès que j'ai fini"
- 2 heures : "je négocie le délai, le livrable ou le budget"
- 2 jours : "je fais un point sur mes priorités et les revois si besoin".
Héloïse
Héloïse
Nom
FOURNIER
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
PikPik Environnement
Site Internet structure
http://pikpik.org/
Fonction
Responsable du pôle Animation
Ville
Issy-les-Moulineaux
Courriel
heloise.fournier@pikpik.org
Présentation personnelle
Convictions personnelles, besoin de comprendre mieux le monde qui nous entoure et forte envie de transmettre et partager, je me suis naturellement tournée vers des études sur l'environnement et le développement durable avec des acquis aussi bien scientifiques, techniques que juridiques. J'ai bifurqué de suite après dans le monde de l'association et de l'animation que j'ai découvert avec PikPik Environnement en tant que service civique. Depuis, je multiplie les expériences au sein de l'association en étant animatrice, chargée de mission, adjointe puis responsable d'équipe. Depuis plus de 2 ans j'occupe ainsi le poste de responsable du pôle Animation de PikPik , j'encadre une quinzaine de personnes salariées et suis l'ensemble de l'activité des projets éducatifs.
Je suis autodidacte sur ce poste et fonctionne beaucoup à l'intuition, au bon sens et mes observations. Je suis cette formation pour avoir un repère plus cadré et continuer mon apprentissage.
Je suis autodidacte sur ce poste et fonctionne beaucoup à l'intuition, au bon sens et mes observations. Je suis cette formation pour avoir un repère plus cadré et continuer mon apprentissage.
Projet Support
Description du projet support
Mon souhait est d'avoir une équipe épanouie dans son travail malgré un rythme effréné et pas toujours facile à suivre. Comment bien équilibré les fortes motivations et engagements de salariés très impliqués et avec beaucoup d'envie d'agir pour un monde différent sans compromettre sa vie perso ? Comment faire ensemble pour trouver cet équilibre dans un groupe, un système ?
Histoire de . . . rétrospective chronologique
Histoire de . . . rétrospective chronologique
En une phrase
Outils de collecte de l'histoire des gens et des lieux
Regroupement concerné
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?HistoireDe
Impliquer : du bon usage du Français
Impliquer : du bon usage du Français
En une phrase
On "n'implique" pas une personne. Au mieux, on peut "travailler sur les conditions de son implication"
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Implication
Description
En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne
- 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
- 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
- soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
- soit elle s'implique
Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne
Infobésité, burnout... des questions pour se situer
Infobésité, burnout... des questions pour se situer
Résumé
Quelques questions à se poser pour réfléchir à son rapport au temps et à notre infobésité
Bloc de connaissance concerné
- Sortir des listes de culpabilité
Description
Voici quelques questions que nous vous invitons à vous poser :
- J'ai eu le sentiment de recevoir plus d'information que je ne pouvais en traiter.
- Je ne me suis pas senti assez efficace.
- J'en ai déjà voulu à quelqu'un pour n'avoir pas répondu assez vite ou pas exécuté une tâche.
- Je me suis déjà senti coupable de ne pas terminé un travail pour donner la priorité à ma vie personnelle.
- Je me suis déjà senti coupable de privilégier une tâche professionnelle ou associative vis à vis de ma vie personnelle.
- J'ai déjà eu des manifestations physiques lié à une surabondance de tâche ou a une difficulté à y faire face (mal au dos, difficulté à dormir, etc).
- J'ai déjà « fait pause » afin de mieux faire face.
Interpole
Interpole
En une phrase
Un super site pour partager nos méthodes d'animation & autres ressources
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?PagePrincipale
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
Jeux de positionnements / Visualisation de données avec les pieds
En une phrase
Les participants se positionnement les uns par rapport aux autre
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
Ce jeu d'inclusion spécial "données ouvertes" permet de démarrer une réunion tout en restant sur le terrain de jeu de la journée... Le principe est simple. Les personnes d'un groupe se répartissent dans l'espace de manière à représenter visuellement des données. Idéalement un animateur donne les consignes, aide les personnes à se placer et donne quelques commentaires de chaque figure.
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
L'animation dure 10-15 minutes et nécessite un groupe d'au moins une douzaine de personnes.
1ère figure
Le groupe est invité à se répartir dans un espace défini. Il lui est expliqué à quoi peut servir une donnée (mesurer la répartition socio professionnelle d'un groupe, l'âge des individus...). Une des premières formes permettant de faire ce type de mesure est le camembert : l'animateur invite alors le groupe à former un cercle pour représenter le camembert et demande ce qu'il est possible de mesurer avec. En fonction des réponses (exemple : parité), on invite alors les personnes à se répartir dans le cercle par catégorie (H/F)...ce qui permet de réaliser la mesure et la commenter.
2ème figure
Pour la deuxième figure, on peut choisir les histogrammes qui, par exemple, peuvent mesurer par tranche d'âge. Le groupe est alors invité à se mettre en rang en fonctions de repères qu'aura fixé l'animateur et selon leur tranche d'âge. Il est alors possible de commenter la répartition.
3ème figure
Le groupe est invité à se répartir sur une cartographie fictive (NORD-EST-SUD-OUEST) définie dans l'espace, en fonction, par exemple, de son lieu de naissance. Dans un second temps, on lui demande de se répartir sur cette cartographie en fonction de son lieu de travail. On peut aussi commenter les flux migratoires ;-) . La fin peut se faire de manière festive en demandant à toutes et à tous de se rejoindre sur le lieu de la manifestation en cours...
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?JeuxDePositionnementsVisualisationDeDonn/edit
L'importance de l'interconnaissance
L'importance de l'interconnaissance
En une phrase
Pas de coopération sans inter-connaissance
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Dynamiques des groupes
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
Ne pas oublier que prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels – repas, balades, ateliers de création...) est un préalable indispensable à la coopération.
L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.
Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
Découvrez tous les outils d'animation sur cette page
Ressouce CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.
Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
- le jeu des "bonjour"
- le So Speed dating
- le jeu du noeud
- la mouche muette
- les chaises qui tombent
- E.T. (jeu des baguettes)
- la balade aveugle
- le comptage collectif
- Petites histoires – Grande histoire
- la ligne muette
- Bopbilibop Bop Bop
- Tous ceux qui
- Web humain
- Zip Zap
Découvrez tous les outils d'animation sur cette page
Ressouce CC-BY-SA Auteures : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
L'importance de l'interconnaissance
L'importance de l'interconnaissance
Résumé
Simple comme bonjour !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Vous pouvez prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels types repas, balades, ateliers de création...). Si vous ommetez cette étape la confiance et la créativité aura du mal à émerger.
La gare centrale : pour organiser et rendre visible l'information
La gare centrale : pour organiser et rendre visible l'information
En une phrase
L'espace de partage d'information qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (à distance)
Description
En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.
La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalité) au plus complexe (mais pleins de possibles) :
Créer un pad : https://framapad.org/
Créer un pad : https://framapad.org/
Créer un padlet : https://padlet.com/
Créer un tableau Trello : https://trello.com/
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale
Sources:
Une gare centrale : des usages multiples
En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
- Un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun
- Un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun
- Un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevé de décision
- Un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien
- Un tableau de bord : qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages
- Un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'information nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit,
Que trouve t-on dans une gare centrale ?
Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.Pour favoriser une gouvernance collective
- Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...)
- Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement
- Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun qui rend lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil d?administration, comité de pilotage, etc.)
- L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements,...)
- L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun
Pour conserver la mémoire
- L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet
- Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action
- Les relevés de décision qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués
Pour agir collectivement
- La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage utilisés par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc...) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
- Les modalité de d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution,etc.).
- La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé afin d'agir en ayant une vision d'ensemble.
- Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités,...)
Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.
La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.
Avec quels outils créer une gare centrale ?
De nombreux outils peuvent être utilisés pour des gares centrales, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles.En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalité) au plus complexe (mais pleins de possibles) :
- Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
- Une pauvre page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité, une simple page html est largement suffisante !
Créer un pad : https://framapad.org/
- Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est la papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Créer un pad : https://framapad.org/
- Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dés lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Créer un padlet : https://padlet.com/
- Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bords adaptés à agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableau dédié à une équipe.
Créer un tableau Trello : https://trello.com/
- Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc. Il s'agit 'un logiciel libre. il rencontre une limite dés lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/
- Yeswiki : c'est un logiciel de création de site webs collaboratifs, facilement modifiable par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outil mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale
Sources:
- Reprise d'éléments du POP par les stagiaires Animacoop Paris session printemps 2017
- Reprise d'éléments issus de Tiriad
La grande tournante de pitchs
La grande tournante de pitchs
En une phrase
Permettre l'expression d'un grand nombre de personne en un temps court
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?LaGrandeTournanteDePitchs
La marche en aveugle
La marche en aveugle
En une phrase
Brise glace simple et ludique où une personne en guide une autre qui chemine les yeux fermés.
