FAQ posture et animation



Différence entre Animateurice et Facilitateurice ?
Facilitateurice : garant·e du processus, mais pas de la finalité, du résultat. Ce sont les participant·e·s qui sont garant·e·s du résultat
Animateurice : but où amener les participants.
Témoignage : on fait appel parfois à des facilitateurices, cela permet au groupe de s'accorder sur les règles, le bon fonctionnement, mais ils/elles ne vont pas être focalisé sur l'objectif mais sur le processus.

Animer : c'est la grande famille, dans cette famille il va y avoir des postures différentes selon que l'on est garant·e du résultat ou pas.

Dans l'animation on va faire partie du groupe, on est juge et partie. On va utiliser des méthodes pour des objectifs. On fait partie de l'équipe.

En tant que facilitatrice, il y a un regard exterieur neutre, moins juge et partie, qui va utiliser des outils d'animation pour faciliter.

Cela peut être intéressant d'avoir une ressource exterieure. Cela permet également de faire tourner, cela fait du bien d'avoir une personne exterieure. Il faut l'avoir experimenté. Une facilitation exterieure peut ajouter un bol d'air et une neutralité.

Quand on anime on devient facilitateurice. On peut également avoir des facilitateurices en sous-groupe, ce qui permet de distribuer les rôles.

On peut réfléchir également aux rôles liés à l'animation et comment ces rôles peuvent être partagés.

Dans la facilitation il y a aussi la capacité à aider le groupe à avancer. Il faut du temps pour acquérir cette capacité là.

(Lien vers une facilitation graphique montrant la différence facilitateurice/animateurice à retrouver).

Est-ce que ces rôles sont implicites ou bien explicites ? Vaut-il mieux nommer un·e animateurice ? En laissant de côté ceux qui voudrait le faire ?

Travailler en binôme, peut aider ceux qui débutent.
Un·e facilitateurice exterieur·e permet de reposer de l'horizontalité dans une réunion.

Quelle posture de l'animateurice quand il/elle ne se sent pas légitime ?

Clarification : cela fait partie de mes missions, mais je ne me sens pas toujours légitime.
Pas compétent·e, ou bien car il y a d'autres personnes qui pourrait mieux le faire.

Se mettre d'accord en amont, avec des possibles contradicteur/contradictrice. Expliquer son animation en amont avec des participant·e·s facilite.

Poser un mandat clair dès le départ qui permet de ne pas remettre en cause l'animation.
L'âge peut être un frein également, en parler.

Animer c'est un métier, ce sont des compétences.

La légitimité à proposer des méthodes d'animation dépend de la maturité du groupe (enfant, ado, qui remet en cause la légitimité).

Cela dépend du mandat, du groupe ...

Lors de réunion, je conseille souvent de dire qu'on est en test, demander au groupe d'être bienvaillant, de faire des retours pour permettre une progression.

Si c'est assez clair et explicite qu'on est dans un processus d'apprentissage, on se sent plus à l'aise pour dire que l'on peut se tromper.

Commencer par de petits pas : on va animer un moment, on teste, on experimente, on verra bien où cela va nous mener.

S'il y a des enjeux lors d'une réunion, tester en amont, sur des espaces où il y a peu ou pas d'enjeux.

Se former également, on est souvent bon sur la thématique de notre structure, mais il faut aussi se former pour acquérir des outils liés à l'animation.

Cela fait du bien également de revoir les outils, comme aujourd'hui.
Montrer des références, permet d'aider à appuyer sa légitimité.

Quelles sont les différentes postures ?

Il peut y avoir plusieurs postures. Davantage directives, où on est garant. D'autre où on va faire ensemble, et d'autres où on laisse faire.

Compétences : maitriser les enjeux de dynamique de groupe, comment prendre en compte les égos.
Le lâcher-prise est important également !