Les Communs, arpentage
La technique de l'arpentage
L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie.Objectifs :
- désacraliser l’objet « livre », populariser la lecture
- expérimenter un travail coopératif et critique
- créer une culture commune autour d’un sujet, d’un savoir théorique
- comprendre qu’aucun savoir n’est neutre, que tout point de vue est situé
Origine :
Méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée par les praticiens de l’entrainement mental pendant la seconde guerre mondiale par des résistants (autour de Dumazedier), diffusée plus largement par Peuple et Culture, mouvement d’éducation populaire, à partir des années 1950. Plus récemment, Jean Claude LUCIEN (Peuple et Culture Normandie) a continué l’élaboration de cette méthode. Christophe CHIGOT (Crefad-Lyon) et Anthony DUROY (Agora Peuple et Culture) l’ont reprise sous une forme et un fond légèrement différent.
le travail collectif
Pad de l'arpentageles notes des restitutions
groupe 1Vidéo 1 : La gestion des communs : Règles d'utilisation de la ressource avec des règles de gouvernance en faisant en sorte d'éviter l'appropriation illégitime de la ressource.
1 commun (création / préservation) = 1 ressource / 1 communauté qui prend en charge cette ressource / 1 ensemble de règles de gouvernance
Partage et échange : faire ensemble + principe de réciprocité
L'accès n'est pas régulé par l'état ou la propriété privée (autogestion, autogouvernance) / ne devrait pas être dans le système économique.
Retour de cette notion.
Comme Agora en Grèce : Faire circuler collaborativement la parole.
Vidéo 2 : enclosure début au XVIème siècle
Mise en commun du parcellaire régulée par des assemblées paysannes. Par la suite système d'enclosure : mise en place de clôtures suite à l'appropriation des terrains communaux par les seigneurs.
Enclosure : prive une partie de la population de ses moyens de subsistance / expulsions
Thomas More : proposition d'une révolution par rapport à la société capitaliste du 16ème siècle. Il place son utopie sur une île fictive.
Texte : La tragédie des communs était un mythe
Article de 1968 (Garett Hardin) : "La propriété commune d’une ressource conduit nécessairement à la ruine de celle-ci" > selon Garett, 2 solutions pour éviter la destruction : parcelles / gestion par administration supérieure (ex: Etat) > plaidoyer pour la propriété privée.
Attention à la confusion entre "commun" et "situation de libre accès"
Notion très paternaliste infantilisante envers le groupe pour justifier l'accaparement/l'appropriation. Avec des règles de gouvernance partagée et règles de gestion, la tragédie des commun n'a pas de sens.
Théorisation de la notion de bien commun en 1977 par Elinor Ostrom.
Classification en fonction de l'exclusivité et de la rivalité. Un commun est une ressource non exclusive et rivale.
Restitution collective :
Definition des communs : une ressource, une communaute, un ensemble de règles de gouvernance, partage, echange et recoprictie. Commun non regulé par l'etat, en autogestion, auto gouverance. Retour de cette notion aujoiurdhui. Circulation de la parole.
Enclosure : qui est apparue au 17eme siecle : cela a privé une grande partie des population de leur moyen de vivre, il y avait un espace de regulation collective, qui a disparu avec le mouvement des enclosures. Ce sont les propriétaires qui ont pris le dessus.
La tragédie des communs : si on laisse chacun gérer des ressources, pas de régulation. En 68 : la propriete commune d'nue ressource induit la destruction de celle ci. Cela part du principe que le petit peuple ne sait pas se réguler. Vision très patrenaliste.
Cette thorisation est apparue en 77 par Elinor Orthsom. Classement des biens : rivalité et exclusitvite. Un bien commun est une ressources non rivale et exclusive.
groupe 2
1. Pourquoi les communs
2. Préalable aux communs
La gestion autour du commun est plus importante que le commun
assure pérennité:
- limites nettement définies
- règles adaptées aux besoins
- individus concernés adaptés
- individu puisse participer pour modifier les règles.
- droit de modification reconnus
- système d'autocontrole
- systeme gradué des sanctions.
- système peu couteux de résolution des conflits.
- différentes espaces urbains: espaces publiques (parc par exmple), gestion communes (dechets) et espaces partagés (habitat participatif, potager...): correspond le plus à l'idée que nous nous faisons du communs.
- enjeu des commun est la reglementaiton car aujourd'hui surtout prive ou publique. enjeu: trouver un systeme de réglementation qui permettent de laisser place au communs et à ce la place qu'il peut occuper dans l'urbanisme.
- Dynamique démographique de la ville: accroissement + migration= x25 en 45 ans. 3M
- description de la filière des déchets = 1k5/jour/prs : plusieurs centre transitoire de déchet, 200 décharge, : territoire avec moins de prs = moins de décharge = tri = vendu ou recyclé (broyage)
- Analyse des déchets comme bien commun = revaloriser des déchet = tout les citadins ont accès à cette ressource = bien rival non exclusif
marchande (prix), étatique (état décideur), juridique (brevet) =
information = bien commun de la connaissance.
L’information doit circuler, mais aussi qu’elle s’inscrive dans ces principes proposés par David Bollier dans Libres Savoirs :
Maintenance d’une ressource sur le long terme
Accès équitable et bénéfique pour un usage individuel (et non marchand) des commonners
Transparence et responsabilité au sein des commoners
Capacité à identifier et à punir les passagers clandestins, le vandalisme et les appropriations
Capacité à déterminer si la ressource doit être aliénée en vue d’un usage marchand ou non.
Restitution collective :
Pourquoi les communs ont été remis au gout du jour : urgence ecologique et sociale. Retour sur les enclosures.
Le numérique est un rebond dans le contexte des communs.
Le préalable au commun : la valeur du commun est l'organisation autour de ces communs. 8 règles : definition; regle adaptes, individu concernes, regle modifiable, auto controle, sanction garduees, peu couteur pour regler les conflits.
Exemple de gestion de communs : urbanisme : habitat collectif, jardins partagés. Il n'y a pas de règle actuellement, il faut que les communs trouvent leur propre reglementation. Exemple de la gestion, des dechets au Burkina Faso : boom démograpique. Mise en place d'une logistique très logique de gestion des déchêts, limite de l'état central. Il y a eu un déclic, une pression social. Mise en place de la revalorisation : bien rival non exclusif. Ajout du citadin comme acteur et utilisateur de la ressource.
Elinor Ortsom
groupe 3
Restitution collective :
Des elements sur la tragedie des communs. Les communs entre proopriété publique et privée.
Usage de la propriété, quand on possède on détruit. La propriété partagé ne fonctionne pas forcemment, il faut co-construire cette propriété partagée.
Les licences libres permettent de co-signer ce que l'on produit pour faire en sorte que cela circule. Dès qu'on parle d'intérêt personnel.
Pépite : ce qui est bon pour tous est bon pour chacun. Quand on pense à l'interêt commun, cela beneficie à tous. Si interêt particulier, epuisement de la ressource.
Debat : comment arriver aux communs avec la gouvernance actuelle. A ton le temps ? Comment déconstruire et reconstruire. Exemple du covoiturage : peur de prendre des gens, les freins à lever.