Objectif·s de l'animation
- S'énergiser, briser la glace
Description
La méthode synthétisée
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
0. Choisir un espace favorable à la marche (terrain relativement plat, peu d’obstacles, pas de danger à proximité) avec des environnements variés (sols différents, dedans/dehors, stimulations auditives/olfactives).
1. Demander aux participants de se mettre par binôme. L’un ferme les yeux, l’autre guide le premier par la voix et/ou un contact physique.
2. Cheminer quelques minutes avant d’inverser les rôles.
La météo intérieure
La météo intérieure
En une phrase
Un bon délesteur émotionnel avant de démarrer une réunion
Objectif·s de l'animation
- Ouvrir/cloturer une réunion
Description
La méthode synthétisée
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
Un exercice où l’on demande aux participants d’exprimer leur état intérieur du moment sous forme de météo.
1. Demandez aux participants de partager leur humeur du moment sous forme de météo: « Si vous étiez un ciel, de quelle couleur seriez vous aujourd’hui ? »
2. À tour de rôle chacun s’exprime autant qu’il le souhaite, sans être interrompu par les autres.
La méthode détaillée : https://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/meteo-interieure/
La notion d'abondance
La notion d'abondance
Résumé
L'exercice de la coopération peut également être l'opportunité d'un changement de posture vis à vis de l'abondance.
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
L'exercice de la coopération peut également être l'opportunité d'un changement de posture vis à vis de l'abondance.
Dans nos structures, nos projets, nous évoluons souvent dans un environnement contraint. Cette contrainte peut s'exercer sur toutes sortes de ressources : financières, humaines, surface des locaux, etc.
Dans notre société nous apprenons à vivre la contrainte sur une ressource comme l'expression d'une rareté de cette ressource. Or, toujours dans ce contexte social, on nous apprend à réagir à la rareté par la compétition. La présence de contraintes risque donc de nous pousser vers une posture compétitive antagoniste à la mise en œuvre de la coopération.
Premièrement, il est intéressant de renverser le paradigme et de ne pas se focaliser sur ce qui nous manque mais sur ce dont nous disposons en abondance :
Ensuite, la coopération et la libre circulation des idées, des ressources, des êtres humains sont intimement liées.
Il nous semble donc primordial, lorsque l'on souhaite sincèrement coopérer, de se mettre en capacité de sincèrement générer de l'abondance, c'est à dire de sincèrement partager nos productions (voir les licences libres). Faire circuler ne peut nuire.
Dans nos structures, nos projets, nous évoluons souvent dans un environnement contraint. Cette contrainte peut s'exercer sur toutes sortes de ressources : financières, humaines, surface des locaux, etc.
Dans notre société nous apprenons à vivre la contrainte sur une ressource comme l'expression d'une rareté de cette ressource. Or, toujours dans ce contexte social, on nous apprend à réagir à la rareté par la compétition. La présence de contraintes risque donc de nous pousser vers une posture compétitive antagoniste à la mise en œuvre de la coopération.
Premièrement, il est intéressant de renverser le paradigme et de ne pas se focaliser sur ce qui nous manque mais sur ce dont nous disposons en abondance :
- nos autres ressources de tous ordres,
- nos savoir faire individuels et collectifs,
- nos idées,
- nos expériences individuelles et collectives,
- tout ce que nous ne savons pas encore faire, n'avons pas encore réalisé et qui viendra encore plus nous enrichir.
Ensuite, la coopération et la libre circulation des idées, des ressources, des êtres humains sont intimement liées.
Il nous semble donc primordial, lorsque l'on souhaite sincèrement coopérer, de se mettre en capacité de sincèrement générer de l'abondance, c'est à dire de sincèrement partager nos productions (voir les licences libres). Faire circuler ne peut nuire.
La prise de décision au jugement majoritaire
La prise de décision au jugement majoritaire
En une phrase
Voter ou effectuer le meilleur choix... plutôt que le moins pire !
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Le principe est simple : il s'agit de demander aux personnes de se positionner sur l'ensemble des choix possibles, en leur demandant si comment ils jugent cette possibilité sur une échelle graduée de "oulala c'est la cata" à "ce serait trop tip-top". Une fois tous les votes effectués il suffit de comptabiliser la somme des positionnements des participants et de décider en fonction de ses propres critères définis à l'avance (exclure tous ceux ayant au moins un avis trop négatif, prendre celui qui recueille les avis le plus positif,...).
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
C'est un mode de prise de décision qui se marrie très bien avec des habitudes de décisions par consentement, dans des situation où il faut choisir entre plusieurs propositions.
Ainsi le jugement majoritaire permet d'éliminer les propositions rencontrant les limites de certains et de conserver celles qui recueillent le plus d'avis positifs, indépendamment du nombre de voie pour l'un ou l'autre des choix possibles. Cela évite notamment la fameuse "tyrannie de la majorité" au profit d'un consentement autour du meilleur choix pour le groupe.
La méthode détaillée : https://interpole.xyz/?LaPriseDeDecisionAuJugementMajoritaire
La prise de décision par consentement
La prise de décision par consentement
En une phrase
Une alternative au consensus (parfois mou)
Objectif·s de l'animation
- Décider et rendre visible les décisions
Description
Là où, pour agir, le consensus exige que tous les participants à une décision soient unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Ressources :
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Ressources :
- Pour comprendre -> Télécharger la fiche Gestion Par Consentement
- Pour Animer -> Télécharger la fiche AIDE Gestion Par Consentement"
- Une vidéo mettant en scène une gestion par consentement
Cette fiche a été produite et sincèrement partagée par l'Université Du Nous : http://universite-du-nous.org/a-propos-udn/ses-outils/
Laura
Laura
Nom
Cunchinabé
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Pôle ESS Vendée
Site Internet structure
https://www.pole-ess-vendee.com/
Fonction
Chargée d'animation et de communication
Ville
La Roche-Sur-Yon
Courriel
communication@pole-ess-vendee.com
Réseaux sociaux
https://www.facebook.com/PoleESSVendee https://www.linkedin.com/company/label-ess-85/
https://www.linkedin.com/company/label-ess-85/
https://www.linkedin.com/company/label-ess-85/
Présentation personnelle
Suite à l'obtention d'une licence information-communication, je me suis dirigée vers un Master professionnel en intervention développement social. Une fois le diplôme en poche, j'ai basculé sur une mission en service civique de sensibilisation aux enjeux environnementaux et de la santé dans une école de commerce. J'ai décidé de reprendre un Master 2 ESS en alternance afin de mobiliser une expérience professionnelle pour trouver in fine un poste qui corresponde à mes envies. Me voilà, aujourd'hui à la fin de ce 2ème Master avec une promesse d'embauche à la clé au Pôle ESS Vendée. Animée par les questions de transitions sociales et environnementales, je suis chargée d'animation et de communication dans l'association qui représente les structures de l'ESS en Vendée et accompagnent les porteurs de projets. Entre les évènements et les projets territoriaux, nous sommes dans une démarche de co-construction, de coopération, de collaboration. Ce qui explique ma participation à cette formation.
Projet Support
Site Internet du projet support
https://www.pole-ess-vendee.com/preincubation
Description du projet support
Mobiliser un groupe de travail dans la durée au sein de la commission communication de l'association pour favoriser la mise en place d'actions dans le cadre du plan stratégique global
Le "Je" dans le "Nous"
Le flair de l'animateur-ice
Le flair de l'animateur-ice
En une phrase
Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Posture de l'animateur-ice
Description
En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
Le flair de l’animateur
Le flair de l’animateur
Résumé
Ne PAS remplir le verre systématiquement, même s’il commence à se vider !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
C'est l'art de ne pas toujours résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent. En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
Vous pouvez :
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
Vous pouvez :
- Laisser quelques « problèmes » émerger.
- Lâcher-prise sur quelques sujets à faible impact.
- Rendre visible l’activité et les tâches « en souffrance »
- Offrir la possibilité au groupe de répondre par lui-même aux besoins qui apparaissent.
- Résoudre systématiquement tous les problèmes.
- Ne pas informer sur les tâches à accomplir et problématiques en devenir.
- Tout prendre sur ses épaules.
Le frigo : se délester sans délaisser
Le frigo : se délester sans délaisser
En une phrase
Permet de mettre de coté des sujets en s'assurant de les traiter plus tard
Regroupement concerné
- Premier regroupement
- Second regroupement
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?LeFrigoSeDelesterDansDelaisser
Le métaplan
Le métaplan
En une phrase
Le grand classique des post-it
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
Cette méthode peut prendre des formes différentes, plus ou moins complexes, mais le processus reste la même :
- chaque participant apporte des éléments de réponse ou d’intuition face à une problématique posée via des petits papiers
- toutes les contributions sont ensuite commentés et classés devant l’assemblée (soit selon une typologie déterminée en amont, soit en fonction de récurrences constatées sur le moment par l’animateur et le groupe).
Le rôle de l'animateurice
Le rôle de l'animateurice
Résumé
Ne PAS mener en bateau !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Une animateurice devrait :
Mais ne devrait pas :
- Garantir le cadre.
