Bernard

Nom : DAVID
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Nom de votre structure (pour salariés ou bénévoles asso.) : SCIC Le Village Coopératif
Site Internet structure : https://www.levillagecooperatif.fr/
Fonction : Bénévole
Ville : 22110 MELLIONNEC
Réseaux sociaux : Généralement, aujourd’hui, quand on parle « réseaux sociaux », on pense immédiatement à ceux que l’on a créés sur « la Toile », au « Web », à « Facebook » et la suite… (De ce point de vue-là, n’étant pas de la génération née avec un Smartphone greffé au bout des bras, je suis encore un homme préhistorique qui sait que la roue a été inventée, en a déjà fait, maladroitement, tournée une mais ne sait pas comment ça se fabrique !...)

Donc, si on parle « réseaux sociaux Web », je me suis créé, il y a 2 mois, une Page Facebook Bernard DAVID dans l’espoir d’y retrouver un ami brésilien perdu de vue… qui finalement n’est pas sur Facebook… et avec qui je communique maintenant par « WhatsApp » après avoir réussi à avoir son numéro grâce à son adresse « courriel » que je ne pensais plus valide ! Donc, « j’ai ouvert une page Facebook »… Et pas beaucoup plus ! Cela me permet, toutefois, d’avoir accès aux pages des copains qui y sont et qui ont, eux, des pages beaucoup plus fournies. Et je trouve cela bien. (Finalement, la roue c’est pas mal parce qu’on trimballe quand même pas mal de choses dans une brouette…)

« LinkedIn » ?... J’ai ouvert un compte « pour voir » il y a plusieurs années… et je ne me souviens plus de mon mot de passe pour y accéder… ça fait déjà un moment… Et, je m’en fous !

Un utilisateur du « courriel » (que je préfère à l’anglicisme « mail ») par obligation professionnelle mais aussi facilité personnelle pour être en relation avec le vaste monde. Mais ne sachant plus comment gérer « l’infobésité » de ce mode de communication ! Voulant me créer une adresse personnelle dernièrement et ne voulant pas « m’inféoder » à Google avec une adresse en « @gmail.com », je cherchais une adresse en « .bzh ». J’ai découvert le site Korrimel : Génial ! Il propose, pour 1€ par mois, une adresse en « @kmel.bzh ». Je reste, quand même, nostalgique du courrier avec l’odeur du papier et le parfum de l’autre, des pleins et des déliés des mots qui vous disent déjà beaucoup de l’Etre et de ses émotions du moment. Nostalgique de la douce sensation de l’attente du facteur qui vous apportera la lettre, tant attendue, qui a parcouru des centaines de kilomètres et traversé rivières, forêts et mers…

Je pense avoir fait le tour des « réseaux sociaux Web » ? En tous les cas, c’est une des raisons de mon intérêt pour la formation Animacoop : « Comment créer et faire vivre des « Web réseaux sociaux » sans, obligatoirement, tomber dans les mains des « GAFAM ? » !

Maintenant, si on parle réseaux sociaux « à l’ancienne », là je suis un peu plus « fourni » : amis des différentes périodes et âge de la vie ; relations des différentes expériences professionnelles ; groupes de rencontres formels ou informels, réguliers ou passagers… Et, ce qui est fantastique, c’est qu’il s’en crée tous les jours (par exemple, avec les dernières « blablacareuses » transportées il y a deux jours.) Et il y a des tas de connexions que se font (et que je fais…) « naturellement » entre ces différents réseaux. C’est génial et très puissant en énergie créatrice ! (Finalement, l’homme préhistorique, il avait déjà tout inventé !... Et, en plus, il n’était pas « emmerdé » par les pubs, les spam et autres pourriels… Car, c’est bien connu : « Quand c’est gratuit, c’est nous le produit ! » Et hop là ! Les GAFAM passent au tiroir-caisse !... Sauf si on utilise les solutions "Open source" que la formation Animacoop va nous apprendre à utiliser !...)
Des pépites à partager (sites web, autres...)? : - « La Parenthèse au Vert » - La Parenthèse au Vert -, une maison, un lieu de repos, de vie et de séjour pour soigner le burn-out. Créé par Christophe FROELIGER dans l’ancien presbytère de La Trétoire – 77510 -. C’est un endroit, mais surtout une personne, fantastique pour vous aider à retrouver l’énergie quand vous êtes au fond du trou… J’en parle d’expérience ! Christophe est un sportif – nageur de haut niveau, actuellement compétiteur amateur (pour moi, un « Maître » au sens des Arts martiaux) et un professionnel du Bilan de compétence.

