Un récit dominant... insatisfaisant et écocide



Aujourd'hui, notre lecture du récit dominant nous amène tous au même constat : nous vivons dans un environnement où la consommation (par l'acte d'achat), la réussite financière et matérielle (le Pouvoir d'achat), le titre de propriété tiennent une place centrale malgré tous les dégâts irréversibles que ce mode de vie quasi hégémonique provoque. La réussite individuelle, dans sa grande majorité, se juge à l'aulne de cette valeur, plutôt qu'au ressenti de l'individu, qu'au sentiment de bonheur eudémonique (les gens se sentent heureux s'ils connaissent une croissance personnelle et ont le sentiment d'avoir des buts et une vie qui a du sens - wikipédia). La crise pandémique a d'ailleurs souligné plus encore cet état de fait. Quand "Acheter et Vendre" s'arrête ou est considérablement réduit, c'est l'équilibre social, démocratique/politique, et bien sûr économique qui est ébranlé dans son entier. Toute la construction sociétale contemporaine est bâtie autour de cette capacité à consommer via l'acte d'achat mais aussi et surtout grâce à toutes les histoires de "réussite" développées dans le langage et les émotions associées d'aujourd'hui. Le récit contemporain, par les pubs en tout premier lieu, mais aussi les films, les histoires de réussites "enviables" proposent un récit qui n'intègre en rien les défis (sociétaux, environnementaux, politiques) auxquels nous sommes confrontés. La plupart des récits parlant du futur sont des dystopies. Sommes-nous donc tous condamnés à l'enfer, ou souhaitons-nous nous engager vers et contribuer à des futurs enviables?

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