- Être à l’écoute du groupe et du projet.
- Identifier et exprimer ses besoins.
- Favoriser l’inclusion.
- Faciliter les interactions.
- Accompagner et transmettre.
Mais ne devrait pas :
- Prendre toute la place.
- Faire systématiquement « à la place de ».
- Imposer sans dialoguer.
- Dire oui à tout et à tout le monde.
- Faire taire les voix dissonantes.
Les 4 activités R.E.P.I
Les 4 activités R.E.P.I
En une phrase
Nourrir les proactifs, les réactifs, les observateurs et mêmes les inactifs !
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (à distance)
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour avoir même très imparfaitement ces quatre activités et votre groupe se développera de façon naturelle, sans rien oublier.
- R comme "Rencontres (synchrones) : elles concernent les plus actifs
- E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité permet de ne pas oublier les moins actifs (en particulier les « observateurs » qui pour certains pourront un jour devenir actifs).
- P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Il permet de retrouver les éléments importants en fonction de la thématique plutôt que de celui du moment où ils ont été apportés. C’est un peu la mémoire du groupe.
- I comme "Information". Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté), mais comme c’est trop souvent la première (et parfois la seule) activité à laquelle on pense, je l’ai placée en dernier !
Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour avoir même très imparfaitement ces quatre activités et votre groupe se développera de façon naturelle, sans rien oublier.
Les compétences collaboratives
Les compétences collaboratives
Résumé
Quelques éléments clés de la thèse d'Elzbieta Sanojca sur les compétences collaboratives
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
Prenant comme sujet d’étude la formation Animacoop « Animer un projet collaboratif », avec plus de 200 stagiaires formés aux pratiques collaboratives entre 2010 et 2014 et quatre terrains professionnels d’observation sur les compétences réinvesties, elle a cherché à nommer les compétences-clés pour "bien" coopérer.
1/ Avoir « l’esprit collaboratif »
Cette qualité marquerait une prédisposition pour entrer dans la coopération, elle inclut :
2/ Co-concevoir la structure de son projet
Animer un projet collaboratif commence dès la conception. Le fait de co-concevoir la structure de son projet dès le démarrage renforcerait l’engagement et la motivation mutuelle.
3/ Avoir un souci du bien commun
Un projet va générer des productions. Placer ces productions sous le sceau du « commun » indiquerait la maturité d’un groupe à coopérer/collaborer et consoliderait l’engagement à long terme.
C'est justement sur ces enjeux que nous travaillerons durant la formation Animacoop (ça tombe bien, n'est-ce-pas ?)
Article initialement publié sous licence CC-By-SA par Lilian Ricaud, en 2018
Compétences collaboratives, de quoi parle-t-on ?
Dans des sociétés transformées par les usages du numérique, les compétences à coopérer/collaborer figurent au premier rang des savoirs à développer et portent des promesses d’efficience, d’innovation et de bien-être au travail. Pourtant, ces compétences sont aujourd’hui peu mises en avant dans les organisations professionnelles, et trop peu intégrées dans les parcours de formation des adultes. À partir de ce constat, une docteure en sciences de l’éducation, Elzbieta Sanojca, a cherché à identifier les compétences à développer pour travailler plus facilement avec les autres.
Quelles compétences pour savoir coopérer ?
Intuitivement, on peut tous se dire que coopérer n’est pas qu’une affaire de savoirs théoriques, mais intègre aussi beaucoup de savoir-faire et de savoir-être, ceux-là même qu'on peine souvent à identifier mais qui peuvent représenter des compétences à valoriser et/ou à acquérir. Les identifier représente donc un enjeu au niveau individuel et collectif. Dans ce contexte, la thèse publiée par Elzbieta Sanojca est particulièrement instructive.Prenant comme sujet d’étude la formation Animacoop « Animer un projet collaboratif », avec plus de 200 stagiaires formés aux pratiques collaboratives entre 2010 et 2014 et quatre terrains professionnels d’observation sur les compétences réinvesties, elle a cherché à nommer les compétences-clés pour "bien" coopérer.
Trois compétences collaboratives « pivots »
A partir de ces travaux, elle a identifié trois « compétences collaboratives pivots ». Une combinaison de ces trois compétences semble corrélée à une mise en œuvre plus riche de la coopération/collaboration. Elles peuvent donc être considérées comme des compétences « pivots » du projet collaboratif.1/ Avoir « l’esprit collaboratif »
Cette qualité marquerait une prédisposition pour entrer dans la coopération, elle inclut :
- avoir un à priori positif vis à vis de la collaboration
- fonctionner en mode de réciprocité
- avoir conscience de l’interdépendance vis à vis des autres
2/ Co-concevoir la structure de son projet
Animer un projet collaboratif commence dès la conception. Le fait de co-concevoir la structure de son projet dès le démarrage renforcerait l’engagement et la motivation mutuelle.
3/ Avoir un souci du bien commun
Un projet va générer des productions. Placer ces productions sous le sceau du « commun » indiquerait la maturité d’un groupe à coopérer/collaborer et consoliderait l’engagement à long terme.
Huit compétences « charnières »
En plus de ces 3 compétences collaboratives pivots, la thèse identifie 8 compétences charnières :- « avoir de l’humilité et un ego mesuré » (oui oui...),
- « être bienveillant »,
- « savoir engager des partenaires »,
- « animer le groupe pour faciliter le travail »,
- « être à l’écoute des personnes et des avis »,
- « développer et maintenir un réseau d’acteurs »,
- « gérer les informations »,
- « agir pour atteindre les objectifs communs ».
Comment développer des compétences collaboratives ?
D'après cette thèse, il semble préférable de travailler sur un environnement favorable au développement de compétences collaboratives (cadre de travail, ambiance, motivations partagées, objectifs communs, méthodes de gestion de projets adaptées...) plutôt qu’une approche cloisonnée par individu et/ou par compétences spécifiques.C'est justement sur ces enjeux que nous travaillerons durant la formation Animacoop (ça tombe bien, n'est-ce-pas ?)
Article initialement publié sous licence CC-By-SA par Lilian Ricaud, en 2018
Les étapes d'un processus coopératif
Les étapes d'un processus coopératif
Résumé
Quelques étapes de la vie d'un groupe, que nous incarnerons tout au long de la coopération.
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Les listes de discussion - sympa & framalistes
Les listes de discussion - sympa & framalistes
En une phrase
Framaliste est un service de création de listes de discussion
Regroupement concerné
- Premier regroupement
- Transversal
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?FramalisteLesListesDeDiscussion2
Les six chapeaux de Bono
Les six chapeaux de Bono
En une phrase
Traiter une problématique en l'analysant avec 6 modes de pensées bien distincts
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?LesSixChapeauxDeBono
Lettre à moi-même
Lettre à moi-même
En une phrase
Se rappeller une action à faire, se projeter, le charme de la carte postale en plus
Regroupement concerné
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?LettreAMoiMeme
Magalie
Magalie
Nom
DREANO
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Animacoop
Site Internet structure
https://tuilage.org
Fonction
Formatrice
Ville
Melle
Courriel
magalie@tuilage.org
Présentation personnelle
Depuis plus de 20 ans, je travaille au service d’associations d’éducation populaire agissant au sein de réseaux nationaux. D’abord, accompagnatrice de projets de groupes de jeunes, puis déléguée départementale et directrice, j’ai pu appréhender les particularités de l’action associative dans différentes régions (Bretagne, Poitou-Charentes, Pays de la Loire) et prendre en compte la complexité des réalités vécues à différentes échelles de territoire (intercommunal, départemental, régional, national).
J'ai créé mon activité intitulée “Tuilage” et ai fait le choix d'intégrer une Coopérative d’Activité et d’Emploi ce qui a du sens dans mon parcours professionnel et bénévole. Cela me permet de continuer à porter les valeurs de coopération et d’explorer les dynamiques collectives sous une nouvelle approche.
Mon guide dans la vie : le plaisir d'apprendre et de transmettre !
J'ai créé mon activité intitulée “Tuilage” et ai fait le choix d'intégrer une Coopérative d’Activité et d’Emploi ce qui a du sens dans mon parcours professionnel et bénévole. Cela me permet de continuer à porter les valeurs de coopération et d’explorer les dynamiques collectives sous une nouvelle approche.
Mon guide dans la vie : le plaisir d'apprendre et de transmettre !
Projet Support
Site Internet du projet support
https://tuilage.org
Marianne
Marianne
Nom
Langlet
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Collectif des associations citoyennes
Site Internet structure
http://www.associations-citoyennes.net
Fonction
chargée de mission recherche et développement
Ville
Paris
Courriel
marianne@associations-citoyennes.net
Réseaux sociaux
Twitter : @MarianneLanglet
Facebook : Marianne Langlet
Facebook : Marianne Langlet
Présentation personnelle
Bonjour,
Arrivée au collectif des associations citoyennes en février dernier, au moment de mon embauche, une condition m'a été posée : passer par la formation animacoop ! Cette obligation a éveillée ma curiosité et je suis donc heureuse de commencer cette formation. Je pense qu'elle m'est nécessaire parce que, dans mon parcours professionnel long (je suis vieille !), j'ai connu beaucoup de collectifs mais j'ai aussi beaucoup, beaucoup travaillé seule.