- Un petit livre fantastique d’Eric-Emmanuel SCHMITT : « Le sumo qui ne pouvait pas grossir » ou comment voir en l’autre ce qu’il ne soupçonne pas pouvoir être…

- Un disque / documentaire « A Missa dos Quilombos » (« La Messe des Quilombos » ) qui fut célébrée devant 8 000 personnes, le 20 novembre 1981 à Recife (à cette époque, le Brésil était encore une dictature militaire – 1964/1985). Cette célébration et les textes ont été créés par Dom Pedro Casaldaliga (évêque en Amazonie brésilienne qui vient de décéder cet été) et Pedro Tierra. La musique et les chants sont de Milton Nascimento (Rien que sa voix vous met « les poils au garde à vous ! »). Cet acte religieux dénonce les conséquences de l’esclavage et des préjugés au Brésil et se transforma en une célébration de foi, de communion, de musique et de rythme à partir de l’attitude révolutionnaire de l’Eglise Catholique Latino-américaine de la Théologie de la Libération et de l’option préférentielle pour les pauvres et les opprimés. « A Missa dos Quilombos » résume assez bien le sens de mes engagements en France ou au Brésil.

- Thinkerview un site hyper riche où vous trouverez une mine de vidéo de différentes personnes - chercheurs, philosophes, militants de diverses causes,... pour "décoller la pulpe du fond, décrasser les neurones et développer les synapses !"
Présentation personnelle : Qui suis-je ?

- Un Paysan – fils, frère, oncle de paysans – au sens d’homme d’un pays, d’une terre, d’une histoire. Homme de plusieurs pays : celui de mes racines et premières branches – la Montagne Bourbonnaise - ; celui de ma découverte d’un autre monde à la nature si luxuriante et pourtant si menacée par la cupide folie des hommes – l’Amazonie brésilienne - ; de mon actuel terreau de vie – le centre Bretagne et, plus particulièrement, là où j'habite actuellement, Ste Brigitte, petit bourg, trois maisons et un four !
- Un Pèlerin des chemins de traverse, en quête permanente de la Voie, d’une spiritualité universelle, de rencontres impromptues dans des lieux improbables qui ouvrent les horizons, libéré de l’Avoir pour vivre l’Etre.
- Un Ménestrel pour mettre en musiques et en poèmes nos passions, nos luttes, nos joies, nos tristesses, nos petits bonheurs du quotidien… Et composer, avec les Troubadours du monde, une symphonie fraternelle (de manière collaborative et en co-construction, bien sûr…)

Plus prosaïquement, ingénieur agronome, objecteur de conscience par non-violence, militant du collaboratif et de collectifs par conviction que « Seul, on va plus vite. Mais à plusieurs, on va plus loin. » ou que « Solitaires, nous ne sommes rien. Solidaires, nous irons loin ! ». J’ai toujours travaillé dans des projets de développement, de formation, de recherche-action en milieux agricoles et ruraux en Rhône-Alpes, Paris, sur la route Transamazonienne puis en Bretagne, en lien avec des organisations paysannes.

Après 23 de directions de lycées agricoles privés en Bretagne, en arrêt post burn-out, je suis en reconversion personnelle et professionnelle pour :
- Me mettre au service de projets collectifs, collaboratifs et de démocratie participative locale en centre Bretagne,
- Réaliser, avec deux amis, un long métrage-documentaire sur nos travaux en Amazonie brésilienne, les engagements de mes amis paysans, frères dominicains qui, pour certains, l’ont payé du prix de leur vie, pour témoigner de la dramatique évolution de l'Amazonie et du Brésil, depuis 25 ans, exacerbée ces dernières années par la folie d’un dictateur élu – démocratiquement ? - à la présidence de cette république rongée par la corruption et la violence d’une oligarchie cupide,
- M’investir auprès des migrants qui fuient la guerre, la misère, l’oppression sociale, religieuse ou économique et que l’indécence coupable des dirigeants de notre Occident bouffi de mal-consommation et leur suffisance cynique laissent mourir aux portes de nos privilèges.

