Les 5 peurs

Descriptif de la ressource Identifier les différents temps d'inclusion nécéssaire à l'animation ainsi que les besoins associés.

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Les principes de l’inclusion

Le jeu d’inclusion n’est qu’une étape de l’inclusion. Il ne se suft pas à lui-même. Le jeu d’inclusion a un objectif ajusté aux enjeux de la rencontre. Ce temps permet de faire le pont entre la vie en-dehors du groupe et la vie du groupe, entre le hors-sujet (qui importe dans la vie de tous les jours comme un accident, une naissance, un imprévu...) et le sujet de la réunion. Elle doit aller chercher dans l'expérience de la personne.

Cela permet à chacun de bouger ou de prendre la parole afn de commencer à participer à la vie du groupe. Il faut éviter que le statut crée des inégalités trop importante entre ses membres. Faire attention donc à ce que ce ne soit pas le seul attribut de la présentation. Les méthodes peuvent être plus ou moins impliquantes en fonction du groupe. Moins le groupe se connaît, plus l'inclusion est importante et doit être accessible à tous (donc simple, respectant l'intimité et le rapport au corps...).

L'inclusion permet de développer la confance entre les membres d'un groupe. La confance est une qualité émergente de la relation. Elles n'est ni donnée au départ, ni produite mécaniquement par des « trucs » que maîtriserait l'animateur ou le leader du groupe.

Schématiquement, on retiendra que la confance émerge à la fois parce que l'on ose faire confance à un moment à une personne (et pas à seulement à « l'acteur » d'une organisation : présidente, animateur, bénévole, ouvrier...).

Le choix du temps d'inclusion est important. A l’animateur de repérer ce qui est important pour cette séance. Par exemple, centrer l’attention aux autres dans le groupe alors que chacun sort de sa journée de travail et arrive fatigué et dispersé ? Préparer le groupe à prendre une décision importante en mettant en jeu la confance entre les personnes ? Donner de l’énergie au groupe en permettant à chacun de déposer une bonne nouvelle du moment ? Dans tous les cas, il s’agit de penser une transition qui soit douce, respectueuse de chacun, et en adéquation avec les enjeux de la réunion.

LES 5 PEURS :

Le début d’une session, d'une rencontre d'un collectif est un moment délicat et important qui va avoir une influence forte sur l’ensemble du déroulement de la formation. C’est pourquoi, l’introduction de la rencontre doit être mobilisatrice et accueillante.

Pour l'animateur, il s’agit de “prendre la mesure” du groupe des stagiaires. Pour les stagiaires, c’est le moment de se mettre en condition d’apprentissage. Il est important de créer un bon climat d’apprentissage pour rassurer les personnes qui se posent de nombreuses questions : Qui est l'animateur, les formateurs dans le cadre de cette formation ? Qui sont les autres stagiaires ? Pourquoi sommes-nous là ? Que va-t-on faire ? Quel est le programme ? Quelles méthodes vont être employées ? Quels sont les horaires et les pauses ? Ou se trouve les WC .... ?

Pour répondre à ces questions, Un moyen mémotechnique, autour des 5 peurs auquel répondre :

QUOI / POURQUOI : Qu'est ce que je fais là, pourquoi je suis là, suis-je dans la bonne salle, au bon endroit
OU : Ou sommes-nous ? Les espaces accessibles ? Les sanitaires ? dans le cas de dortoirs ou de chambre, où vais-je dormir ? L'espace extérieur accèssible
Quand : Quand vont de dérouler les rencontres ? A quelle fréquence ? Les dates, les Horaires ?
COmment : Quelles vont etre les rencontres, Comment allons-nous avoir les informations ? Ou les retrouver ?
QUI : Qui sont les animteurs / les formateurs ? Quelle légétimité
Avec QUI : De qui est composé le groupe ? D'ou viennentt-il ? Quelles sont leurs attentes ?
Type de ressource
  • Apport de contenu
  • Production de la formations
Date de partage/présentation/création de la ressource
  • 29 janvier
Licence et auteur.ice de la ressource BY CC
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