J'ai fini mes études (DEA d'histoire et société russe à l'INALCO) puis travaillé pendant 6 ans en Russie où j'ai fait ce que j'appelle mon "école de journaliste" en fait appris sur le tas les règles et dérives du métier. Puis, de retour en France au début des années 2000, j'ai été pendant 20 ans journaliste santé/social. J'ai notamment travaillé pour un journal associatif puis pour un journal indépendant dont je suis devenue la redac chef. Je suis donc passées cette année de l'autre côté du miroir au collectif des associations citoyennes, une embauche qui n'a rien du hasard puisque je connais le collectif depuis longtemps.
Mes sujets m'ont régulièrement amené a côtoyé le CAC, notamment celui de la marchandisation des associations puisque j'observe et tente de décrypter, depuis 10 ans, l'entrée en France des contrats à impact social et, à ce titre, j'ai participé au "groupe financiarisation" du CAC depuis à peu près 10 ans aussi. Mon entrée en tant que salariée au CAC sur un poste Fonjep recherche est donc inscrit dans ce travail commun avec pour ligne notamment la création d'un observatoire citoyen de la marchandisation des associations, un espace qui doit également permettre de croiser les acteurs associatifs et des chercheur.se.s sur cette problématique.
Arrivée au collectif des associations citoyennes en février dernier, au moment de mon embauche, une condition m'a été posée : passer par la formation animacoop ! Cette obligation a éveillée ma curiosité et je suis donc heureuse de commencer cette formation. Je pense qu'elle m'est nécessaire parce que, dans mon parcours professionnel long (je suis vieille !), j'ai connu beaucoup de collectifs mais j'ai aussi beaucoup, beaucoup travaillé seule.
J'ai fini mes études (DEA d'histoire et société russe à l'INALCO) puis travaillé pendant 6 ans en Russie où j'ai fait ce que j'appelle mon "école de journaliste" en fait appris sur le tas les règles et dérives du métier. Puis, de retour en France au début des années 2000, j'ai été pendant 20 ans journaliste santé/social. J'ai notamment travaillé pour un journal associatif puis pour un journal indépendant dont je suis devenue la redac chef. Je suis donc passées cette année de l'autre côté du miroir au collectif des associations citoyennes, une embauche qui n'a rien du hasard puisque je connais le collectif depuis longtemps.
Mes sujets m'ont régulièrement amené a côtoyé le CAC, notamment celui de la marchandisation des associations puisque j'observe et tente de décrypter, depuis 10 ans, l'entrée en France des contrats à impact social et, à ce titre, j'ai participé au "groupe financiarisation" du CAC depuis à peu près 10 ans aussi. Mon entrée en tant que salariée au CAC sur un poste Fonjep recherche est donc inscrit dans ce travail commun avec pour ligne notamment la création d'un observatoire citoyen de la marchandisation des associations, un espace qui doit également permettre de croiser les acteurs associatifs et des chercheur.se.s sur cette problématique.
Projet Support
Site Internet du projet support
https://mobilisations.associations-citoyennes.net/?ObservatoireMarchandisation
Description du projet support
Nous initions un observatoire citoyen de la marchandisation des associations qui a trois objectifs réaliser une veille d'information, décrypter cette information et mettre à disposition des outils pédagogiques sur le sujet, augmenter notre capacité de résistance à cette transformation profonde du monde associatif.
L'observatoire a été officiellement lancé le 11 septembre dernier à la fête de l'Huma. Il est à ce jour constitué d'un collectif d'une quinzaine d'associations et d'une dizaine de chercheur.se.s. Nous avons déjà eu plusieurs rencontres et nous avons notre lettre d'information qui s'appelle le Klaxon ainsi qu'un site yeswiki. Nous envisageons la sortie du premier rapport à la fin de l'année.
L'observatoire a été officiellement lancé le 11 septembre dernier à la fête de l'Huma. Il est à ce jour constitué d'un collectif d'une quinzaine d'associations et d'une dizaine de chercheur.se.s. Nous avons déjà eu plusieurs rencontres et nous avons notre lettre d'information qui s'appelle le Klaxon ainsi qu'un site yeswiki. Nous envisageons la sortie du premier rapport à la fin de l'année.
Fichier : Pourquoi_ObservatoireHuma.docx
Télécharger
Mattermost & framateam
Mattermost & framateam
En une phrase
Un outil libre de tchat en ligne
Regroupement concerné
- Transversal
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?FramateaM
Maturité des groupes
Maturité des groupes
En une phrase
Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Posture de l'animateur-ice
- Dynamiques des groupes
Description
Un groupe évolue suivant différents niveau de maturité.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
- Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"
- Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période, parfois dure à vivre pour les groupes comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"
- Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"
- Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
- La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
- La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
Maturité des groupes
Maturité des groupes
Résumé
Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Un groupe évolue suivant différents niveau de maturité.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
- Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"
- Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période, parfois dure à vivre pour les groupes comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"
- Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"
- Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
- La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
- La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
Météo d'ouverture bateau
Météo d'ouverture bateau
En une phrase
Se positionner en début et/ou en fin de réunion
Regroupement concerné
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?MeteoDOuvertureOuDeClotureEnSAppuyantS
Miro - tableau blanc collaboratif
Miro - tableau blanc collaboratif
En une phrase
Miro est un outil permettant de disposer d'un tableau blanc collaboratif en ligne.
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?MiroTableauBlancCollaboratif
Moi d'abord !
Moi d'abord !
En une phrase
L'individu est évidémment la clé de réussite (ou d'échec) d'un groupe
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Dynamiques des groupes
Description
Les travaux d'Elzbieta Sanojca posent l'hypothèse qu'une trentaine de compétences peuvent être mobilisées dans un processus collaboratif, notamment 3 compétences pivots
Vous pouvez retrouver le détails dans le contenu dédié du Module 1.
- avoir l'esprit collaboratif
- Co-concevoir la structure de son projet
- Avoir un souci du commun
- avoir de l'humilité et un égo mesuré
- partager et rendre visibles les informations
Vous pouvez retrouver le détails dans le contenu dédié du Module 1.
Motivations, freins, seuil d'implication
Motivations, freins, seuil d'implication
En une phrase
3 axes : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acte
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Implication
Description
Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
2- Les freins principaux à l'implication sont :
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
- La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
- il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
- l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
- L'utilité du groupe, sa raison d'être
- L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
- Le sentiment du travail bien fait
- Le plaisir, le fun
- Le retour sur investissement
2- Les freins principaux à l'implication sont :
- Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Pour cela on peut travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe)
- Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
- La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
- Montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
- Poser ses propres limites
- Faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmet rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
- Outils trop complexes
- Sujets trop complexes
- Pas assez de temps
- Perte de légitimité, ou de pouvoir
- Manque de convivialité, temps trop "sérieux"
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
- en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
- en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !
Nelson Mandala
Nelson Mandala
En une phrase
Utiliser les mandala pour favoriser l'expression individuelle et collective
Regroupement concerné
- Premier regroupement
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?NelsonMandala
Objectifs et ambitions
Objectifs et ambitions
Contenu
• ayez construit une approche opérationnelle pour animer un projet collaboratif
• sachiez choisir et utiliser les outils numériques collaboratifs
• ayez produit des biens communs dans un groupe
• ayez développé une culture de la coopération, au niveau individuel et au niveau collectif
Objectif général
A l'issue de cette formation, nous souhaitons que vous maîtrisiez les éléments-clés du travail collaboratif avec les outils et méthodes issus du monde numérique.Objectifs spécifiques
A l'issue de cette formation, nous souhaitons que vous...• ayez construit une approche opérationnelle pour animer un projet collaboratif
• sachiez choisir et utiliser les outils numériques collaboratifs
• ayez produit des biens communs dans un groupe
• ayez développé une culture de la coopération, au niveau individuel et au niveau collectif
Objectifs par module
Ajouter 5 niveauxObjet mystère - table de ressources
Objet mystère - table de ressources
En une phrase
Favoriser l'interconnaissance à travers des objets qui caractérise chacun.e.
Regroupement concerné
- Premier regroupement
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?ObjetMystere
Outils-supports de la formation
Outils-supports de la formation
Contenu
Le menu, en haut de page, vous donne accès aux contenus selon 2 logiques :
Cette liste de discussion permettra :
A noter :
Accéder aux pages personnelles
1. La plateforme pédagogique http://animacoop.net/gap-2019
Il s'agit de la présente plateforme ; elle regroupe toutes les ressources et outils de la formation. C'est un wiki, chaque page peut-être modifiée par tout le monde.Le menu, en haut de page, vous donne accès aux contenus selon 2 logiques :
- une logique chronologique, c'est à dire selon le déroulé des contenus dans le temps
- une logique pédagogique, proche de la première, mais où les contenus se regroupés par modules cohérents.
