Modèle économiques des réseaux, salariat associatifs et besoins financiers

Mindmap éclairante

Modèles économiques des réseaux, salariat associatif et besoins financiers
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Contexte historique des associations


En 1901, on donne forme officiellement aux coopératives et mutuelles et syndicats & projets collectifs (existaient en amont mais avec des droits plus limités). Une dichotomie s'opère d'entrée : pour l'état formaliser es formes est une manière d'intégrer cs formes collectives pour les intégrer à l'institution alors que jusque là les structures collectivs étaient des structures de lutte externes. 

A la base pour Waldeck Rousseau la coopération était un outil de paix sociale et un facteur de promotion individuel. L’institutionnalisation des association va être une modalité de sape de leur capacités d'émancipation / de lutte.

A la fin des années 60, on peut noter l'apparition du métier d'animateurice, qui se professionnalise. Les Animateur socioculturels sont appelés à répondre au délitement des liens sociaux coutumiers, avec l'exode rural massif vers les banlieues construites dans l'après-guerre, mais aussi à l'aspiration aux loisirs provoquée par l'évolution des moeurs et l'augmentation du pouvoir d'achat des Français.

Dans les 70's les chocs pétroliers vont provoquer un essor associatif impulsé par l'état en réponse à la crise éco et sociale. Afin réduire les dépenses publiques et d'accompagner le plein emploi. C'est la mise en place de moyens pour les association avec des subventions de fonctionnement, vous ne l'avez peut être pas connu mais c'était vecteur e sérénité pour les association, cela permettait de se projet

Sous Giscard en 74 qui est artisan de cette transformation au nom du renouvellement de la vie démocratique et d'une meilleure gestion de la vie locale. Cela remet en cause des missions des fonctionnaires (services publics) et le transfert progressif des missions de service public vers le secteur privé, dont la cheville ouvrière est le monde associatif. C'est la "CASSE" du service public. Mais tout va bien... puisque les services demeurent : personne ne s'en plaint, d'autant plu que c'est très noble de vouloir réduire les dépenses (donc les besoins, donc les impôts).

Dans les années 2000, la loi LOLF (qui est une loi organique) vise la performance et la transparence de l'info budgétaire et le contrôle par l’état : globalement on va demander aux association d'être compétitives... et elles vont l'être ! Il s'agit de poursuivre la réduction des dépenses publiques notamment par le contrôle des acteurs associatifs. On leur donnait jusqu’ici les moyens au secteur associatif pour faire sans contrôler ce qui a priori ne leur permettait pas de rester compétitives vis à vis du reste du secteur privé. Les subventions de fonctionnement se terminent alors au profit de subvention par projet, sur objectif / résultat, ps sur intention. Bonjour alors les appels d'offres, les marchés publics (pas encore les appel à projets, qui arrivent ensuite pour adoucir le vocable appel d'offre" qui ne faisait pas trop association-friendly... deviendra bien plus tard l'appel à manifestation d'intérêt).

Dés lors pour bénéficier de financement il faut répondre à des objectifs & résultats définis par l''institution, ce qui de fait crée e la concurrence. Dés lors cela modifie la structure même du monde associatif, ce qui guide le monde associatif n'est plus tant l'intention de ses membres que les indication / exigences de leurs financeurs. D'un état qui finance l'intention d'une association on en arrive à des association qui répondent à des demandes de l'acteur public... et ça nous semble logique ! 

En 2018 il y avait 47% des emplois en CDI dans les associations. A titre comparatif on est sur 80% dans le secteur privé non-associatif. 

CDI en milieu associatif - lorsqu'une personne quitte son poste, il est rarement renouvellé

SCOP, SCIC ?

Intégré dans le champ de l'ESS
Est-ce une volonté de l'Etat que cela évolue dans ce sens?

Entrepreneuriat social

Il y a un modèle porté par le pouvoir actuel
Il y a aussi ce qui est porté par l'économie
Faire rentrer le secteur marchand dans certains appel d'offre, appel à projet
Au niveau de l'Europe, concurrence libre et non faussée
Subvention sur projet / contrôle, évaluation 

Le modèle asociatif est compétitif

Pour un certain nombre de services, on sait qu eça va couter de l'argent, c'est un besoin de la population. mais quand on finance une asso il n'y aura pas quatre salaires (bénévoles, volontaires, stagiaires,...) : l'état utilise alors de l'énergie gratuite... donnée volontairement ! Et ça a souvent du sens (apprentissage pendant un stage, bénévolat occupationnel,...). Mais cela ne peut pas être perçu comme de la compétition telle qu'on en a l'image dans l’entreprise. 