Les valeurs qui ont toujours sous-tendu mes engagements et mes fonctions d’animation de débats, de coordination de projets ou de direction d’équipes sont :
- Favoriser l’autonomie et la responsabilisation des personnes par la maïeutique, « Faire naître l’autre à lui-même »,
- Travailler en collégialité car « 10 cerveaux pensent mieux qu’un seul ! »,
- Promouvoir la subsidiarité car « c’est celle ou celui qui est le plus proche de l’action qui sait le mieux ce qu’il convient de faire ».

Ces convictions se sont nourries, au fil de la vie de mes expériences de :
- L’éducation populaire au sein du MRJC – Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne – fondée sur le « Voir, Juger, Agir » pour penser global, agir local et vivre au pays.
- Les engagements comme délégué élève et étudiant, militant non-violent antimilitariste et antinucléaire, co-fondateur de Juristes solidarités pour collecter et promouvoir les expériences et création de droits alternatifs ou président du Conseil de développement du Pays de Pontivy…
- La pratique de l’Aïkido – la Voie (Do) de l’Energie (Ki) qui conduit à l’Harmonie (Aï) – art martial basé sur le principe, non-violent, du conflit créateur.

Projet Support

Site Internet du projet support : https://www.levillagecooperatif.fr/
Description du projet support : Au cœur du Centre-Ouest-Bretagne, située à Mellionnec – 22110 -, 440 habitants, la SCIC – Société Coopérative d’Intérêt Collectif - « Le Village Coopératif » se définit comme une start-up d'innovation sociétale, une coopérative de territoire.

Elle se veut l’amorce d'un cercle vertueux appuyée sur des associations et entreprises qui créent des emplois, favorisant l'arrivée de nouvelles personnes, qui assurent ainsi le renouvellement de la population, son maintien en nombre, l'occupation des logements. De ce cercle vertueux ressort une dynamique communicante qui fait de Mellionnec un village qui sort du commun.

Le village coopératif s'inscrit dans un premier temps comme une structure émanant d'une zone ultra-rurale et défend à ce titre les territoires peu denses en nombre d'habitants et éloignés des grandes métropoles. Il s'engage dans une démarche de valorisation de ces territoires pour créer un argumentaire montrant l'intérêt de ces zones, autant pour elles-mêmes que pour la cohésion des territoires plus largement.

L’activité de la SCIC « Le Village Coopératif » s’organise autour de 3 activités complémentaires :

- L’auberge villageoise « La belle étoile », bâtiment ancien, de caractère, rénové et construction bioclimatique comprenant 12 chambres privées ou collectives pouvant accueillir jusqu’à 38 personnes, conçue comme un lieu d’échanges, de partage d’expériences avec les habitants et de déconnexion du quotidien. Chacun peut y séjourner à son rythme,
- Une CAE – Coopérative d’Activité et d’Emploi,
- Un laboratoire de RFD - Recherche Formation Développement . C’est la construction de cette activité qui sera mon projet support de la formation Animacoop.

En additionnant recherche fondamentale et expérimentation, dans un cadre dit de recherche-action, l'ambition fédératrice est de permettre à un territoire et à ses habitants de bénéficier des avancées sociales et techniques d'ailleurs, de se les approprier dans une démarche d'acculturation et de les adapter à leurs propres besoins dans l'objectif final de les améliorer pour eux et plus largement pour tous les autres territoires. Cette organisation du travail, dans un aller-retour permanent entre expérimentation et recherche, montre notre souci d'être connecté aux réalités du terrain tout en profitant de l'élargissement des points de vue issus des questionnements et études réalisés.

Enfin, la SCIC « Le Village Coopératif » revendique pleinement son statut d’Entreprise Economique Sociale et Solidaire (au sens défini par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 et du décret n° 2015-858 du 13 juillet 2015) et ce, au travers notamment de ses caractéristiques suivantes :

- L’inscription de l’activité de la SCIC dans un projet global d’économie sociale et solidaire, porté par l’environnement territorial dans lequel vient s’insérer « Le Village Coopératif »,
- Le choix de la forme juridique,
- La recherche d’une utilité sociale,
- Le mode de gouvernance envisagé permettant d’associer et mobiliser l’ensemble des parties prenantes au cœur du projet coopératif,
- Le caractère d’impartageabilité des réserves, permettant de les consacrer à l’objectif de pérennité et de développement de la coopérative.