2. La liste de discussion formation-gap-2019@animacoop.net
Nous utiliserons cette liste de discussion pour échanger au sein du groupe... au moins au début de la formation ! (plus tard viendront d'autres surprises :-)Cette liste de discussion permettra :
- De recevoir les consignes et relance pour les modules et travaux à distance
- D'interagir, de coopérer ensemble dans les activités de la formation
A noter :
- Stagiaires et formateurs y sont inscrits
- Par défaut, lorsque vous répondez à cette liste, le message est envoyé seulement à l'expéditeur. Veillez à cliquer sur "Répondre à tous" si vous souhaitez que votre message soit envoyé à toute la liste.
3. Le trombinoscope
Chaque participant dispose d'un espace personnel permettant de se faire connaître (ainsi que son projet support) au groupe et de partager ses découvertes et pépites !Accéder aux pages personnelles
Partager ses besoins et distinguer ses préférences
Partager ses besoins et distinguer ses préférences
Résumé
Est-ce que je m'y oppose ou est-ce que je peux vivre avec ?
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
Dans un groupe, il y a souvent différentes manières d'arriver à un même résultat. Et, de manière générale, nous avons tous des avis différents sur tout. L'idéal sera de prendre le temps de trouver chaque fois la solution qui contentera les besoins de chacuns, dit autrement l'enjeu pour être efficace sera d'abord de trouver la solution qui ne rencontre les limites de personnes.
En effet, nous pourrions vite passer des heures pour trancher sur chaque choix qui s'offre au groupe si nous tentons de remplir totalement les besoins de chacun. À l'inverse, l'exercice sera d'autant plus efficace que les personnes sauront individuellement faire la part des choses entre :
En effet, nous pourrions vite passer des heures pour trancher sur chaque choix qui s'offre au groupe si nous tentons de remplir totalement les besoins de chacun. À l'inverse, l'exercice sera d'autant plus efficace que les personnes sauront individuellement faire la part des choses entre :
- leurs besoins d'une part (« Si on ne fait pas de cette manière, ça rencontrera une limite pour moi, et je devrai partir ») et
- leurs préférences d'autre part (« j'aimerais faire comme ça, mais si on peut pas, ça m'ira quand même »).
Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Posture de l'animateur-ice
Description
En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.
En attention, l'animateur-ice
En attention, l'animateur-ice
- crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
- doit faire émerger les besoins collectifs
- doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
- mettre ses idées de côté
- privilégier l'écoute et l'observation
- être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat
Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
Résumé
Le chemin est plus important que la destination
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.
En attention, l'animateur-ice
Il faut alors éviter :
En attention, l'animateur-ice
- crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
- doit faire émerger les besoins collectifs
- doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
- mettre ses idées de côté
- privilégier l'écoute et l'observation
- être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat
Il faut alors éviter :
- De ficeler le projet dès le départ (objectifs, résultats à atteindre, déroulement, calendrier, budget, etc.)
- Se concentrer sur le résultat plutôt que sur le processus.
- De ne pas faire émerger les besoins collectifs
Pépitératos ! (pépites et rateaux) (ou pépites et caillous)
Pépitératos ! (pépites et rateaux) (ou pépites et caillous)
En une phrase
Une méthode de cloture rapide
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?PepiteratosPepitesEtRateaux
Perfection Game
Perfection Game
En une phrase
Une méthode de cloture permettant d'identifier les pistes d'améliorations
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?PerfectionGame
Photocollage
Photocollage
En une phrase
Exprimer une idée ou une expérience à partir de photos découpées puis collées.
Regroupement concerné
- Second regroupement
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https://interpole.xyz/?PhotocollagE
Photolangage
Photolangage
En une phrase
Utiliser une image pour s'exprimer plus facilement en groupe
Objectif·s de l'animation
- Se rencontrer, se présenter
- S'énergiser, briser la glace
Description
- Mettre à disposition une collection variée d’images/cartes postales et choisir la question.
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
Plus d'infos sur https://interpole.xyz/?PhotolangagE
- Poser la question (image qui vous représente, humeur du jour, opinion sur un sujet).
- Choisir: « Choisissez 1 ou 2 images qui représentent au mieux votre réponse ».
- Échanger en groupe: Chaque participant présente au groupe son image en la posant contre son torse et donne une explication.
Si le groupe est important, présenter en 1 mot
Lorsque la personne s'est exprimée, elle a partagé avec le groupe sa réponse. Il est important d'en tenir compte pour la suite de l'animation (ex : moi j'ai choisi... parceque mon humeur c'est à l'orage, ça ne va pas du tout...)
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Photolangage
Photolangage
En une phrase
S'exprimer en choisissant une image parmi une collection
Regroupement concerné
- Second regroupement
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Porter attention aux états physiques, intellectuels et psychologiques
Porter attention aux états physiques, intellectuels et psychologiques
Résumé
Nous sommes des êtres complexes faits d'un joyeux mélange d'histoire(s), de culture(s), d'expérience(s), d'émotion(s).
Bloc de connaissance concerné
- Faire avec le (précieux?) facteur humain
Description
Nous sommes des êtres complexes faits d'un joyeux mélange d'histoire(s), de culture(s), d'expérience(s), d'émotion(s). Et nous ne pouvons pas complètement ignorer ce qui s'est passé la veille ou 2 minutes avant l'entrée en réunion pour se concentrer totalement sur l'instant présent, ni ne pouvons ignorer les plus ou moins bonnes expériences vécues sur les sujets traités et arriver l'esprit ouvert à toutes propositions.
Pour permettre aux membres d'un groupe de « poser leurs valises » à l'entrée de la salle, rien de mieux que de commencer par une session de partage de l'état dans lequel on arrive, émotionnel et/ou pratico-pratique… Sans pour autant être un déballage collectif des états d'humeur (ce n'est pas non plus un cabinet de psy) !
Quelques outils simples comme une "météo du jour" ou encore un tirage de cartes type photolangage peuvent permettre de parler de son état de façon imagée (« orageux avec éclaircies à l'horizon » ou encore « je vois un chemin qui ne mène nulle part »…) en gardant une certaine distance mais en communiquant au reste du groupe son « état du jour » qui peut permettre d'expliquer certaines réactions plus tard et désamorcer d'éventuelles tensions liées à des incompréhensions.
Pour permettre aux membres d'un groupe de « poser leurs valises » à l'entrée de la salle, rien de mieux que de commencer par une session de partage de l'état dans lequel on arrive, émotionnel et/ou pratico-pratique… Sans pour autant être un déballage collectif des états d'humeur (ce n'est pas non plus un cabinet de psy) !
Quelques outils simples comme une "météo du jour" ou encore un tirage de cartes type photolangage peuvent permettre de parler de son état de façon imagée (« orageux avec éclaircies à l'horizon » ou encore « je vois un chemin qui ne mène nulle part »…) en gardant une certaine distance mais en communiquant au reste du groupe son « état du jour » qui peut permettre d'expliquer certaines réactions plus tard et désamorcer d'éventuelles tensions liées à des incompréhensions.
Pourquoi coopérer ?
Pourquoi coopérer ?
Résumé
On pourrait vous dire 1 + 1 = 3, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, que la concurrence ce n'est pas bien et que la coopération c'est super... Et vous endormir joliment mais là n'est pas le propos.
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?
Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Pourquoi mettre en oeuvre des projets coopératifs, pourquoi choisir des outils libres et ouverts ?
On pourrait vous dire 1 + 1 = 3, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, que la concurrence ce n'est pas bien et que la coopération c'est super... Et vous endormir joliment mais là n'est pas le propos.Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?
Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Prendre soin des réactifs
Prendre soin des réactifs
En une phrase
Car ce sont les proactifs de demain ! (anticiper le renouvellement des membres)
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Implication
Description
Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
- en leur donnant l'occasion de s'exprimer :
- en dehors des réunions, lors de temps moins formels
- anonymement parfois (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...)
- en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle
- ...
Présentations croisées
Présentations croisées
En une phrase
Marre des tours de table de présentation ?
Objectif·s de l'animation
- Se rencontrer, se présenter
Description
- Les participants se regroupent en binôme avec la consigne de se présenter à l’autre selon deux ou trois axes choisis par l’animateur (exemple : parcours professionnel / activité actuelle / intérêt pour la rencontre ; travaux en cours / sujet préféré du métier exercé / hobby) pendant 5mn.
- Puis le groupe se reconstitue et chaque binôme doit exprimer ce qu’il a retenu de la présentation de l’autre (2mn par personne). La personne présentée peut compléter si des éléments ont été oubliés.
- L'intérêt de l'exercice est double :
- présenter une autre personne peut être plus facile pour une personne n’osant pas trop s’exprimer;
- ce premier échange de proximité permet d'échanger au moins plus directement avec une des personnes de l’assemblée et de mieux connaître l’ensemble du groupe.
Proposer son mirroir au groupe
Proposer son mirroir au groupe
Résumé
Connais-toi toi-même !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Il s'agit de mettre en oeuve le concept d'holoptisme, décrit par Jean-François Noubel.