MAIS au même titre que le statut entreprise ne sous entend pas qu'il y ait le même sens derrière, le modèle associatif ne garantie pas que e sens possible soit présent : les modes de financement peuvent rapidement amener à des dérives qui sape le sens que l'on attend a priori du modèle associatif (entrer dans une logique de compétition entreprise, plutôt que d'être compétitif en mettant en avant les externalités positives liées à la création de commun, à l'exercice de la démocratie, etc). 

Alors : comment faire collectif face à ce contexte économique imposé ?


On peut être tenter de penser que les secteur public / secteur privé non associatif ne vont pas répondre correctement aux valeurs historiquement défendues par les associations ET paradoxalement, on s'aperçoit qu'aujourd'hui le secteur privé associatif n'a pas les moyens d'assurer son projet associatif correctement.

Que peut on inventer pour faire face à cela?


  • 1. Identifier et valoriser nos avantages concurrentiels
Que mettre en avant dans les réponses à des AAP? Ne chosiissons pas de mettre en avant les critères du monde privé, identifions et valorisons les valeurs ajouté qui nous correpsondent.
externalités positives
création de communs
expérimentation de mode de gouvernance

Question des bilans et des évaluations


  • 2. Oser dire, sortir du jeu de dupe. Mettre les financeurs devant leurs incohérences. Dans les bilans et les réponses : oser dire au financeur ce qui ne va pas, les hypocrisies, les mises en concurrence, etc. Contradiction entre : injonction à travailler ensemble, fausses mises en concurrences, etc... Et les financeurs et les répondants sevent que l'autre filoute pour entrer dans les case ou pour réussir à financer une structure spécifique. 

  • le Jeu de dupe
Les associations font tout pour rentrer dans les cases
Les financeurs voient bien aussi que les choses sont tronquées

Le CAC a répondu à AMI de l'ISMA
Travailler en coopération

Investissement à impact social
Cela peut intéresser des structures qui sont en plein dans ses contradictions
Transformer l'association en produit d'intérêt financier.

  • 3. Association - lieu d'autonomie, de liberté: garder une structure conviviale / Le salariat m'a tué ? 
On est pas vraiment obligé d'aller vers ces opportunités de financement. l'autonomie associative est effective sur les assos sans salariés ou celles qui autofinancement leurs salariat. 

Difficile lorsque la taille évolue : si on a eu des sous un moment, il est difficile d'y renoncer quand le projet a grossis, dur de réduire la voilure, on est dans une logique de croissance interminable. Il est très difficile de perdurer en direction de structure : à mesure que les besoins financiers augmentent les financements diminuent. On va passer sur des contrats aider pour équilibrer, des volontaires, on va augmenter les charges de travail,... et on en arrive à une structure qui finance quelques salaires et qui fait faire du travail presque gratuit. La complexité induite par le salariat et le grossissement peut effacer un certain nombre de missions plus simple à la base pouvant être portées par quelques bénévoles. 
Attention à ce que la professionnalisation de fasse pas disparaître la capacité d'initiative et d'autonomie : des fonctions salariés (ou techniques) support à l'engagement de tous et au sens du projet... pas l'inverse ! On recherche pas des bénévoles / des contributeurs pour soutenir des fonctions techniques sinon c’est qu'on s'est fait happé par la machine, on cherche des contributeurs pour œuvrer au service d'un sens et on dispose de fonctions tehcniques por rendre cela possible ! 

-> De l'intérêt de rester sur un besoin financier et une complexité conviviale 
Le besoin crée le besoin, opportunité de financement crée besoin de financement, intérêt pourtant à savoir gérer sa frustration. Pas entrer ans une surconsommation de sous : exemple tiers lieux culturel qui fonctionnaient sur zéro euros, chaque structure se finançait et chacun donnait un peu e temps pour faire fonctionner u lieu : avec l'apparition des financements tiers lieux : sentiment d'injustice de voir des fonctionnement de lieu financé alors qu'avant ce serait pas venu à l'idée de demander des financements publics, etc... 

Quelques pistes


  •  Avez-vous déjà refusé des sous alors que c'était possible ? Si non c'est surement qu'il y a un loup !

  • S'inspirer du RIB : le revenu induit par mes besoins, plutôt que le besoin induit par mes capacités de revenus ! 

Il y a toujours des opportunités de financement mais est-ce que l'on doit forcément y aller?

  • 4. Se dupliquer plutôt que grossir ?  
Plutôt que grossir on peut choisir de se dupliquer, ou de se multiplier, ou de se regrouper à plein de petits. C'est la logique d'archipellisation qu'on a choisit à animacoop par exemple.  

Exemple à travers le modèle derrière Animacoop lorsque la formation commençait à se répendre en France au sein d'Outils-Réseaux. 

Liens internet
https://www.associations.gouv.fr/l-association-employeur-de-salaries.html
https://lemouvementassociatif.org/chiffres-cles/
https://www.francebenevolat.org/actualites/barom-tre-du-b-n-volat-2010-2022