Animacoop : apprendre à animer des projets collectifs

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J'aime les chansons à texte. [[https://www.youtube.com/watch?v=AfeAhCWaMD0 ]] [[https://www.youtube.com/watch?v=emOTEHJqonc ]]

Bien loin des rugueux paysages de l'est français, c'est la région nantaise et son plat pays qui m'ont vu naître. L'océan m'a bercé de ses murmures et rappelé que Nantes, bien qu'arbitrairement inscrit en Pays de la Loire est profondément bretonne dans l'âme. Point de débat à ce sujet, le Breton et la Bretonne s'exportent facilement et prennent attache là où le vent les porte. Au roulis des vagues, s'est succédé le vertige des hauteurs de l'est métropolitain. Chemin passant par un itinéraire étudiant de Rennes, à Bordeaux puis Périgueux. Un premier poste à Avignon, c'est le kséksé des cigales et le souffle du mistral qui me fixent quelques années à l’administration d'un festival de théâtre itinérant. Chapiteau et caravane, - du tumulte et de la vie dans la garrigue. Allez, on reprend les rames destination Lyon. Nouvelle mission d'administration pour une compagnie de théâtre, accueillie dans un tiers-lieux. Et là, paf! Mais c'est quoi cet espace de travail? Y'a tout le temps du monde, des projets différents, ça échange, tout le monde à des choses à dire! "Et toi, tu fais quoi? - Tu dégooglises internet???!!?? Kézako? - Et toi, tu es un incubateur de projets...hein??? - Et toi, tu travailles sur la mobilité....mais euh??" Une belle année ouvrant le hublot sur bien des possibles! Une avarie liée à la réforme du régime d'intermittent du spectacle m'oblige à chercher une autre voie. J'arrime au port "Ville de Lyon - direction des événements". Un endroit intéressant, des belles équipes, une machinerie administrative parfois obsolète et souvent, aux engrenages bien grippés pour qui a des envies et des idées. Qu'à cela ne tienne, il est temps de tirer un bord. Et zou, direction la Fédération des arts de la rue.

La Fédération des arts de la rue est fondamentalement coopérative. Sans l'émulsion de chacun, elle n'a pas d'existence, ni d'essence d'ailleurs. Néanmoins, nous avons de plus en plus de difficultés à mobiliser nos adhérents. Il y a une certaine forme de crise de la militance, voyant l'intérêt individuel et le service rendu à l'adhérent prendre le pas sur l'intérêt général et le besoin de représenter le secteur. Il s'agit aussi, via la formation d'être plus efficient dans le travail avec le conseil d’administration - certes présent mais disposant de peu de temps en plus de ses activités professionnelles.