Ainsi vous pouvez :
Ainsi vous pouvez :
- Rendre le groupe visible au groupe.
- Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement.
- Cartographier les membres (pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique).
- De ne pas partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent vous aider.
- De ne pas réaliser un inventaire des compétences (point fort de chacun sur une carte heuristique, ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres)
Quelques préalables sur la question du temps
Quelques préalables sur la question du temps
Résumé
La gestion du temps est une question universelle qui renvoie à notre rapport personnel au temps et à nos modes d'organisation collectifs.
Bloc de connaissance concerné
- Sortir des listes de culpabilité
Description
La gestion du temps est une question universelle qui renvoie à notre rapport personnel au temps et à nos modes d'organisation collectifs. À l'échelle d'une vie, le temps est peut-être la ressource la plus précieuse. Elle mérite donc qu'on y prête une attention particulière pour mieux nous y retrouver au quotidien et dans la durée, en le gérant en conscience, sur la base d'éléments tangibles et partageables en groupe.
Le temps comme ressource non-stockable
Nous disposons toutes et tous de 86 400 secondes par jour. Pourtant force est de constater que nous avons parfois le sentiment de ne pas disposer de suffisamment de temps pour accomplir tout ce que nous avions prévus. Il est même courant que les structures et les personnes adoptent le registre de l'urgence systématique, ce qui – au-delà d'une émulation première – peut engendrer à terme de l'insatisfaction, du stress, de la culpabilité (souvent liée à une conscience professionnelle élevée, une envie de bien faire), des tensions, voire des risques psycho-sociaux (mal-être, démotivation, essoufflement, etc.) À noter que le stress correspond au fait d'avoir le sentiment de ne pas disposer de suffisamment de ressources pour accomplir ses missions. Cela s'applique bien évidemment à la ressource temps.
Être occupé n'est pas être efficace !
Dès lors que nous avons le sentiment de manquer de temps, nous aurions avantage à prendre du recul et à nous interroger sur ce que nous faisons réellement de nos 86 400 secondes par jour. L'un des écueils les plus courants est de ne pas faire de pause et de traiter sollicitations, imprévus et urgences des autres au fil de l'eau, sans même convenir de niveaux de priorités, évaluer ou ajuster nos plans de charge individuels et collectifs.
La gestion du temps comme gestion énergétique
Quelle calorie je fournis et quelle calorie je reçois ? Si je suis épuisé/e et le collectif aussi, l’idée est de détecter les fuites énergétiques.
Pour emprunter à la permaculture, on peut considérer que « Le problème est la solution ». Il s'agira dès lors de réaliser un diagnostic sur la base de ce qui entre en jeu dans l’accomplissement d’une mission, d’une tâche et d'identifier ce qui vient perturber la réalisation de la tâche.
Derrière la question du temps
Derrière la question du temps, il y a tout ce qui entre en jeu dans la réalisation d'une tâche. Quand je dis : « Je n'ai pas le temps », cela peut signifier :
Le temps comme ressource non-stockable
Nous disposons toutes et tous de 86 400 secondes par jour. Pourtant force est de constater que nous avons parfois le sentiment de ne pas disposer de suffisamment de temps pour accomplir tout ce que nous avions prévus. Il est même courant que les structures et les personnes adoptent le registre de l'urgence systématique, ce qui – au-delà d'une émulation première – peut engendrer à terme de l'insatisfaction, du stress, de la culpabilité (souvent liée à une conscience professionnelle élevée, une envie de bien faire), des tensions, voire des risques psycho-sociaux (mal-être, démotivation, essoufflement, etc.) À noter que le stress correspond au fait d'avoir le sentiment de ne pas disposer de suffisamment de ressources pour accomplir ses missions. Cela s'applique bien évidemment à la ressource temps.
Être occupé n'est pas être efficace !
Dès lors que nous avons le sentiment de manquer de temps, nous aurions avantage à prendre du recul et à nous interroger sur ce que nous faisons réellement de nos 86 400 secondes par jour. L'un des écueils les plus courants est de ne pas faire de pause et de traiter sollicitations, imprévus et urgences des autres au fil de l'eau, sans même convenir de niveaux de priorités, évaluer ou ajuster nos plans de charge individuels et collectifs.
La gestion du temps comme gestion énergétique
Quelle calorie je fournis et quelle calorie je reçois ? Si je suis épuisé/e et le collectif aussi, l’idée est de détecter les fuites énergétiques.
Pour emprunter à la permaculture, on peut considérer que « Le problème est la solution ». Il s'agira dès lors de réaliser un diagnostic sur la base de ce qui entre en jeu dans l’accomplissement d’une mission, d’une tâche et d'identifier ce qui vient perturber la réalisation de la tâche.
Derrière la question du temps
Derrière la question du temps, il y a tout ce qui entre en jeu dans la réalisation d'une tâche. Quand je dis : « Je n'ai pas le temps », cela peut signifier :
- que je ne suis pas disponible. J'ai trois heures devant moi, mais j'en ai plein la tête. Je n'ai pas la disponibilité intellectuelle nécessaire à ce moment-là pour avancer dans mes projets. Ce n'est pas le bon moment pour moi. Je n'arriverais pas à me concentrer.
- que je n'ai pas d'appétence pour ce qu'on me demande de faire. Est-ce que cette tâche ou ce projet fait sens pour moi, ou correspond à mes attentes dans ce collectif ?
- que je n'ai pas la compétence requise. Il ne s'agit pas de temps ici mais bien de savoir, de savoir-faire ou de savoir-être à acquérir pour être à l'aise.
- que mon environnement n'est pas adapté. Je dois accomplir une tâche qui demande beaucoup de concentration et je suis dans un environnement bruyant et agité où je suis interrompu/e toutes les trois minutes. Même si j'ai deux heures devant moi, je sais que je ne dispose pas de l'espace-temps adapté à mes besoins.
- que nous ne sommes pas assez nombreux. Les tâches à accomplir nécessitent la force de travail de davantage de personnes (ou bien peut-être faut-il négocier et revoir les contours des livrables attendus, les délais de « livraison », ou leur « coût »).
- que je ne dispose pas de l'information ou de la décision qui me permettrait d'avancer. Cela renvoie au mode d'organisation collectif, au circuit de distribution de l'information, aux modalités de prise de décision (stratégique, opérationnelle, courante, ponctuelle, principe de subsidiarité, etc.), à l'expression et à la prise en compte des besoins individuels et collectifs, aux règles qu'on se fixe pour avancer le plus sereinement possible ensemble.
- que je pense que ce qu'on me demande de produire ne relève pas de ma responsabilité. Les rôles et les redevabilités des uns et des autres (individuellement ou en groupes) ont-ils été définis et sont-ils clairs et partagés ?
- que je suis concentré/e sur autre chose que les priorités du moment. Celles-ci doivent être en lien avec le projet politique et les orientations stratégiques du collectif. Peut-être ai-je une vision différente de mes collaboratrices et collaborateurs à ce sujet, ou bien les priorités n'ont-elles pas été définies et partagées en collectif.
Rendre le groupe visible à lui-même
Rendre le groupe visible à lui-même
En une phrase
Pour faire monter le niveau de conscience collective
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Dynamiques des groupes
Description
Afin de faire monter niveau de conscience d'un groupe, on peut utiliser quelques trucs, par exemple
Exemple pour un groupe de profesionnels de l'animation de groupe, dont les membres ne se connaissent que partiellement
- travailler sur une identité commune (logo, réfléchir à des intitulés de sous-groupes, de commissions...)
- montrer les points communs ET la diversité au sein du groupe
- rendre visible les communs
Exemple pour un groupe de profesionnels de l'animation de groupe, dont les membres ne se connaissent que partiellement
- la cartographie des membres
- la frise chronologique avec les 1èrs souvenirs des uns et des autres
Rendre visible les espaces d'implications
Rendre visible les espaces d'implications
En une phrase
Donner à voir les tâches à faire et les réunions
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Implication
Description
cela consiste par exemple à
Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.
- lister les temps de réunions et leur fonction
- lister les tâches, notamment les plus simples qui permettrait à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication. C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP)
Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
- une liste de tâches à faire, nécessitant des compétences variées (tailler les arbres, faire une liste des producteurs de la vallées)
- une liste de tâches à faire organisées dans le temps : une frise chronologique sur l'année
- une liste de tâches à faire organisées selon le temps disponible de la personne
Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.
Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires
Résolution des problèmes par la méthode de l'opposé des contraires
En une phrase
Permet, par un raisonnement par l'absurde, d'améliorer une situation
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?ResolutionDesProblemesParLaMethodeDeLOp
Ritualiser pour se sentir en vie
Ritualiser pour se sentir en vie
En une phrase
Quelques moments importants en réunion
Type de fiche
- Astuces
Thématique concernée
- Partage et circulation de l'information (en présence)
Description
Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.
Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".
Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.
Outils :
Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.
Outils :
je n'ai pas apprécié)
Les règles de base pour les clôtures :
Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.
exemple). La célébration de ce qui a été accompli pendant la réunion permet de de poser un regard dans le rétroviseur et de réaliser le chemin accompli.
Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des chose sà faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.
Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain Lalande, Cré-sol
Des rituels, pour donner le tempo
Différents moments de la vie du groupe peuvent mériter d'être ritualisés quand ils sont trop important pour que l'on se permette de les oublier.Se réunir régulièrement
Pour être vivant, le groupe doit nécessairement se réunir régulièrement que ce soit en présence ou à distance. Cette régularité prouve au groupe qu'il est en vie. Cette régularité dépend des groupes, ce peut être une fois par an pour les adhérents à une association (assemblée générale), une fois par mois pour un conseil d'administration,...Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.
L'ouverture
Elle consiste à permettre aux participants de partager leur "humeur du moment", dire dans quel état ils abordent la réunion.Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".
Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.
Outils :
- la Météo sous forme de métaphore sur le brouillard, le soleil, nuageux, etc.
- avec un support (photos, images, smileys...) : je choisis une photo qui me parle et je m'exprime sur cette base
La Clôture
Elle est à intégrer également le plus possible dans les réunions ou événements.Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.
Outils :
- "je prends / je laisse" (pour un groupe jusqu'à 15 personnes max sinon trop long)
- "pépitérato", pour un plus grand groupe : l'animateur prend 3 personnes qui souhaitent partager
je n'ai pas apprécié)
- "lancer de mots" : en 3mn, en mode "pop corn" (pas en tour de cercle) les personnes disent des mots qui leur viennent à l'esprit sur leurs ressentis.
Les règles de base pour les clôtures :
- j'évoque mon ressenti (je ne refais pas la synthèse)
- je n'ai pas le droit de réagir sur le ressenti de quelqu'un d'autre
- je ne prends la parole qu'une seule fois
- ce qui doit être dit est dit ici
- j'utilise le "je" et j'évite le jugement de l'autre (le "Tu" tue)
- s'assurer que tout le monde a eu l'occasion de s'exprimer (il n'y a pas d'obligation à s'exprimer).
Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.
Les célébration
Enfin, il est bon de célébrer les avancées du projet et/ou du collectif (en les répertoriant sur un panneau parexemple). La célébration de ce qui a été accompli pendant la réunion permet de de poser un regard dans le rétroviseur et de réaliser le chemin accompli.
Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des chose sà faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.
Les temps de régulation
Ritualiser un temps de régulation dans chaque ordre du jour permet de s'assurer que les problèmes ou conflits vécus par les uns et les autres ont un espace pour s'exprimer. Cet espace est indispensable car comme il s'agit d'un moment généralement désagréable, les concernés ont souvent tendance à ne pas le demander. Or, une problématique non traitée peut rapidement enfler et finir par mettre en péril le groupe ou l'implication de certains de ses membres.Ressource CC-BY-SA Auteur-e-s : Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain Lalande, Cré-sol
Romain
Romain
Nom
Lalande
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Animacoop - Artéfacts
Site Internet structure
https://animacoop.net/
Fonction
Formateur animacoop
Ville
Tours
Courriel
romain@culturelibre.cc
Des pépites à partager (sites web, autres...)?
Présentation personnelle
J'ai le souci de voir émerger des territoires produits et gouvernés en Communs. Pour y parvenir j'ai choisi de soutenir chez les personnes leurs capacités à faciliter et à contribuer à des cadres collectifs inclusifs et fertiles.
J'aime travailler avec des gens et faire ce que je peux pour qu'ils se sentent:
Concrètement, j'anime des formations autour de la culture numérique libre et accompagne les collectifs à fonctionner de manière collaborative et à partager ce qu'ils produisent.
J'aime travailler avec des gens et faire ce que je peux pour qu'ils se sentent:
- suffisamment utiles pour rejoindre des projets collectifs,
- suffisamment capables pour construire des manières de faire qui fasse une place à chacun.e,
- suffisamment précieux pour laisser des traces
Concrètement, j'anime des formations autour de la culture numérique libre et accompagne les collectifs à fonctionner de manière collaborative et à partager ce qu'ils produisent.
Projet Support
S'adapter en live
S'adapter en live
En une phrase
Rester souple et agile
Description
Sans doute la compétence la plus fine de la facilitation : "sentir" le groupe.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
Lorsqu'on s'aperçoit que son animation patauge, que le groupe n'est pas dans de bonnes conditions (tensions palpables, actualité hors-norme qui empêche toute concentration...), il vaut mieux arrêter l'animation en cours.
2 solutions sont alors possibles :
1/ vous proposez un autre déroulé sur le vif, en revoyant les ambitions de la réunion à la baisse et en proposant un autre déroulé. Parfois, cela peut signifier changer complètement l'objectif de la réunion, notamment en prenant les tensions à bras le corps et en les traitant avec méthode
1/ Vous aviez prévu que le contexte pouvait être difficile et vous avez donc un plan B ! C'est plus confortable, mais demande plus de préparation et pas toujours facile à anticiper.
S'organiser pour la formation
S'organiser pour la formation
Contenu
Animacoop repose sur une diversité de format pédagogique :
Chaque participant est autonome quant à la manière de consulter les modules à distance de la formation. Ceux-ci peuvent être abordés en une seule fois ou en plusieurs moments fractionnés. Cela dépend à la fois de votre volume horaire disponible pour la formation et du fonctionnement individuel de chacun⋅e.
Des messages sont envoyés 2 à 3 fois par quinzaine pour rythmer les apprentissages et mettre l'accent sur certains contenus.
Le temps de formation individuelle à distance peuvent être un piège en matière d'organisation (on les repousse, les annule en cas de "réunion importante" etc.). Quelques conseils pour s'aménager des temps dédiés à la formation
- des modules à distance, à suivre seul⋅e devant un ordinateur. Ils sont conçus pour une durée de 15 jours, mais restent accessibles à tout moment.
- des regroupements en "présentiel", c'est à dire "en vrai". Il y a 3 regroupements de 2 jours. Notez bien ces dates, ce sont les temps forts de la formation : 15-16 avril 2019, 6-7 juin, et 2 journées fin septembre-début octobre 2019.
- des exercices de groupes à distance
- des webinaires, organisés par les formateurs⋅ices des différentes sessions Animacoop en France. Ils prennent la forme d'une visioconférence, scindées en 20 minutes de présentation sur un sujet précis, puis 20 minutes de questions-réponses avec les participants.
Apprentissage en autonomie
Chaque participant est autonome quant à la manière de consulter les modules à distance de la formation. Ceux-ci peuvent être abordés en une seule fois ou en plusieurs moments fractionnés. Cela dépend à la fois de votre volume horaire disponible pour la formation et du fonctionnement individuel de chacun⋅e.
Des messages sont envoyés 2 à 3 fois par quinzaine pour rythmer les apprentissages et mettre l'accent sur certains contenus.
Le temps de formation individuelle à distance peuvent être un piège en matière d'organisation (on les repousse, les annule en cas de "réunion importante" etc.). Quelques conseils pour s'aménager des temps dédiés à la formation
- 1. Une bonne pratique consiste à sanctuariser un créneau dans votre semaine, dédié aux modules à distance (ex : tous les lundis de 9h à 12h)
- 2. Informer ses collègues de travail des temps d'indisponibilité où vous vous consacrez à Animacoop
- 3. "Débrancher" le téléphone, mettre le portable sur silencieux, fermer votre boite de courriel et la porte de votre bureau (pour ne pas être dérangé⋅e).
Les différents cours et ressources proposés sont légendés de la manière suivante : ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" A consulter absolument ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" A consulter si le sujet est nouveau ou mal maîtrisé (en fonction de vos connaissances et de votre projet) ""<span class="glyphicon glyphicon-eye-open"></span>"" A consulter pour aller plus loin (selon le temps disponible et vos centres d'intérêts)
Salade de tomate
Salade de tomate
Description courte
Un très bonne salade dété
Etapes détaillées de la recette
Multiples étapesMultiples étapesMultiples étapesMultiples étapesMultiples étapesMultiples étapesMultiples étapesMultiples étapes
Multiples étapesMultiples étapes
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Multiples étapesMultiples étapes
Multiples étapesMultiples étapes
Multiples étapesMultiples étapes
Ingrédients
carotte
Singes à Gilles
Singes à Gilles
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?SingesAGilles
Soulever Clément
Soulever Clément
En une phrase
Un énergiseur pour visualiser la puissance du collectif
Regroupement concerné
- Second regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?LevitationDuBoutDesDoigts/
Souvenirs du futur
Souvenirs du futur
En une phrase
Se projeter dans le futur en imaginant que le projet est déjà terminé et à « se rappeler » ce qui s’est passé.
Objectif·s de l'animation
- Discuter , échanger, questionner
Description
La méthode synthétique
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
0. Concevoir la question.
1. Poser la question: « Quelques mois ou quelques années ont passé et le projet a réussi. Ça été un grand succès pour tous.tes. Pourquoi ? Décrivez ce qui vous a plu en parlant au passé.
2. Réfléchir: notez de manière lisible un « souvenir » par post-it
3. Mettre en commun les souvenirs
4. Capitaliser (TRI PAR AFFINITÉ, MANDALA HOLISTIQUE, …)
La méthode en détail : http://www.multibao.org/#lilianricaud/travail-en-reseau/blob/master/souvenirs_du_Futur.md
Stéphanie
Stéphanie
Nom
Dupré
Nom de votre structure (pour salarié·es ou bénévoles asso.)
Du Côté des Femmes
Site Internet structure
https://accesstoability.fr/yeswiki/?PagePrincipale
Fonction
Chargée du développement / Ingénieure pédagogique
Ville
Paris 20
Courriel
m2stepha@gmail.com
Présentation personnelle
Bonjour à toutes et tous,
Depuis plus de 10 ans je travaille dans le milieu associatif, pour former les salarié.es ou les bénéficiaires d'associations féministes ou culturelles. Actuellement je suis en charge à mi-temps, de développement dans une association qui s'occupe de femmes victimes de violences. Durant le reste de mon temps, je suis salariée d'une Coopérative d'Activités et d'Emploi où j'apporte mon expertise sur l'accessibilité et les handicaps en formation, l'ingénierie pédagogique. Auparavant j'ai été consultante dans le secteur média. Je suis également réalisatrice pour des associations, et j'ai réalisé des courts et moyens-métrages avec comme philosophie de promouvoir l'empouvoirement.
Depuis plus de 10 ans je travaille dans le milieu associatif, pour former les salarié.es ou les bénéficiaires d'associations féministes ou culturelles. Actuellement je suis en charge à mi-temps, de développement dans une association qui s'occupe de femmes victimes de violences. Durant le reste de mon temps, je suis salariée d'une Coopérative d'Activités et d'Emploi où j'apporte mon expertise sur l'accessibilité et les handicaps en formation, l'ingénierie pédagogique. Auparavant j'ai été consultante dans le secteur média. Je suis également réalisatrice pour des associations, et j'ai réalisé des courts et moyens-métrages avec comme philosophie de promouvoir l'empouvoirement.
Projet Support
Description du projet support
Mon projet est de faire vivre une communauté de formatrices salariées et indépendantes dans le cadre de mon activité de chargée de développement et de redynamiser une association de formateur.rices dont je suis la présidente.
Stigmergie, et autres modes d'organisation adaptées
Stigmergie, et autres modes d'organisation adaptées
Résumé
Il existe différents modes d'organisation possibles, qui correspondent à des visions du monde différentes. Détour par la stigmergie.
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
"La stigmergie est une méthode de communication indirecte dans un environnement émergent auto-organisé, où les individus communiquent entre eux en modifiant leur environnement." (Wikipedia)
Il existe différents modes d'organisation possibles, qui correspondent à des visions du monde différentes.
Si nous prenons l'exemple :
La stigmergie propose une autre voie, plus organique et centrée avant tout sur l'amélioration du système. Le pouvoir d'agir n'est pas conditionné par l'approbation d'un supérieur hiérarchique ou du collectif, mais au fait que les idées soient bonnes et rencontrent les retours favorables de ses utilisateurs. Le moteur principal est le plaisir et l'envie de contribuer pour améliorer le système.
Il existe différents modes d'organisation possibles, qui correspondent à des visions du monde différentes.
Si nous prenons l'exemple :
- d'une organisation verticale, très hiérarchisée et s'inscrivant dans une démarche concurrentielle :
- pour pouvoir agir, les individus ont besoin de l'approbation de la hiérarchie,
- une part importante des ressources est consacrée au fait de "cacher sa copie" (brevets, protection des idées, fidélisation des talents, etc.), dans la promotion des productions/services (publicité, relations presses, réseaux sociaux, etc.) ;
- d'une organisation horizontale s'incrivant en premier lieu dans une démarche coopérative :
- pour pouvoir agir, les individus ont besoin de l'approbation du groupe :
- ce qui devient compliqué au-delà de 8 personnes, et s'avère énergivore et chronophage au-delà de 25 personnes, d'où l'idée de travailler en petits groupes,
- ce qui peut être source de conflits inter-personnels parfois difficiles à vivre (d'où l'idée d'attribuer des rôles et des redevabilités aux petits groupes et à ses membres).
- une part importante des ressources est consacrée aux discussions pour arriver à un consensus.
- pour pouvoir agir, les individus ont besoin de l'approbation du groupe :
La stigmergie propose une autre voie, plus organique et centrée avant tout sur l'amélioration du système. Le pouvoir d'agir n'est pas conditionné par l'approbation d'un supérieur hiérarchique ou du collectif, mais au fait que les idées soient bonnes et rencontrent les retours favorables de ses utilisateurs. Le moteur principal est le plaisir et l'envie de contribuer pour améliorer le système.
Test
Théorie du chaos et réseaux
Théorie du chaos et réseaux
Résumé
20% d’ordre, 80% de chaos !
Bloc de connaissance concerné
- La posture de l'animateurice de réseau
Description
Vous pouvez :
Vous devriez éviter de :
- Travailler avec des grands objectifs, des grandes lignes de conduites.
- Favoriser l'arrivée de nouveaux membres.
- Échanger en tout sens dans nos réseaux.
- Profiter des échanges extérieurs pour permettre à votre réseau de rester "agile" dans son fonctionnement et vis-à-vis de son environnement
Vous devriez éviter de :
- Ne travailler qu’avec des résultats attendus chiffrés.
- Chercher à limiter l'influence des agents extérieurs.
- Quand de petits réseaux se forment au sein du réseau, veiller à ce qu’ils n’échangent plus entre eux.
Time's up des contenus
Time's up des contenus
En une phrase
Se remémorer le contenu de la formation en mode Time's up
Regroupement concerné
- Troisième regroupment
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?TimeSUpDesContenus
Toujours coopérer ? Non merci !
Toujours coopérer ? Non merci !
Résumé
L'injonction à la coopération ne sert jamais la coopération : quelques pièges à éviter !
Bloc de connaissance concerné
- Notions préalables
Description
Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager… Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier… plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.
Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au-dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.
1 - Avez-vous du temps ?
Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager… Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier… plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.
2 - Êtes-vous prêts à partager le pouvoir ?
Passer du « je » au « nous » n'est pas forcément évident pour des individus sélectionnés sur leur capacité à exister seul, à penser seul, à décider seul… pour les autres et pour leur bien…Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au-dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.
3 - Êtes-vous prêts à partager vos idées ?
Si la majorité des composantes de votre groupe n'est pas prête à partager infos, idées, ressources parce que « je ne souhaite pas que mon idée soit utilisée par d'autres », « je ne souhaite pas que mon idée soit modifiée », « je ne souhaite pas que mon idée m'échappe »… Nous vous conseillons de revenir à des fondamentaux et prendre le temps de discuter ratio avantages/inconvénients à faire ensemble, à coopérer, plutôt qu'à ne pas le faire. Et s'ils continuent à vouloir exister seuls, pousser le trait en leur faisant vivre une « petite expérience réversible de solitude ».4 - Plus prosaïquement
Si l'on regarde plus précisément les différents tempo d'un projet, il serait illusoire et pénible de coopérer sur tout et tout le temps. Par contre, clarifier et discuter avec le groupe quelles sont les grandes étapes du projet et comment elles sont gérées permet d'avancer à la mesure du groupe, en instillant un peu plus de coopération lors de certaines phases et un peu moins dans d'autres.Trello
Trello
En une phrase
Un outil en ligne de gestion de projet & attribution de tâches
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?TrellO
Type de membres et ratio d'implication
Type de membres et ratio d'implication
En une phrase
Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs
Type de fiche
- Concepts
Thématique concernée
- Implication
Description
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Contenu CC-By-SA, auteur Jean-Michel CORNU (source), modifications par Nicolas GEIGER.
- Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
- Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
- Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
- D'autres sont inactifs.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Contenu CC-By-SA, auteur Jean-Michel CORNU (source), modifications par Nicolas GEIGER.
Valider les échanges
Valider les échanges
En une phrase
Est-ce que ça convient à tout le monde ?
Description
La validation des échanges par le groupe, sert à marquer la fin d'un point ou la fin d'une réunion : cela fait appel à la capacité de l'animateur·ice à repérer les points essentiels des discussions et à les synthétiser pour les rendre claires à l’ensemble du groupe et enfin à les faire valider. Le compte-rendu reprendra donc les éléments de cette validation.
Yeswiki
Yeswiki
En une phrase
Un outil libre pour créer des sites ouverts et contributifs
Regroupement concerné
- Second regroupement
- Transversal
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?YeswikI2
Zen Art
Zen Art
En une phrase
Méthode de lâcher prise par le dessin de motifs structurés et répétitifs
Regroupement concerné
- Premier regroupement
Lien vers la fiche interpole
https://interpole.xyz/?ZenArt